"Rechnitz : ce nom d'un village du Burgenland, où les terres à peine vallonnées touchent la plaine hongroise, occupe une place particulière dans la mémoire tourmentée de l'Autriche. Il est devenu synonyme de déni et de silence.
Dans la nuit du 24 mars 1945, peu avant l'arrivée des troupes soviétiques, lors d'une fête à laquelle participait la nomenklatura locale du régime nazi, au moins cent quatre-vingts juifs hongrois - contraints de travailler à une dérisoire fortification de la frontière du Reich - y furent massacrés par un groupe d'invités auxquels on avait distribué des armes. Cette tuerie sur ordre ne fut pas un cas isolé dans la région, où les autorités allemandes aux abois achevaient les prisonniers trop épuisés pour marcher." La suite sur lemonde.fr
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