vendredi 29 février 2008
La vie qui m'a vécu - Journal in-time de Paul Nagy
Produits hongrois : Saveurs de Hongrie communique
Les produits frais et les Beiglis (gâteaux roulés) sont à nouveau disponibles.Vous pouvez consulter notre site mis à jour, dès maintenant.
www.saveurs-de-hongrie.com
jeudi 28 février 2008
Rallye d'Europe Centrale : la 1ère édition se déroulera en Hongrie et en Roumanie
Les organisateurs du célèbre Paris-Dakar dont l'annulation a fait grand bruit en janvier dernier, ont décidé de lancer la première édition du Rallye d'Europe Centrale labellisée « Dakar Séries », qui se déroulera en Hongrie et en Roumanie du 19 au 26 avril prochain.
Les principales étapes : Budapest, Debrecen Veszprém, Lac Balaton, Balatonfüred
Plus de détail sur tourmagazine.fr
mercredi 27 février 2008
"Du Romantisme au XXIème siècle" concert le 28 mars à l'Institut hongrois de Paris
Réservations : à l'Institut Hongrois: tél.: 01 43 26 06 44
chez POLYPHONOS : e-mail : polyphonos@orange.fr - tél.: 06 60 07 39 78
Fnac - Carrefour - Géant - 0 892 68 36 22 (0,34 €/minute) www.fnac.com
Association POLYPHONOS
mardi 26 février 2008
Rénovations à coups de bâton et de carotte- Felújítások ostorral és cukorkával
En voici la traduction. L'article complet en hongrois est visible sur le site de Népszabadság
Budapest est l'une des villes les plus belles d'Europe, qui dispose d'un patrimoine bâti fantastique avec un fort potentiel économique - insiste Michel Polge, architecte français, qui est venu à Budapest en novembre, en tant qu'expert de l'ICOMOS pour le compte du comité du patrimoine de l'UNESCO, pour reconnaître les problèmes autour du quartier juif de Budapest et faire des propositions pour les traiter.
Le rapport de l'expert attend maintenant la suite de son sort au Centre du Patrimoine de l'UNESCO, ou du moins qu'il soit porté au Comité du Patrimoine. L'organisme donnera son avis sur le document et l'enverra aux autorités hongroises. Michel Polge ne pouvait rien dire à propos du rapport, il a déclaré à notre collaborateur : lors de ses entretiens en Hongrie, il s'est efforcé de dire aux personnes rencontrées, qu'il n'avait pas de recette miracle, ce qu'il pouvait faire était de présenter les exemples français des décades écoulées, de façon qu'elles ne commettent pas les mêmes erreurs qu'eux.
En France, dans la vague de reconstruction qui a suivi la seconde guerre mondiale, il a fallu construire beaucoup de logements et vite, c'est pourquoi peu d'attention a été portée à l'état des bâtiments plus anciens. Le grand changement s'est produit au début des années 70, c'est à cette époque que s'est produit le processus qui détermine encore aujourd'hui la logique de réhabilitation des parties de ville, des bâtiments et des logements, plus précisément qu'il faut combiner des mesures municipales coercitives avec des incitations financières.
En France aujourd'hui, celui qui investit dans un vieil immeuble ou un vieil appartement fait une affaire. La TVA ordinaire est de 19,6 %, et elle est de 5,5 % dans le cas de réhabilitation, reconstruction ou rénovation. Ce n'est donc pas un hasard si les capacités de l'industrie du bâtiment se portent à 55 % sur les différents types de rénovation et seulement à 45 % sur la construction neuve. L'Etat, soutient avec un budget conséquent, 500 millions d'euros annuels, les travaux de rénovation des ménages aux bas revenus
On se réfère souvent à l'exemple du Marais à Paris : c'était autrefois l'un des quartiers les plus négligés, en quelques décades c'est devenu le quartier le plus à la mode et le plus habitable de la capitale française.
Naturellement il ne faut pas oublier : l'Etat ou du moins les municipalités peuvent contraindre les habitants à rénover leurs logements et immeubles délabrés. S'ils ne le font pas, l'Etat fait exécuter les travaux et fait payer les travaux par les locataires, en fait par le propriétaire. La loi Malraux a visiblement donné des résultats, selon ses termes il faut ravaler la façade des bâtiments tous les dix ans.
A la question de savoir comment ces mesures ont transformé la population de ces quartiers rénovés, Michel Polge écarte les mains et résigné admet, que c'est l'un des prix à payer pour la beauté... Mais il est vrai également, qu'il est de nouveau à la mode de vivre dans les quartiers centraux de Paris, alors qu'auparavant beaucoup les désertaient.
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Népszabadság • Rózsa Mihály • 2008. február 22.
Budapest Európa egyik legszebb városa, fantasztikus épített örökséggel, amelynek komoly gazdasági potenciálja is van - hangsúlyozza Michel Polge francia építész, aki novemberben Budapesten járt, hogy az UNESCO műemlékvédelmi szervezete, az ICOMOS szakértőjeként ismerje meg a pesti zsidónegyed körüli problémákat és tegyen javaslatokat a kibontakozásra.
Lire l'article en langue hongroise dans Népszabadaság du 22 février 2008 http://nol.hu/cikk/482558/
Tourisme médical : mes nouvelles dents "made in Budapest"
Rien n’échappe à la mondialisation ! Des milliers de Français prennent l’avion chaque année pour se faire soigner à moindre coût : chirurgie esthétique au Maroc et en Tunisie, ophtalmologie en Turquie ou soins dentaires en Hongrie.
Ce sont des séjours "clé en main" pourrait-on dire. Tout commence sur Internet, par la prise de contact. Les agences de tourisme dentaire envoient des devis en fonction des soins demandés. Ensuite, sur place, vous êtes totalement pris en charge : réservations d’avion et d’hôtel — le cabinet dentaire peut même organiser vos visites et réserver pour vous des places au théâtre ou à l’opéra ! — Pour séduire la clientèle, les organismes multiplient les services personnalisés.
Cette formule, très économique, a déjà séduit des centaines de patients français.
lundi 25 février 2008
Le Festival Européen du Film Indépendant du 14 au 16 mars 2008
Le Festival s’établit en alternative européenne au festival de Sundance et offre aux cinéastes Indépendants une scène et un écran pour présenter leurs œuvres, et organiser leur rencontre avec le public et la communauté des professionnels du septième art
ÉCU 2008 se déroulera du 14 au 16 mars 2008 sur le site François-Mitterrand de la BnF.
Toute l'information sur le site ecufilmfestival.com
Au programme plusieurs films hongrois
Le sort d'un trésor européen irremplaçable est en jeu
"Lorsqu'il y a un an, Jean-Pierre Frommer a commencé la collecte des signatures pour le sauvetage du vieux quartier juif d'Erzsébetváros, il ne se doutait peut-être pas lui-même du large écho et de l'indignation que les faits recueilleraient en France et au-delà. Des maires d'arrondissements de Paris, des membres de la Commission du Vieux Paris, des urbanistes, architectes experts de l'Etat, des historiens aussi se sont joints à la pétition, mais des signatures sont arrivées de Français vivant à Budapest et de Hongrois, de Berlin, Milan, Amsterdam, Bruxelles, Genève, de plusieurs villes des Etats-Unis et aussi du Canada. Le Monde s'est intéressé au sujet, Direct matin et Courrier International aussi. Un expert de l'UNESCO est arrivé en novembre dernier à Budapest pour "examiner les démolitions et les projets de construction à caractère d'habitation non conformes aux lieux". Son rapport va arriver ces jours-ci aux autorités compétentes. Les faits : le non-respect des recommandations du Comité du Patrimoine mondial peut entraîner pour l'avenue Andrássy, la perte de son inscription au titre de Patrimoine mondial."
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Pótolhatatlan európai érték sorsa forog kockán
Jean-Pierre Frommerrel, a Les Mardis hongrois de Paris (Párizsi magyar keddek) elnökével, a Francia Környezetvédelmi Minisztérium munkatársával Cserba Júlia készített interjút
Amikor egy évvel ezelőtt Jean-Pierre Frommer aláírásgyűjtésbe kezdett az Erzsébetváros régi zsidónegyedének megmentéséért, talán maga sem gondolta, milyen széles körű visszhangot és felháborodást vált ki az eset Franciaországban és azon túl is. A petícióhoz Párizs kerületi polgármesterei, a "Régi Párizs Bizottság" tagja, hivatalos állami építészek és urbanisztikai szakemberek, történészek is csatlakoztak, de érkeztek aláírások Budapesten élő franciáktól és magyaroktól, Berlinből, Milánóból, Amszterdamból, Brüsszelből, Genfből, az Egyesült Államok több városából és Kanadából is. A témával foglalkozott a Le Monde, a Direct matin és a Courrier International is. Múlt év novemberében UNESCO-szakértő érkezett Budapestre "a védett negyedben zajló bontások és az ehhez a projekthez hasonló, lakópark jellegű, ide nem illő építkezések kivizsgálására". Jelentése a napokban érkezik meg az illetékesekhez. A tét: a világörökség bizottság ajánlásainak be nem tartása az Andrássy út világörökségi címének elvesztését vonhatja maga után.
La suite de l'interview en langue hongroise sur Elet és irodalom
Des Papous dans la Tête Vendredi 7 mars à 19h Institut Français à Budapest
Vendredi 7 mars à 19h
Drôles de jeux avec les mots et le langage
pour des exercices de style et d’humour
Une récréation littéraire proposée par Françoise Treussard
et quelques écrivains de la bande des papous
Eva Almassy, Patrick Besnier, Lucas Fournier
Jacques Jouet, Serge Joncour et Jean-Bernard Pouy
ENTREE LIBRE
Dans la limite des places disponibles
Institut Français - Fő utca 17- 1011 Budapest
vendredi 22 février 2008
Dostoïevski lit Hegel en Sibérie et fond en larmes de László F. Földényi
Ce que Hegel suggère, aux yeux de Dostoïevski (et à ceux de Földényi), c'est ce que Kafka dirait un jour à Max Brod : "Il y a de l'espoir, mais pas pour nous." La mise en garde de Hegel est encore plus terrible que l'existence illusoire proposée par les idéalistes : nous sommes perçus mais nous ne sommes pas vus. A. M
Ce court essai revient sur les années d'exil de Dostoïevski en Sibérie, où il a purgé comme condamné politique une peine de quatre années de travaux forcés et de six ans de "service militaire". Où sa lecture d’Hegel va nourrir ses "Souvenirs de la maison des morts".
Editions Actes Sud
Prix : 10 €
Un article critique dans Le Monde du 21 février 2008
jeudi 21 février 2008
La presse hongroise s'inquiète pour la minorité hongroise en Serbie
mercredi 20 février 2008
Camerata Academica Salzburg, dir. Sándor Végh
Autoroutes hongroises : aïe, aïe, aïe !!!
Alors que le bpa publie ses chiffres 07 des victimes de la route, une étude européenne décerne une palme aux autoroutes suisses, considérées comme étant les plus sûres d'Europe, indique une statistique publiée mardi à Bruxelles. Elles occupent le premier rang avec une moyenne de 2 morts par milliard de km parcourus, selon le Conseil européen. Avec trois morts par milliard de kilomètres parcourus, l'Allemagne voisine décroche la sixième place des 19 pays recensés. Quant aux autoroutes les plus dangereuses, elles se trouvent en Hongrie et en Slovénie, où l'on dénombre huit morts par milliard de kilomètres. (SWISS TXT)
Source tsr.ch
mardi 19 février 2008
Les discours incitant à la haine pourront être punis - Mégis büntethető lesz a gyűlöletbeszéd
Les représentants du gouvernement ont invoqué le fait, pour ne pas soutenir le projet, qu'un précédent projet de loi de même nature avait été jugé anticonstitutionnel par le Conseil Constitutionnel .
A kormány nem támogatta, de az Országgyűlés hétfőn elfogadta a büntető törvénykönyv módosítását, amely lehetővé teszi a gyűlöletbeszéd büntethetőségét.
Article complet en hongrois sur HVG.HU
Voir et écouter aussi la vidéo sur HVG.HU : un orateur y tient un discours ouvertement antisémite devant ses partisans réunis
Imre Kertesz : écrivain et prix Nobel - Un article de la revue Mouvements
Depuis l’annonce que le prix Nobel de littérature lui était attribué, on assiste à la célébration d’un lieu commun à l’assurance grotesque : la vie et l’œuvre d’Imre Kertész sont confondues en une seule et même apologie. Ce n’est pas qu’il s’agisse, en les séparant, de les rendre indifférentes l’une de l’autre, mais simplement d’éviter de les lier indéfectiblement par un rapport simplificateur de cause à effet, de résoudre ce qu’elles partagent à de sommaires équivalences sur le marché de la signification éditoriale.
Lire les livres d’Imre Kertész procure le sentiment d’une véritable rencontre avec une écriture travaillée à même la langue et au travail de laquelle ni la ponctuation, ni la syntaxe, ni les mots et leur nuance, ni les adverbes et leur répétition ressassante – et encore moins le souffle – n’ont été laissés au hasard par l’écrivain. Mais on ne peut faire des pages de Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas [1990], 1995, d’Être sans destin [1975], 1998, d’Un autre [1997], 1999, de Le Refus [1988], 2001, la scène sur laquelle viendrait s’exposer à nous le témoignage direct de l’auteur sur l’Histoire qu’il a traversée, des années vingt à nos jours. La littérature ne se réduit pas à cette équation, c’est pourquoi il faudrait, pour lire Kertész, oublier qu’en 2002, il a été Nobel et encensé pour cette raison. Nul besoin pour ses livres du capital symbolique qui l’auréole maintenant. C’est pourquoi nous proposons ce retour sur son écriture avec un entretien réalisé en juillet 1999 [1].
La suite de l'article-entretien dans la revue Mouvements
lundi 18 février 2008
SkyEurope: de nouveau en Hongrie - SkyEurope: újra Magyarországon
Néhány hónappal azután, hogy 2007 októberében véglegesnek tűnő búcsút vett Magyarországtól, a SkyEurope fapados légitársaság hamarosan visszatér Ferihegyre. A szlovákok a januártól megváltozott, a korábbinál sokkal kedvezőbb tarifák miatt döntöttek a nagy comeback mellett, ami valószínűleg nem fog ártani a piaci versenynek.
Source travelline.hu
dimanche 17 février 2008
Exposition de la galerie Octogonart Vernissage : Mardi 19 février 2008 à 19h00 à l'Institut hongrois
Institut hongrois de Paris
92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro : Saint-Sulpice • Mabillon Bus : 58, 84, 89
instituthongrois@wanadoo.fr
http://www.instituthongrois.fr/
samedi 16 février 2008
Le cinéma hongrois - Un reportage de Florence Labruyère
Ecouter le reportage de Florence Labruyère (2'32") sur Le site de France Info
Hongrie : 2e producteur mondial de foie gras
Un reportage de Florence Labruyère sur France Info
DJ Bootsie The Silent Partner
Mon excellente camarade de Le klariscope nous recommande ce musicien et son CD The Silent Partner.
DJ Bootsie is a musician from Hungary. His CD The Silent Partner presents edgy electronica where trip hop beats are combined with Hungarian folk melodies and ambient atmospheres. DJ Bootsie is not a studio phenomenon. He takes his remarkable music live, using turntables and programming, accompanied by cellist Albert Markos, guitarist Gergely Kovacs and drummer Tibor Lazar.
In addition to his solo work, DJ Bootsie also composes film scores and provides the basic structure for several Hungarian rap performers.
If you enjoy adventurous global electronica, check out this excellent Hungarian twist on the genre.
Buy the CD:
In North America: The Silent Partner
In Europe: The Silent Partner
Source World Music Central
vendredi 15 février 2008
Exposition Nib'Art à la Cité des Sciences du 5 février au 29 mars 2008
Marine Bureau Kohn
Exposition Nib’Art
http://www.nibart-expo.fr/ Par Jean-Pierre Klein (directeur de l’école d’arthérapie de Paris et de Barcelone)Une tumeur au sein ! C’est un crabe ! Comment l’annoncer à ses parents ?
Question, questionnement, quête : D’abord, s’enregistrer sur un magnétophone puis peu à peu de façon centrifuge passer de l’adresse aux proches à la mise en scène plastique de seins sculptés, ou détournés de tableaux classiques dépoitraillés, au filmage par Bob Kohn, son mari vidéaste, du happening du rasage de son crâne dont les cheveux s’en allaient, puis à l’offrande de son crâne chauve comme toile ronde et vivante à ses amis artistes… « J’ai trouvé mon crâne beau, c’est la première partie qui apparaît au monde et qui se cache immédiatement derrière des cheveux… »
Le corps de Marine a hébergé l’ennemi ? Elle l’élira comme prétexte à réalisations artistiques, en en fournissant le sujet et le support. Revanche : tu te nourris de moi, j’en nourris une œuvre. Le réel a fait irruption dans ma vie mais je peux relever le défi de tenter de symboliser mon expérience, lui injecter de la vie, la transcendant en nique à la destruction, comme le héros grec accablé par les dieux se dresse au centre de la tragédie antique.
Humaine, ironique, Marine Bureau Kohn, plasticienne, fait offrande de son crabe à sa lutte vitale, à ce qui nous concerne tous quand notre sort de mortel se rappelle à notre oubli. Elle évite tous les pièges : celui du message édifiant, de la plainte larmoyante et misérabiliste, de l’expression libératrice qui se moque de la qualité de son résultat.
Elle joue des bouchons plastiques de bouteilles d’eau qu’on l’oblige à boire après sa chimio pour en faire le sablier du temps qui « s’écoule », elle tisse les cheveux des autres pour en composer une tapisserie, elle compare sa tête à une coloquinte, elle place la photo plongeante de son crâne dans un nid comme un œuf à couver,
La Ligue contre le Cancer l’a exposée mais son travail mériterait d’être connu aussi dans le monde de l’art dont il retrouve une des fonctions primordiales de protestation de vie.
Association Nib’Art, Marville 24130 Prigorieux 05 53 61 39 83 ;
L'exposition dans les médias
Vendredi 22 février, France 5, Journal de la santé , entre 13h40 et 14h30 et entre 19h et 19h50
Mardi 26 février, France 3 Ile-de-France, au journal de 12h et au 19/20
Jeudi 28 février, vers 19h30, France 2 chronique Art de Daniel Schick dans "On a pas tout dit"
Mardi 4 mars Sur la nouvelle chaîne de Vivolta de Gildas.
L'expo est à la médiathèque de la cité des sciences à la Villette Paris jusqu'à fin mars.
C'est de l'arthérapie mais aussi de l'art plastique.
mercredi 13 février 2008
Alexandre Trauner exposition à la Galerie Berthet-Aittouarès du 13 mars au 19 avril 2008
exposition sur les oeuvres peintes du décorateur hongrois Alexandre Trauner. Seront présentées une cinquantaine de pièces réalisées dans le cadre des décors pour des films cultes tels que: Les enfants du paradis, Le jour se lève, l'Hôtel du Nord, Subway, Coup de Torchon.
Quai des brumes, La rue du Havre, 1938, Marcel Carné et Jacques Prévert, gouache, 56 X 77 cm
Pénétrer dans l’univers de Trauner demande un peu d’humilité, comme si l’approche de son œuvre devait se faire à la façon d’une démarche initiatique faite de degrés différents, trois marches à franchir, trois pas en direction d’un ailleurs vaste et multiple empli de poésie, de tendresse, d’invention.
Un premier pas nous projette dans le monde cinématographique : décors de film, maquettes illustrant des titres célèbres, réalisation d’une architecture éphémère qui sert l’histoire, qui l’habille dans le respect d’une ambiance, perfection du travail, souci du détail, trace du chemin parcouru pendant plus de cinquante ans avec les plus grands réalisateurs qui font partie de l’histoire du cinéma.
Faire un second pas, regarder de plus près, sortir des références filmiques, oublier un instant les acteurs, les metteurs en scène, se débarrasser du souvenir des histoires racontées sur pellicule : c’est découvrir la peinture de Trauner, forte et éclatante, servie par techniques diverses alliant l’aquarelle, la plume, l’huile, l’acrylique, la gouache…
Trauner est peintre, il l’a toujours été, chaque maquette vit comme une œuvre d’art à part entière sans besoin d’explication particulière, sa capacité à traiter le clair et l’obscur, l’incroyable dextérité qui lui permet de suggérer une situation par quelques taches de couleurs, sont le reflet du talent d’un homme qui n’a jamais abandonné sa vocation.
Trauner ne peint pas ce qu’il voit, il donne à voir une petite partie de son univers intérieur.
Il faut écouter Alexandre Trauner parler de son métier et de ses amis pour franchir la dernière marche, pour rencontrer l’homme, drôle, vif, curieux de tout, fidèle en amitié, posant un regard pétillant sur ce qui l’entoure, regard amusé qui semble souligner la relativité des choses sans pour autant manquer de respect ou d’humanisme.
Trau nous emmène en voyage, il nous escorte dans un chemin entre ombre et lumière, promenade exemplaire dans la créativité et l’imaginaire, promenade dans le temps entre le jour qui se lève et autour de minuit.
Patrick Sonnet.
Hôtel du Nord, 1938, Marcel Carné et henri Jeanson, 65 X 100 cm, gouache
Hôtel du Nord, Construction du canal, photographie d'A. Trauner
C’est pour peindre qu’Alexandre Trauner (1906-1993) arrive à Paris de sa Hongrie natale, en 1925.
Il va très vite rencontrer le monde du cinéma qu’il ne quittera plus. Hôtel du Nord , Quai des Brumes, les enfants du Paradis, les visiteurs du soir... jusqu’à Don Giovanni, Monsieur Klein, Coup de torchon, Tchao Pantin, Subway… 50 ans de décor et de rencontres avec Jacques Prévert, Marcel Carné, Jean-Paul Rappeneau, Bertrand Tavernier, Luc Besson, Claude Berri, Orson Welles, Billy Wilder, Howard Hawks, Joseph Losey, Anatole Litvak… Plus de 100 films, de 1934 à 1988 pour lesquels il obtient de nombreuses récompenses :
En 1960 Oscar du meilleur décor pour « the appartment » de Billy Wilder (1ère attribution à Hollywood d’un oscar pour un décorateur de cinéma)
En 1975, César pour « Monsieur Klein » de Joseph Losey
En 1978, César pour « Don Giovanni » de Joseph Losey
En 1983, grand prix national du cinéma.
En 1984, César pour « Subway » de Luc Besson
C’est encore en peintre qu’il conçoit ses décors à partir d’une composition structurée par juxtaposition de plans et répartition de la couleur, ceci avec un sens aigu du détail et une précision méticuleuse. De la fusion de ces deux éléments nait une poésie qui parcourt son oeuvre et lui donne un style unique. Les gouaches présentées ici ne sont pas des croquis ou des esquisses mais des oeuvres à part entière. Que les films soient en noir et blanc ou en couleur, ce que cherche Alexandre Trauner, c’est la lumière.
Est associée à cette présentation, une sélection de photographies de plateau.
Toutes ces oeuvres sont d’autant plus précieuses qu’elles sont le témoin d’un processus de création aujourd’hui révolu.
Vous pouvez consulter le site d’Alexandre Trauner :
www.lpce.com/trauner
Galerie Berthet-Aittouarès - 29 rue de Seine 75006 Paris
Tél : 01 43 26 53 09 - Fax : 01 43 26 96 66
http://www.galerie-ba.com/
Ouverture du mardi au samedi 11h-13h / 14h30-19h
Contact Michèle et Odile Aittouarès :
01 43 26 53 09 - 06 12 06 23 04
Far-right band in Hungary a symptom
Formed last year, the Hungarian Guard is the latest specimen of right-wing nationalism to make a comeback in Eastern Europe. Its appearance has alarmed the government, minority advocates and even a California congressman with Hungarian ties.
Lire l'article sur Los Angeles Times
Dans le même esprit pour les hungarophones voir cette vidéo sur le site HVG
Symptôme ? Gangrène ? Je ne sais comment appeler cela. Espérons que ce ne soit qu'un phénomène très marginal.
mardi 12 février 2008
Référendum en Hongrie sur fond de malaise économique
L'idée pourrait faire des émules ailleurs en Europe. Les Hongrois se prononceront le 9 mars par référendum sur deux réformes gouvernementales adoptées l'an dernier. Selon le projet soumis par l'opposition conservatrice (Fidesz, droite) et validé par le président de la République Laszlo Solyom, après avis favorable de la Cour constitutionnelle, les électeurs sont consultés sur deux grands thèmes populaires, les dépenses de santé et les frais d'inscription à l'université." Suite de l'article dans Le Figaro du 12 février 2008
Michel le Hongrois - Un poème de Sebastian Hayes en hommage à Michel Indali
Au prochain.. . Monsieur ? — Bonjour. — Bonjour à vous. Enfin, quel bruit !
Vous ne pouvez pas baissez le volume un peu derrière ? Merci.
Ces gens-là font presqu’ autant de vacarme maintenant qu’ils sont morts
Que lorsqu’ils vivaient. Á nous. C’est à propos de qui ? Michel.
Mais, monsieur, vous comprenez, il y a des milliers de Michels ici ;
Vous ne vous rappelez pas son nom de famille ? Indali.
Et sa provenance, son pays d’origine ? L’utopie.
Je regrette, il n’y a point de pays de ce nom inscrit
Parmi les états qui appartiennent aux Nations-Unis.
Elle n’y est pas encore. — Dans ce cas… — Essayez plutôt la Hongrie.
Ça au moins c’est un pays qu’on connaît… Mais non,
Je regrette, je vois personne du nom de Michel Indali inscrit
Dans les archives officiels de ce pays ni d’ailleurs
D’aucun des autres pays de l’Est — si vous voulez mon avis
Votre bonhomme n’a jamais existé. — Mais si,
Je l’ai connu moi-même. Mais comment ça se fait … ? Il s’est réfugié.
Ça s’explique. Dans quel pays? La France, vous dites? C’est vrai,
J’ai bien une mention d’un nommé Michel Indali :
Il a exposé au Salon de la Jeune Peinture à Paris
D’après ce qu’on dit, en mille neuf cents soixante- six — C’est lui ! —
Il s’est associé avec, parmi d’autres, un certain Olivier. O. Olivier
Qu’on connaît un peu mieux — C’était son meilleur ami.
Mais il n’y a pas eu tellement de suite… — C’est parce qu’il s’en est fi
De ce qu’il voyait à la longue comme tracasserie —
La peinture, vous voulez dire ? Pas tant ça, plutôt l’effort inouï
Qu’il fallait pour percer… D’accord, mais avec une telle philosophie,
On arrive à rien de nos jours, vous savez… Michel vous aurait dit
Que ce n’est pas le but de la vie d’arriver mais de vivre —
Laissons ces questions de côté. L’essentiel c’est que je retrouve la piste
De ce personnage quelque peu mystérieux, mystificateur aussi … Né à Budapest Sous le signe astrologique du bélier… père médecin généraliste… Il a dû
Être dans sa dix-septième année en cinquante-six et comme on sait
« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans »
La citation est de Rimbaud. — Je le savais — Il n’a pu donc s’empêcher
De se mêler des évènements — Naturellement ! — C’était en quelque sorte
La grande aventure… Drôle d’aventure ! — Mais si,
Dans les rues on jouait au cache-cache avec des blindés,
Et les barmans faisaient des cocktails fantastiques, car
« Sous les ponts de Budapest coule le Danube » —
Emportant des cadavres,
Tous ceux qui les ont vu s’en souviennent — Soit.
En tout cas pour notre protagoniste c’était la fin subite
De la vie peinarde, le repas du soir tout prêt, le lycée, la situation…
Mais Michel s’en foutait de tout ça— Est-ce bien vrai ?
En tout cas il a éprouvé le besoin impérieux
d‘un peu d’air frais donc il a échangé son pays natal devenu prison
pour l’ancienne prison devenu pays
où règnent à tout jamais la Liberté l’Égalité et la Fraternité
le voici à La Cimade où il se lie d’amitié avec un certain Toni
et fait le rencontre d’une physio Janine Maume destinée à être en quelque sorte
sa bonne fée et Mécène pendant plus de quarante ans qui doit être un record
le voici encore dans un grenier rue de Bruxelles
où il faisait du fromage en entourant du lait caillé (volé d’ailleurs)
dans du linge et avec la consigne achetait du pain
« Mais comment vous vivez alors ? » qu’on lui demande, et la réplique
« D’expédients » ensuite aux Beaux-Arts où il aurait utilisé sa bourse
pour inviter ses amis à aller écouter Brassens
et pendant tout ce temps-là il a su gagner
une certaine réputation comme peintre de promesse quelque peu surréaliste
Passons jusqu’à l’année mille neuf cents soixante-huit
un grand type maigre avec un nez proéminent monte à la télévision et déclare
« La réforme, oui, non à la chienlit » à quoi Michel :
« Non à la réforme, non à la demi-vie, vive la chienlit »
des manifs, des pavés, des matraquages, du gaz lacrymogène,
ça rappelait cinquante-six sauf que les chars y faisaient défaut….
puisque c’était encore une révolution manquée fallait changer de pays
une fois de plus, donc il s’est taillé dans la Libye on ne sait trop pourquoi
en compagnie de son épouse intrépide Catherine Mérier
un peu plus tard on retrouve sa trace dans le Midi
où il a vécu longtemps dans une borie préhistorique
près de Menerbes village enchanté et enchanteur du Lubéron
retenons comme amis de cette période Francisco, Pierre le Berger,
Pierre Souris, Thomas, Bob l’Anglais (l’auteur de ce récit) et comme amie
principale Marie-Jo… ensuite il s’est lié définitivement à l’aristocratie
en la personne de Geneviève de Brabant, pardon, de Baruelles
châteleine de Pernes-les-Fontaines…
Et la peinture pendant tout ce temps-là? Finie,
Il ne pouvait plus en être question, ça sentait le moisi
il se donnait un peu dans la bijouterie d’occasion avec comme joyaux
des cailloux ramassés sur la route et comme encadrement du fil de fer…
mais surtout pendant toute cette période il s’est taillé
une sacrée renommée comme gourou sans même s’être donné la peine
d’être allé en Inde la devise de son école étant « Pourquoi faire aujourd’hui
Ce qu’on pourrait aussi bien faire demain ? »
« T’es pas gourou, t’es plutôt kangaroo » qu’on lui dit et la réplique
« Quand le gourou te parle, il te met dans sa poche »
vint enfin Caromb et le théâtre de marionnettes
Le célèbre Cirque de Monsieur Rinaldi avec comme personnages
Nina, Rizotto, Yacinthe, Théo le Lion, Luigi et Buster,
l’homme qui faisait rire mais qui ne riait jamais…
Enfin comme épilogue inattendu le grand mur séparant l’est de l’ouest
tombe en miettes et c’est le retour au pays natal, même
à la maison de vacances idyllique de son enfance au bord du Danube
où il fait quelques excellentes aquarelles…
Tenez il se trouve que j’ai sous la main un enregistrement de lui
fait vers la fin de sa vie, vous voulez l’entendre ? — Bien sûr que oui !
« Les ans passent…. et
à la longue
tout se brouille
on confond
un fleuve avec un autre
une ville avec une autre
une personne avec une autre personne
qu’on a connu il y a une trentaine d’années
le mieux à faire c’est de passer ce qui reste de la vie à rêver
et tout ce qui aide
à cette fin honorable est le bienvenu
pourtant ce qui est difficile pour un rêveur assidu
et expérimenté comme je suis
n’est pas de se réveiller mais
de continuer à rêver
car c’est fatiguant le rêve
plus fatiguant que la vie
il y a dans l’univers du rêve tout autant
d’évènements que dans le vie de tous les jours
il y a des attentes des espoirs des rapprochements des extases
des trahisons des meurtrissures des défaillances parfois même des révolutions
seulement
il y a tout de même une grande différence, car
lorsqu’on rêve on ne peut pas s’endormir
quand on a fait du trapèze mental pendant si longtemps
quand on a sauté autant de fois qu’a sauté la belle Nina
le moment vient où on ne veut plus sauter
d’une corde à une autre
d’une ville à une autre
d’un rêve à un autre
et tout se confond
tout se brouille
le bien et le mal
le beau et le laid
le vrai et le faux
dans l’hyper-rêve continu qui ne s’arrêtera jamais
mais dans le Grand Rêve tout est un
Catherine — Marie-Jo — Inger — Vava — Annick
Budapest — Paris — Avignon — Menerbes — Saint Pons— Les Bas Oliviers Rustrel Caromb —Avignon encore
sous les ponts de Budapest coule la Seine
et sous le pont Mirabeau on y danse
et on finit par bien s’apercevoir qu’on est tous des marionnettes
au Grand Cirque de Monsieur Rinaldi dit Grosso Modo
c’est-à-dire qu’on est tous
issus de la tête d’un personnage qui n’a jamais existé
parce que
je l’ai inventé moi-même….. »
lundi 11 février 2008
Retour sur la semaine du film hongrois
...L'intérêt du public a été vif ; plus de 28.000 billets ont été vendus à l'avance et de nombreuses projections ont été reprises. Dans les cinémas de Budapest et dans cinq villes de province le choix était possible entre plusieurs genres : du dessin animé au documentaire créatif.L'atout de ce festival est la spontanéité dont il ne s'est pas départi, il arrive souvent que le spectateur prenne son café à côté de Miklós Jancsó par exemple, ou en compagnie d'autres "géants" du cinéma hongrois. C'est dommage que l'événement ne soit qu'annuel…"
Extrait d'un article paru sur Lepetitjournal.com
Pour un vrai « Collegium Hungaricum » à Paris
En 1998, un certain nombre d’associations hongroises se sont inquiétées du sort du « Magyar Ház » (Maison hongroise). Aujourd’hui cette maison fait l’objet de nouvelles évolutions. Ceux qui lisent les communications des « Mardis hongrois de Paris», souvent des jeunes étudiants en recherche d’un logement, se doivent d’être informés de ces évolutions.
Pour un vrai « Collegium Hungaricum » à Paris
Selon un article de Népszabadság daté du 7 janvier 2008, les bureaux de l’ambassade hongroise quittent enfin, après dix ans d’occupation « provisoire », les locaux de l’ancienne « Maison Hongroise » située dans le 15ème arrondissement de Paris.
Cette « Maison Hongroise » a une histoire prestigieuse. Fondée il y a presque 80 ans pendant le ministère de Klebesberg, avec l’aide financière de l’émigration hongroise, son objectif était de servir la culture hongroise auprès des ressortissants hongrois vivant à Paris mais aussi d’accueillir des écrivains, artistes et scientifiques hongrois de passage en France.
En 1998 le ministère des affaires étrangères et le ministère de la culture ont décidé d’investir 180 millions de forints pour rénover l’immeuble et le convertir en «Collegium Hungaricum». Dix chambres doubles ont été aménagées, avec salle de bains, dotées de terminaux internet, pour pourvoir héberger 20 boursiers venant de Hongrie pour perfectionner en France leurs connaissances acquises dans des universités hongroises.
Les travaux terminés, le projet n’a pas pu se concrétiser, car l’ambassadeur de l’époque avait décidé d’occuper les locaux autrement, privant ainsi dix ans durant 200 jeunes d’une expérience unique.
Le soulagement ressenti en apprenant qu’enfin, après 10 ans d’occupation « provisoire » l’ambassade quitte les lieux ouvrant ainsi la possibilité de restituer ce lieu à sa vocation initiale fut de courte durée. Selon une information parue dans le numéro du 10 février du même Népszabadság, de nouveaux travaux sont en perspective : afin de faire des économies de loyer, le futur « Collegium Hungaricum » serait transformé en quatre appartements de fonction pour le personnel de l’ambassade. Ainsi on privera encore une fois une partie importante de la jeunesse hongroise de la possibilité de séjourner à Paris, d’avoir une perspective d’épanouissement et d’apprentissage qui à long terme apporterait bien plus à la nation hongroise que les loyers épargnés.
Des réponses évasives sont avancées : d’autres solutions existent pour les boursiers, telles que des hébergements possibles à la Cité Universitaire, logements supplémentaires dans le cadre de l’échange d’étudiants Pécs-Paris, etc. Ces solutions sont théoriques et risquent de ne pas se concrétiser. En revanche, les locaux du 15ème arrondissement sont prêts à accueillir dès la prochaine rentrée universitaire les étudiants venus de Hongrie.
Les réactions des lecteurs de ce blog nous intéressent! Ecrivez-nous à mardishongrois@gmail.com
samedi 9 février 2008
Héritage en travaux : le sort du quartier juif de Budapest
Les événements ont pris cette tournure inattendue après que le maire de l’arrondissement, György Hunvald, a signalé en 2007 au quotidien Magyar Hírlap qu’il n’envisageait pas l’interdiction de transformations architecturales dans le quartier. Pourquoi Hunvald a-t-il soudain découvert les valeurs des rues de l’arrondissement, se demande-t-on aujourd’hui ?
Extrait d'un article paru le 8 février 2008 dans le Journal Français de Budapest
On a retrouvé les négatifs de Robert Capa
Néanmoins, elles ont été retrouvées récemment et viennent d’arriver à l’International Center of Photography à Manhattan, créé par le frère de Robert Capa, Cornell.
On peut maintenant espérer les voir dans un futur proche. Comme certaines de photos de Capa ont été parmi les plus influentes du 20e siècle, voilà un véritable bonheur de la préservation de notre culture. Source Roumazeilles.net
vendredi 8 février 2008
«Souvenirs curieux d'une espèce de Hongrois», par Georges Walter
...
Né à Budapest en 1921, ayant grandi à Nice, cette «espèce de Hongrois», comme l'appela un jour un cacique du «Figaro», a tout fait - y compris l'horloger, comme son père. Il a travaillé pour les services d'information de l'armée américaine, été politologue sur RTL, chroniqueur judiciaire sur France-Inter, grand reporter pour «l'Express», critique littéraire au «Figaro», et il a même présenté le journal télévisé de la première chaîne au début des années 1970. Il a connu la guerre du Vietnam, l'indépendance de l'Algérie, la dictature des colonels grecs, l'entrée des chars russes dans Budapest, l'Amérique de Nixon et la Chine de Mao...
Mais la seule et unique passion de Georges Walter, c'est la littérature. Des «Enfants d'Attila» à «Sous le règne de Magog», des «Vols de Vanessa» a «Wingapoh! Captain Smith», d'«Enquête sur Edgar Allan Poe» aux «Pleurs de Babel», Walter est un formidable romancier d'aventures, un infatigable chasseur de trésors, un rêveur d'Amérique qui peint à fresque."
Jérôme Garcin
Extraits d'un article paru dans BiblioObs.com
«Souvenirs curieux d'une espèce de Hongrois», par Georges Walter, Tallandier, 690 p., 29 euros (en librairie le 14 février).
Le Kultiplex, un centre dédié à la culture alternative situé au centre de Budapest, devrait devenir un complexe hôtelier.
Le Kultiplex, un centre dédié à la culture alternative situé au centre de Budapest, devrait devenir un complexe hôtelier. En dépit du succès de cette forme de culture, le quotidien considère qu'elle fait l'objet d'un certain mépris. "Sous certains aspects, sa situation s'est aggravée depuis les années 1980. Ses centres d'exposition ont dû fermer leurs portes ou sont au plus mal. Mais le plus regrettable, c'est que ce lieu ne semble intéresser personne aujourd'hui. Même l'ancien activiste 'underground' Gábor Demszky, l'actuel maire de Budapest, ne semble pas s'occuper du mouvement 'underground'. Seul 'l'overground', c'est-à-dire les terrains constructibles, semble trouver grâce à ses yeux. L'existence d'une culture dite 'libre', vierge de toute influence politique, ne soulève pas l'enthousiasme des politiciens. C'est pourquoi cette lutte contre la cupidité des élites politiques ne laisse entrevoir guère plus d'espoir que celle que nous avons menée contre le Parti [communiste]. Toutefois, rien n'est encore interdit, au moins en théorie." Magyar Hirlap
Source Courrier International du 8 février 2008
Lors d'une conférence de presse donnée le 7 février après-midi, Tibor Bakács a déclaré qu'une vague de protestation allait démarrer de la part des associations contre la fermeture du Kultiplex de Budapest, si d'ici la fin du mois ils n'obtenaient pas une nouvelle implantation pour les participants de cette structure...
L'association ÓVÁS! a pris aussi cet immeuble sous sa protection. Selon eux, "il s'agit vraisemblablement de l'un des derniers immeubles de style Bauhaus des années 30, qui remplit un rôle culturel important depuis plusieurs décades, sa sauvegarde du point de vue de la société est vraiment important. Le Kultiplex représente un lieu de rencontre et de convivialité important de la culture alternative, ou si on veut un lieu culte", écrivent-ils."
Ma délutáni sajtótájékoztatóján Bakács Tibor Settenkedő bejelentette, hogy a budapesti Kultiplex bezárása ellen civil tiltakozási hullám veszi kezdetét, ha a hónap végégig nem kap új helyet az itt működő közösség...
A házat védelmébe vette az ÓVÁS! Egyesület is. Szerintük az épület „valószínűleg az egyik utolsó, 30-as évekbeli Bauhaus épület, amely évtizedek óta fontos kulturális szerepet tölt be, megőrzése közösségi szempontból fontos igazán. A Kultiplex egy szubkultúra fontos találkozási, közösségi tere, ha úgy tetszik, kultikus hely", írják.
Voir l'article complet en hongrois paru dans Népszabadság du 7 février 2008
jeudi 7 février 2008
Le film hongrois au seuil de la résistance
Pour développer la production, la Hongrie - disposait depuis un an d’une loi d’aide relativement complexe, qu’on résumera en disant que 20 % de l’argent étranger investi sur place pouvait être récupéré par le biais d’une fiscalité favorable. Il s’agissait d’attirer les tournages des grosses productions, promptes à comparer les devis venant des différentes capitales de l’est de l’Europe. Cette loi vient d’être retoquée par l’Union européenne, qui accuse la Hongrie de fausser la libre concurrence du marché...
Aujourd’hui, le cinéma hongrois est encore riche. Il l’est d’abord par la variété des modes opératoires de sa création. Parmi les trois cent quatre vingt-sept titres présentés lors de cette 39e Semaine, on trouve des longs métrages de fiction (dix-huit pour la seule compétition), des longs métrages documentaires, des courts, de l’animation, de l’expérimental, des films pédagogiques, des essais, de tout, quoi. Mais ce cinéma est aussi riche de propositions esthétiques qui, qu’on les trouve ou pas abouties - ce qui est secondaire (encore faut-il d’abord qu’elles existent) -, ne se rencontrent pas ailleurs." Extrait d'un article de l'Humanité du 6 février 2008 signé Jean Roy
Kroum l'ectoplasme de Hanoukh Levin
C'est KROUM L'ECTOPLASME de Hanoukh Levin, une création de Théâtre du Frêne.
On joue deux dates pas loin de Paris:
Le samedi 9 Février à 20h au Pôle Culturel d'Alfortville
Parvis des Arts 94140 Alfortville
Métro ligne 8, Ecole Vétérinaire de Maison Alfort , bus 103 direction Rungis-Marché, descendre à Mairie d'Alforville, descendre la rue Franceschi
Le vendredi 22 Février à 20h 30 au Théâtre de Bergeries
5 , rue Jean Jaurès 93130 Noisy le Sec
RER E, dir Chelles ou Villiers sur Marne, 12 min de la Gare Saint Lazare
ou bus 105 à partir de la Porte des Lilas
prendre la rue Jean Jaurès jusqu'au théâtre.
mercredi 6 février 2008
3ème jour de grève dans les chemins de fer en Hongrie
Harmadik napja tart a vasúti dolgozók sztrájkja, miután kedden sem született megállapodás a MÁV-társaságok és a Vasúti Dolgozók Szabad Szakszervezete között.
Source HVG.HU
Référendum le 9 mars 2008 en Hongrie
M. KAVAI (www.lepetitjournal.com - Budapest) mercredi 6 février 2008
Soirée des Mardis hongrois de Paris du 5 février 2008 - Les photos
Le calendrier des prochaines soirées et les photos sont visibles sur le site http://monsite.orange.fr/mardishongrois/
Budapest se fait des films
Le film "Le Sablier" nous emmène sur les traces du grand écrivain yougoslave Danilo Kis, né d’un père juif hongrois et d’une mère monténégrine orthodoxe, en Voïvodine (Serbie). Adaptation du roman de Kis, "Le Sablier" est largement autobiographique. On y voit un jeune écrivain (Kis) à la recherche de l’histoire de son père, déporté de Voïvodine et disparu dans les camps de la mort. Tourné en noir et blanc, avec les images pures et sobres de Gergely Poharnok, le film transmet avec talent le souffle de l’écriture de Kis. Entre souvenirs de famille et fragments d’une époque, Kis a créé le personnage d’un enfant. Ballotté par la guerre et la nécessité de survivre, l’enfant rêveur refait le monde à sa manière, un monde instable et éphémère qui peut s’écouler en un instant, comme un sablier..." La suite de l'article de Katia Dorian sur Rue89.com