« La Hongrie a apporté des modifications majeures à sa législation après une consultation publique minimale et sans prendre suffisamment en compte les principes essentiels des droits de l'homme. Des décisions récentes portant atteinte à l'indépendance du pouvoir judiciaire, à la liberté d'expression et à la liberté de religion suscitent de vives inquiétudes », a déclaré le Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, en publiant aujourd'hui une lettre adressée au ministre hongrois des Affaires étrangères au sujet de la nouvelle loi sur le droit à la liberté de conscience et de religion, qui prive de nombreuses confessions religieuses de leur statut d'Eglise.
Les communautés religieuses non reconnues sont privées des droits et des privilèges dont elles jouissaient auparavant en Hongrie et se heurtent à d'importants obstacles juridiques et procéduraux lorsqu'elles tentent d'obtenir à nouveau le statut d'Eglise. Bien que le gouvernement ait répondu à la lettre, le Commissaire demeure préoccupé. « Le Parlement décidera désormais si une confession mérite d'être reconnue ou non. Cette procédure, qui habilite un organe politique à se prononcer sur la légitimité de convictions religieuses, n'est pas compatible avec le devoir de neutralité et d'impartialité de l'Etat », estime le Commissaire." La suite sur newspress.fr
vendredi 13 janvier 2012
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