"par Paul Gradvohl, Historien, maître de conférence à l'université Nancy-II
Contrairement aux apparences, l'impasse démocratique à Budapest n'est pas qu'une affaire hongroise. Les événements en cours en Hongrie représentent une sorte de concentré de tendances partout à l'oeuvre en Europe, des Flandres à la Lituanie et à l'Italie. Partout on retrouve les mêmes arguments selon lesquels seuls les partisans d'une approche nationale seraient les authentiques défenseurs de la démocratie, de Margaret Thatcher à Viktor Orban en passant par Jean-Pierre Chevènement ou Silvio Berlusconi.
L'Europe, elle, serait le bras armé d'une internationale à visée impérialiste (qui inclut la Chine et d'autres pays émergents). Revendiquer la liberté de la presse, le respect de règles communes, l'interdiction de tout contrôle des médias par l'Etat, l'indépendance de la justice par rapport au pouvoir politique, tout cela relèverait d'une ingérence intolérable dans les affaires intérieures ! Le cas hongrois vient nous rappeler qu'à force de renoncements aux principes, la démocratie, même sous sa forme minimale d'alternance résultant d'élections libres, finit par s'éteindre." La suite sur lemonde.fr
jeudi 12 janvier 2012
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