vendredi 8 novembre 2024

Au Parlement européen, l’approbation du commissaire hongrois, Oliver Varhelyi, ajournée à sa première audition

"Le commissaire, désigné par le premier ministre hongrois, Viktor Orban, pour prendre en charge le dossier de la santé et du bien-être animal, n’a pas convaincu suffisamment de députés. Il devra franchir une nouvelle évaluation, lundi 11 novembre. 

Avec les élections américaines et le retour triomphal de Donald Trump à la Maison Blanche, les auditions parlementaires des futurs commissaires européens, qui ont lieu depuis lundi 4 novembre à Bruxelles, sont passées totalement inaperçues. Les eurodéputés ont néanmoins déjà entendu et confirmé quinze des vingt-six commissaires qui constitueront le collège de la seconde Commission présidée par Ursula von der Leyen.

Le Hongrois Oliver Varhelyi n’a pas obtenu d’emblée le feu vert des députés, mercredi soir 6 novembre. Désigné par le premier ministre nationaliste hongrois, Viktor Orban, fondateur du groupe d’extrême droite Patriotes pour l’Europe – présidé par Jordan Bardella, dirigeant du Rassemblement national –, pour le poste de commissaire à la santé et au bien être animal, il n’a pas réuni les deux tiers des voix des membres des commissions santé et agriculture du Parlement, nécessaires pour être confirmé. Cependant, ses opposants n’ont pas réussi à réunir non plus les deux tiers des voix pour l’éliminer. Il devra donc répondre à des questions écrites avant que les députés réexaminent sa candidature à partir de lundi 11 novembre.

A la veille de la réunion de la Communauté politique européenne, puis du conseil européen informel, organisés à Budapest par le premier ministre hongrois, jeudi 7 et vendredi 8 novembre, les groupes libéraux, socialistes, écologistes et de la gauche radicale entendaient envoyer un signal politique clair à Viktor Orban, le premier soutien européen de Donald Trump. Ils ne veulent pas de ce candidat, même si le portefeuille de la santé et du bien être animal reste relativement modeste et doté d’un budget très faible, comparé au poste de commissaire en charge de la politique de voisinage et de l’élargissement, que M. Varhelyi occupait depuis 2019." La suite sur lemonde.fr (article payant)

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