"Récit - Aux anges après la réélection de Donald Trump, Viktor Orbán accueillait les dirigeants européens pendant deux jours dans la capitale hongroise. Olaf Scholz affaibli, Emmanuel Macron a tenté d’imposer son leadership.
La rumeur frémissait jeudi à Budapest, relayée par la presse hongroise : et si Viktor Orbán profitait du dîner des « Vingt-Sept », organisé dans le somptueux Parlement de Budapest, pour inviter Donald Trump en visioconférence ? Cette irruption entre la poire et le fromage n’a finalement pas eu lieu, mais l’ex-futur président américain a occupé tous les esprits. Et tout au long de ces deux jours de sommet à domicile, le Premier ministre hongrois a affiché sa décontraction dans les couloirs de la Puskás Arena, le stade national flambant neuf où il invitait tous les dirigeants d’Europe ces 7 et 8 novembre – un « événement sans précédent pour la diplomatie hongroise » comme il l’a répété à l’envi.
Car sur la scène mondiale, tout va bien ou presque pour le leader populiste, qui a pu pleinement profiter de sa présidence tournante du Conseil de l’Union européenne (entre juillet et décembre) pour s’imposer plus encore comme la figure incontournable de la droite radicale européenne. La réélection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis, le 5 novembre, est à la fois une victoire pour ses idées et pour sa stature internationale : Orbán est le seul chef d’Etat étranger que Donald Trump avait mentionné – pour l’encenser – lors de son débat présidentiel début septembre." La suite sur nouvelobs.com
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