vendredi 30 avril 2010
Hongrie : hausse du chômage à 11,8% sur la période janvier-mars
En 2009, ce chiffre avait été de 9,7% sur cette même période." Suite de l'article sur lesechos.fr
jeudi 29 avril 2010
L'ambassadeur de Palestine se désolidarise du Jobbik - A palesztin nagykövet elhatárolódik a Jobbiktól
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"Rasszistákkal nem akarunk partneri viszonyba kerülni” – jelentette ki Ahmed Abdelrazek , a Palesztin Állam budapesti nagykövete a Szombat munkatársának, visszautasítva a Jobbik felajánlkozását, miszerint támogatják a palesztinok Izrael elleni harcát.
A Palesztin Állam rendkívüli és meghatalmazott budapesti nagykövetével interjú jelent meg a Szombat című folyóirat áprilisi számában.
Ahmed Abdelrazek
A nagykövet, aki 2006-tól tölti be ezt a pozíciót, kijelentette: nem fogadják el a szélsőjobboldal pro-palesztin és Izrael-ellenes felkínálkozását és a velük való kapcsolat létrehozását, akár Magyarországon, akár másutt a világon.
„Hiszen a szélsőjobboldali ideológia és a rasszizmus nem csak a zsidók, hanem az arabok és az iszlám ellen is szól. Rasszistákkal nem akarunk partneri viszonyba kerülni" - mondta a lapnak a nagykövet." Source hvg.hu
Hongrie: le forint et la Bourse en recul à cause de la crise en Grèce
"La devise hongroise, le forint, a reculé mercredi à 270 forints pour un euro à 12h45 locales (10h45 GMT) contre 267 HUF/EUR mardi soir et 263 HUF/EUR lundi dans la journée à cause de la crise grecque et ses conséquences pour les pays émergeants.
Dans la matinée la devise magyare était tombée jusqu'à 272 forints pour un euro, secouée par la dégradation de la notation de la note de crédit de la Grèce par Standard and Poor's...
...Le nouveau gouvernement, qui doit être formé prochainement par le chef de l'opposition de droite du Fidesz, Viktor Orban, grand vainqueur des élections législatives des 11 et 25 avril derniers, restera, lui aussi, sous la surveillance étroite du FMI et de l'UE." Extraits d'un article paru dans lepoint.fr
mercredi 28 avril 2010
Biographie : La revanche de Viktor
Frank Zappa est en Hongrie
Frank Zappa est à Püspökladány entre collines et marais de la grande plaine hongroise. Cette information nous est révélée par le très sérieux service de cartographie de Google Earth que je vous invite à consulter sans plus tarder : 47°20′42″ N – 21°6′50″ E, 3 kilomètres au nord de Püspökladány.
Ok Google, plus qu’à nous révéler où sont Janis et John et, promis, on envisagera une réconciliation. Source : moteurzine.com
Selon d'autres sources starwizz.com ce serait le visage du Christ
Viktor Orbán et le boomerang de l’extrême-droite
mardi 27 avril 2010
Dans Newsweek : "L’Europe et la nouvelle politique de la peur"
Il existe en Europe une nouvelle ligne de fracture. Ce n’est plus un rideau de fer, mais une intolérance radicale, celle d’une certaine classe politique qui de nouveau choisit d’attribuer aux minorités la responsabilité des malheurs qui accablent leurs pays. En Europe de l’Ouest, ce sont les Musulmans. En Europe de l’Est, ce sont les Juifs, les Roms, ou les homosexuels. Aux Pays-Bas, le parti de Geert Wilders a grimpé dans l’opinion jusqu’à remporter en mars les élections sur un programme populiste anti-Musulman et anti-Coran. En Hongrie, le parti Fidesz a fait un joli score lors des dernières élections avec ses attaques sur le "grand capital juif… qui vise à dévorer le monde entier". À la droite du Fidesz, on trouve un parti ouvertement antisémite, le Jobbik, qui est à deux sièges des Socialistes. Ses leaders ont fait part de leur intention d’entrer au parlement à Budapest vêtus de l’uniforme néonazi de la Garde Hongroise d’avant-guerre." nouvelobs.com
lundi 26 avril 2010
La littérature hongroise contemporaine : conférence d'Ibolya Virág le 6 mai 2010 à Toulouse
Avec la Mairie de Toulouse et
l’Association Franco-Hongroise Midi Pyrénées et la Société de Géographie de Toulouse
LA LITTERATURE HONGROISE CONTEMPORAINE
à travers le parcours d'éditrice d'Ibolya Virág
Conférence d’ Ibolya VIRÁG
Traductrice et Éditrice
Depuis vingt cinq ans Ibolya Virág se consacre à la découverte de grands auteurs hongrois classiques ou contemporains
Elle parlera notamment de Sándor Márai, Péter Esterházy, Dezsö Kosztolányi, Lajos Grendel et de manière générale de leur réception en France.
Hotel d’Assézat - 7 place d’Assézat/rue de Metz
Entrée libre
Association Franco-Hongroise Midi Pyrénées chez Madame Pourtet-Gráczki Timea
34 avenue Jules Julien Toulouse Tel 06 64 19 28 71
"Quatre photographes hongrois" Auditorium du Lycée des Arènes mardi 4 mai 2010 à 17h30à Toulouse
Avec la Mairie de Toulouse et
l’Association Franco-Hongroise Midi Pyrénées et le Lycée des Arènes
Semaine de l’Europe
La Mairie de Toulouse,
l’Association Franco-Hongroise Midi Pyrénées et
le Lycée des Arènes
vous invitent
Découverte par Dominique Roux Enseignant en Histoire de la Photographie Responsable du Centre de Documentation du Château d’Eau de « Quatre photographes hongrois » avec commentaire de leurs images
ses photos subjectives nourries par
de petites histoires lyriques, des
situations étranges, des espaces
humanisés qui lui ont apporté le
succès…
László Moholy-Nagy (1895-1946) ...
son parcours est
singulier : du débutant d'avant garde
se risquant à la poésie et à
la peinture, à l'artiste influent,
au maître incontesté de la
photographie des objets ...
Robert Capa (1913 - 1954) ...
il inscrit son nom dans l'histoire de la photographie grâce
à ses photos de la guerre d’Espagne, de la
2e` Guerre Mondiale et du Viet-Nam, ainsi
que des photos de Chine …
Brassaï (1899-1984) ...
il réussit à saisir
en à peine quelques années, l'essence du
Paris mondain, nocturne, comme
personne ne l'avait fait depuis Toulouse-
Lautrec. . .
Association Franco-Hongroise Midi Pyrénées chez Madame Pourtet-Gráczki Timea
34 avenue Jules Julien Toulouse Tel 06 64 19 28 71
Concert d'Izabella Horváth et László Pólus à Toulouse le 3 mai 2010 à 20 h
Avec la Mairie de Toulouse et
l’Association Franco-Hongroise Midi Pyrénées.
RECITAL PIANO-VIOLONCELLE
Izabella Horváth et László Pólus,
Pianiste-concertiste et Premier Violoncelle de l’Opéra National de Hongrie
Lundi 3 Mai à 20 heures
Eglise du Gésu - 22 bis Rue des Fleurs
TOULOUSE
Ludwig van Beethoven : Sonate op.69 pour piano et violoncelle (1808)
Franz Liszt : La lugubre gondola (1882)
Béla Bartók : Première Rhapsodie pour violoncelle et piano (1928)
Johannes BRAHMS : Sonate op.99 pour piano et violoncelle (1886)
34 avenue Jules Julien Toulouse Tel 06 64 19 28 71
Hongrie : Orbán sur orbite
Versatile mais obstiné, le chef de la droite populiste a remporté les élections d’hier.
Par FLORENCE LA BRUYÈRE
"C’est un retour triomphal. Après huit ans passés dans l’opposition, Viktor Orbán, le chef de la droite populiste hongroise, a remporté hier une victoire écrasante aux élections avec son parti, le Fidesz (Fédération des jeunes démocrates). Cet ancien dissident, qui fêtera ses 47 ans le mois prochain, retrouve un fauteuil de Premier ministre occupé de 1998 à 2002. Une victoire de l’obstination.
Orange. En 1989, cet étudiant opposant au régime est le premier à réclamer ouvertement le départ des troupes russes du pays. Déjà, il est dévoré d’ambition. «En 1989, j’ai vu arriver ce jeune homme qui m’a dit : "je veux être Premier ministre"», se souvient l’historien Pierre Kende. Elus au premier Parlement libre, en 1990, les 21 députés du Fidesz sont jeunes, anticonservateurs, et frais comme l’orange, leur emblème - choisi en référence à une comédie culte sur l’absurdité du régime stalinien, qui voulait faire pousser des oranges en Hongrie. Orbán est alors un politicien moderne, ouvert au monde, anticlérical. Il comprend vite que son parti a peu de chances de survivre en restant à gauche ou au centre, car la place est prise. En 1993, il met la barre à droite pour construire un parti conservateur sur le modèle de la CDU allemande. En 1998, il récolte les fruits de ses efforts : allié au parti populiste des petits propriétaires, le Fidesz gagne les élections. A 35 ans, Orbán est le plus jeune Premier ministre de l’histoire hongroise." La suite de l'article sur liberation.fr
Hongrie : le nouveau Premier ministre, Viktor Orban
Un parcours presque sans faute.
Il est celui qui incarne la droite hongroise depuis 20 ans. C'est tout dire. A l'âge de 25 ans, il fonde avec d'autres étudiants le Fidesz, à l'époque situé plutôt au centre. La place étant déjà plus ou moins prise par les socialistes sauce sociaux-démocrates, anciennement communistes, il oriente peu à peu son parti vers la droite non pas libérale, le thème est déjà pris par justement les socialistes sociaux-démocrates, mais vers une idéologie plus conservatrice tant politique qu'économique sur fond anti-mondialiste et nationaliste." La suite de l'article sur podcastjournal.net
Continuité politique ...? le retour de Janos Martonyi aux Affaires étrangères
Grand francophone – comme sa sœur Eva d'ailleurs, spécialiste de Honoré de Balzac – il est l'un des dirigeants du cabinet d'avocats Baker et McKenzie qui a pignon sur la prestigieuse avenue Andrassy à Budapest, maison dont est d'ailleurs aussi issue l'actuelle ministre française de l'Économie, Christine Lagarde. Ne doutons pas que ces ministres auront plaisir à se revoir. Une belle carrière qui jusque là n'a été entachée que par les révélations d'un journaliste hongrois qui a accusé Janos Martonyi d'avoir été un informateur des services secrets. L'affaire n'a pas fait grand bruit dans les médias et le ministre des Affaires étrangères a reconnu avoir rédigé des rapports suite à ses déplacements en Occident mais «sans que cela ne porte préjudice à personne». Janos Martonyi est loin d'être le seul dans le monde politique, à avoir jouer un rôle plus ou moins important au sein des services secrets en Hongrie."La suite de l'article sur podcastjournal.net
Hongrie: victoire écrasante de l'opposition de centre-droit aux législatives
Après dépouillement de 98,1% des bulletins, le Fidesz de l'ancien et futur Premier ministre Viktor Orban détient d'après les projections 263 des 386 sièges, soit cinq de plus que les deux tiers (258).
"Aujourd'hui, une révolution a eu lieu dans les isoloirs", a déclaré M. Orban. "Les Hongrois ont prouvé qu'on a raison de croire dans la démocratie parce que (...) nous pouvons accomplir les changements de grande envergure qu'autrefois seules les révolutions permettaient", a-t-il ajouté alors que la foule se rassemblait dans le centre de Budapest pour célébrer la victoire." La suite de l'article sur nouvelobs.com
dimanche 25 avril 2010
Élections législatives en Hongrie : second tour, les premiers sondages
A Szonda Ipsos mandátumbecslése alapján a Fidesz-KDNP 264 helyet szerez az új parlamentben, így kétharmados többsége lesz. Az MSZP 58, a Jobbik 48, az LMP 16 képviselőt küldhet az Országgyűlésbe az intézet szerint.
Source hvg.hu
jeudi 22 avril 2010
Analyse politique de Thomas Schreiber
par Thomas Schreiber, journaliste et spécialiste de l'Europe centrale, le 20 avril, 5 jours avant le second tour des élections législatives.
Alors que le parti de la droite conservatrice, le FIDESZ, a déjà remporté la majorité des sièges au premièr tour, quel est son objectif pour le deuxième tour des législatives du 25 avril ?
Son objectif prioritaire, qui a toujours été le même depuis le début de la campagne électorale, est d’obtenir les deux tiers des suffrages. Seuil qui permet de procéder à des changements constitutionnels. Or Viktor Orban, le leader du FIDESZ, a des projets de réformes, tels que la réduction du nombre de députés et le renforcement des pouvoirs du président.
Alors que la Hongrie fonctionne comme l’Allemagne avec un pouvoir parlementaire fort, la droite souhaite présidentialiser le système à l’instar de la France. En fait, Viktor Orban aimerait devenir une sorte de Sarkozy." La suite de l'article sur tv5.org
mercredi 21 avril 2010
Les minorités resurgissent comme par magie
mardi 20 avril 2010
Collage littéraire : Péter Esterházy accusé de plagiat
"L’un des écrivains contemporains hongrois les plus reconnus au niveau international, Péter Esterházy, est accusé de “s’être paré des plumes du paon” dans son œuvre la plus célebre, Harmonia Caelestis.
Un écrivain allemand, Sigfrid Gauch, accuse Péter Esterházy d’avoir repris sans sa permission des chapitres entiers de son roman Vaterspuren dans le roman le plus célèbre de l’écrivain hongrois sur l’histoire de sa famille, Harmonia Caelestis, publié en 2000. Outre Gauch, Esterházy a également utilisé des textes de plusieurs auteurs américains, allemands et hongrois. Ces accusations, formulées pour la première fois il y a 9 ans, ont été reprises par Gauch à l’occasion d’un débat sur un récent scandale de plagiat dont la jeune écrivaine de 17 ans, Helene Hegemann, en lice pour le prix littéraire de Lepizig cette année pour son nouveau livre Axolotl Roadkill, était l’auteure." La suite de l'article sur le Journal francophone de BudapestQuelle politique étrangère pour la Hongrie du Fidesz?
La politique extérieure hongroise devrait en tout logique servir d'exutoire à une situation domestique complexe. L'enjeu est néanmoins crucial puisque la Hongrie, pays incontournable en Europe centrale, doit faire face à de nombreux défis dans ses relations avec l'étranger." La suite de l'article sur le Journal francophone de Budapest
La comtesse
Il y eut une époque (au début des années 70 précisément) où les films s'inspirant de la légende de la comtesse Bathory, meurtrière hongroise qui aurait mutilé près de 600 vierges pour en récolter le sang qu'elle croyait élixir de jouvence, fleurissaient sur les écrans. On a ainsi eu droit au film bis du Belge Harry Kumel (Les Lèvres rouges, poilant au second degré mais bénéficiant tout de même de la présence de l'envoutante et magnifique Delphine Seyrig), le Comtesse Dracula de Peter Sasdy produit par la Hammer (sympathique mais pas effrayant pour deux sous) et le segment des Contes immoraux de Walerian Borowczyk dans lequel Paloma Picasso (la fille de Pablo) s'enduisait sensuellement du sang de ses victimes. Après trois décennies de trêve, le sujet revient à la mode en France (avec ce film dont Julie Delpy baladait l'idée depuis une dizaine d'années) mais aussi en République tchèque (le Bathory du Slovaque Juraj Jakubisko aperçu lors du dernier Marché du Film de Cannes mais jamais distribué sur nos écrans) ou encore en Autriche (un énième film sur le sujet serait en préparation avec Tilda Swinton et Isabelle Huppert). Pour son troisième long métrage après Looking for Jimmy et 2 Days in Paris, Julie Delpy choisit donc de s'intéresser au cas de cette comtesse sanguinaire mais dans une optique singulière, le drame romantique et passionnel." La suite de l'article sur cinema-france.com
samedi 17 avril 2010
Nuage de cendres: espace aérien hongrois fermé à partir de vendredi 16 avril 17H00 GMT
François Fejtö : dévoilement d'une plaque à sa mémoire le 9 mai 2010 à Paris IIIè
Dévoilement d'une plaque sur l'immeuble 156 rue Saint-Martin Paris IIIè par la mairie de Paris le jour de la fête de l'Europe, dimanche 9 mai à 11 heures: François Fejtö a vécu ses 10 dernières années (1998-2008) à cet endroit, habité, travaillé, et nous a quittés en laissant trois ouvrages inachevés. Ses amis, ses anciens étudiants, ses lecteurs sont invités à la cérémonie organisée conjointement par l'ambassadeur de la République de Hongrie, László Nikicser, le directeur de l'Institut hongrois, András Derdák, le maire du IIIè arrondissement, Pierre Aidenbaum.
vendredi 16 avril 2010
Les synagogues de Buda (XIVe et XVIe siècles) : fouilles récentes
Parmi les objectifs des récentes recherches archéologiques, figurait l’étude des vestiges du premier quartier juif, en particulier l’exploration et l’identification des restes de l’ancienne synagogue. Entreprises en 2004 et en 2005, ces fouilles ont produit d’importants résultats. Elles ont entre autres permis d’identifier certains détails de la synagogue (12 rue Szent György), dont le bain rituel et l’ensemble des bâtiments annexes au n° 10 de la même rue. Certains puits remplis d’objets ont pu être déblayés.
mercredi 14 avril 2010
Cartographie électorale de la Hongrie
Réactions des hommes politiques slovaques aux élections législatives du 11 avril 2010 en Hongrie
mardi 13 avril 2010
Le réveil des démons hongrois
Après huit ans d’opposition, le conservateur Viktor Orbán, fort d’une majorité absolue de plus de 52% des voix au premier tour des élections législatives de dimanche en Hongrie et adoubé «représentant de la colère populaire» par le Financial Times Deutschland, pourrait atteindre au second la majorité des deux tiers au parlement. Mais la marge de manœuvre économique de son parti, le Fidesz, resterait étroite. Se gardant de rendre public un programme précis ou «de frayer avec les extrémistes», indique le New York Times, celui qui fut déjà Premier ministre entre 1998 et 2002, a demandé un mois de patience pour y voir «clair dans les finances du pays». Il a cependant annoncé lundi qu’il était «très conservateur financièrement parlant», et optait pour «réduire le déficit»." Lire la suite de la revue de presse de letemps.ch du 13 avril 2010
"Attila, reine des Belges ou l'Odyssée d'une mère" au Lucernaire à partir du 24 mars 2010
"Attila, reine des Belges
ou l'Odyssée d'une mère"
se lance cette fois à l'assaut du Lucernaire
à partir du 24 mars
tous les jours à 20h (sf lundi)
dimanches à 17h
01 45 44 57 34
ou
www.lucernaire.fr
faut-il encore le rappeler?
"Jacqueline, enceinte de deux ans et demi (bientôt quatre!) refuse toujours d'accoucher.
La médecine est impuissante, le mari désespéré.
En dernier recours, le docteur Shoubben fait appel au savoir new age d'une chamane wallonne,
Après le Cirque du Soleil, Les Feux de la Rampe et le Splendid,
Marie-Elisabeth Cornet nous revient avec une pure autobiographie de science fiction
Encore plus fort, maintenant avec des images et du son!
Attila, déchaînée sévit toujours au Lucernaire, et, ma foi, s'habitue aux très civilisés habitants du Sixième arrondissement de Paris.
Attention! Cette épopée comique deviendrait presque de la Culture....
cliquez ici pour visionner la bande annonce
A bientôt j'espère
bises
Babettela presse en parle :
"Manie le comique le plus absurde à une poignante réflexion sur les origines, hilarant et profond, une révélation" EVENE
"Généreux et timbré, sincère et émouvant, très habilement mis en scène"
LE SOIR (Bruxelles)
"Le plus incroyable des parcours, inattendu, malicieux... Magma d'existences" LIBERATION
"Fantastique, décalé... humaniste" TELERAMA
lundi 12 avril 2010
"Art proscrit" - "Száműzött művészet" - Exposition à Budapest du 17 avril au 15 août 2010
Béla Mészöly Munkás (1889-1942)
Zsigmond Wittmann (1909-1944)
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Edit Bán Kiss (1905- 1966)
Zsigmond Wittmann (1909-1944)
Paris ne me lâche pas ?1
Au cours du 20ème siècle, les plus grands représentants hongrois dans le domaine des sciences et de la littérature ont travaillé au-delà des frontières de leur pays. Parmi eux, nombreux sont ceux qui ont, par choix personnel, décidé de poursuivre leur carrière à l’étranger mais une autre partie, et ils n’étaient pas moins nombreux, ne pouvait pas à partir des années 1920-1930 rester en Hongrie à cause de leurs origines. Plusieurs décennies ont passé et quelques uns d’entre eux ont été intégrés à part entière dans la culture et la pensée hongroise ; néanmoins, des œuvres et des destins importants et extraordinaires restent encore inconnus et attendent d’être découverts. La tâche du Centre mémorial de l’Holocauste, par le biais de sa série d’expositions Száműzött művészet [« Art proscrit »], est de faire connaître ces artistes au public hongrois, nuançant ainsi les schémas liés à l’Holocauste et rendant plus personnelles nos connaissances sur la période précédant le fascisme.
Comme l’écrit Tamás Ungvári dans la préface de l’un de ses livres2 : « La seule encyclopédie pour laquelle le critère d’intégralité ne peut être exigée est l’encyclopédie de l’oubli. Ce qui ne s’y trouve pas, c’est ce qui a été oublié. Même si on en avait une trace jadis, le sable de l’oubli l’a enseveli. » C’est certainement mue par des pensées similaires que Katalin S. Nagy a écrit son livre intitulé Emlékkavicsok3, qui a pour sujet les artistes hongrois proscrits et victimes au cours du 20ème siècle : la présente exposition aimerait libérer du sable de l’oubli des artistes hongrois que le sort a amenés en France et dont la mémoire, le nom et l’œuvre ont été complètement oblitérés non seulement de la mémoire publique hongroise, mais aussi de son histoire de l’art. Zsigmond Wittman est tombé en tant que volontaire des Forces Françaises Libres, Béla Mészöly Munkás est mort en déportation à Auschwitz, Edit Bán Kiss a été poussée au suicide par la grave dépression qui la torturait suite aux horreurs qu’elle a traversées.
Le sort tragique de Zsigmond Wittmann et de Béla Mészöly Munkás constitue des exemples typiques de Juifs originaires d’Europe centrale et de l’est – et parmi eux, des ressortissants hongrois – réfugiés en France pour échapper au fascisme ou y vivant depuis un certain temps. Voyant le fascisme gagner de plus en plus de terrain, des milliers de Juifs, en grande partie des intellectuels, parmi eux de nombreux artistes et écrivains, cherchent refuge en France dès le début des années 1930, et leur nombre va aller en augmentant au fil des années. Le pays de la devise « Liberté, Egalité, Fraternité » est cependant caractérisé durant ces années par une étrange dualité, bien illustrée par le fait qu’en 1936, lorsque le pays choisit un Premier ministre juif en la personne de Léon Blum, l’un des parlementaires, qui sera le commissaire des affaires juives du gouvernement de Vichy, peut le traiter ouvertement d’ « infâme talmudiste ». Les successeurs des antidreyfusards donnent libre expression à leur antisémitisme par des écrits au ton violent et des caricatures de mauvais goût, et bien que cela empoisonne l’opinion publique, les Juifs, français comme émigrés, jouissent à l’époque d’une relative tranquillité.
Tout comme les émigrés hongrois, la majorité des Juifs français ne croyaient pas que, citoyens honorables et fidèles patriotes qu’ils étaient, puissent être en danger. Par contre, parmi les Juifs lituaniens, polonais, ukrainiens, ceux qui ont fui le Berlin d’Hitler ou la Hongrie de Horty, nombreux sont ceux qui ont compris ce que l’avenir réserve à l’Europe et n’ont pas attendu l’accomplissement de la tragédie. Ceux-là, comme nous pouvons le lire dans les mémoires de l’homme de lettre Endre Bajomi Lázár qui vit à l’époque à Paris, se préparent à quitter l’Europe avant même que la guerre n’éclate : « Et maintenant, au printemps 1939, les plus prévoyants et les mieux avertis jetaient déjà des regards en coin vers l’Amérique : Marcell Vértes, André Kertész, Imre Kelen, Gábor Peterdi et beaucoup d’autres qui avaient hérité de cet instinct de fuite inscrit dans leur sang, se promenaient sur les boulevards avec un visa américain en poche. »4 En plus des personnes citées par Bajomi Lázár, ont également quitté Paris à temps l’artiste peintre Árpád Szenes, qui s’exile au Brésil, et le compositeur Lajos Lajta, qui se réfugie en Suède.
Les mots menaçants vont bientôt se transformer en actes : le gouvernement de Vichy commence l’introduction de lois restrictives concernant les Juifs dès 1940. Dès le 31 octobre 1940, tous les commerces dont le propriétaire est juif doivent arborer une enseigne portant l’inscription « commerce juif » en allemand et en français, les Juifs ne peuvent plus remplir la fonction de chef d’entreprise, ne peuvent plus être propriétaire d’imprimerie, directeur de cinéma ou de théâtre, fonctionnaire d’Etat, metteur en scène, caméraman ou professeur, pour ne nommer que quelques-unes des professions interdites. La mesure la plus grave et ayant les conséquences les plus fatales fut cependant le recensement : le paragraphe 3 du décret du 27 septembre 1940 oblige les Juifs à s’inscrire à la gendarmerie de leur domicile sur la « liste spéciale ». C’est cette liste que la police française utilisera pour la première razzia du 14 mai 1941, puis pour la série de toutes les autres razzias et arrestations qui suivront. Selon la loi du 4 octobre 1940, les Juifs de nationalité étrangère sont amenés dans les camps d’internement de Pithiviers, Beaune-la-Rolande, Compiègne et Drancy, d’où partiront bientôt les premiers transports de déportation. Les terribles conditions de vie qui règnent dans les camps d’internement sont illustrées par le fait que près de 4 000 détenus meurent pendant leur séjour en camp d’internement français. Parmi les 75 000 Juifs déportés de France, 1 200 étaient d’origine hongroise, et seules 2 500 personnes survivent.5
Certains choisissent de lutter, de résister, d’autres de se cacher. Le peintre Alfréd Réth, par exemple, se réfugie loin de Paris ; le sculpteur Miklós Schöffer, pionnier de l’art cybernétique, Alexandre (Sándor) Trauner, qui obtiendra plus tard l’Oscar du meilleur décorateur-maquettiste, ainsi que le compositeur Joseph Kosma (József Kozma) seront également contraints à la clandestinité. Il est vrai que ces derniers travaillent en secret – sous le nom d’autres artistes – au film de Marcel Carné Les visiteurs du soir.
En 1945, peu avant la fin de la guerre, une exposition intitulée « Artistes hongrois d’hier et d’aujourd’hui » est inaugurée à la Galerie Beaux-Arts de Paris. Sur la première page du catalogue de l’exposition, on peut lire l’envoi suivant : « In memoriam des artistes hongrois : Ferenczy, Hegedűs, Tamási, Wittmann tombés à l’ennemi, Bíró, Krauter, Mészöly, Vágó-Veisz (sic), Vándor déportés en Allemagne. » Les artistes mentionnés ont été envoyés dans les camps de la mort depuis Drancy. Le sculpteur et céramiste Nándor Vágó-Weisz part avec le transport 03 du 22 juin 1942 avec 934 autres personnes, dont seuls 34 hommes et 5 femmes resteront en vie. Béla Mészöly Munkás part à Auschwitz le 28 septembre 1942 avec le transport 38, dont l’intégralité des passagers finit immédiatement dans les chambres à gaz à l’exception de 123 hommes et 48 femmes déclarés aptes au travail. Le peintre Jacob Krauter (Jenő Krauter) est envoyé à la mort avec un millier d’autres – dont 13 seulement survivront – par le transport 31 en septembre 1942, puis le caricaturiste Ernest Biro (Ernő Bíró) avec le transport 64 en décembre 1943. Le nom du peintre et graphiste Endre Vándor (Wolff) est mentionné dans plusieurs encyclopédies hongroises, sans cependant que celles-ci fournissent de détails concernant le lieu et la date de son décès : il a été déporté de Drancy à Auschwitz avec le transport 77 en juillet 1944.
Toujours dans la préface de ce catalogue d’exposition de 1945, le sculpteur István Beőthy, qui a participé à la Résistance, écrit ce qui suit : « Oui ! Même les artistes. Nous, qui sommes des individualistes : malgré nous, malgré nos habitudes, à un moment donné, nous nous sommes retrouvés avec tous les autres dans le même combat universel mené pour la liberté. » Une partie de ces combattants évoqués par Beőthy luttent contre le fascisme en tant que soldats volontaires, avec parmi eux parmi plusieurs centaines de hongrois : l’historien et publiciste François Fejtő, le compositeur Tibor Harsányi, l’écrivain et journaliste Miklós Bándy, le poète et traducteur László Gereblyés, l’artiste peintre Géza Szóbel, l’écrivain et critique András Hevesi, ainsi que Zsigmond Wittmann. Les volontaires sont mobilisés avec la mention « pour la durée de la guerre » selon l’arrêté du 27 mai 1939, ce qui permet de les distinguer des Légionnaires, dont le contrat est valable pendant cinq ans. La majeure partie des émigrants a d’abord été motivée au service volontaire par le fait qu’ils obtiendraient la nationalité française à leur démobilisation. Or, l’avancée des Allemands relègue de plus en plus à l’arrière-plan les points de vue individuels et l’unique but de ces hommes devient la victoire sur le fascisme, la libération de la France et de l’Europe. Les soldats des Forces Françaises Libres ont livré des batailles acharnées dans diverses régions de France, mais également en Afrique où ils remportent leur plus grand succès militaire en Lybie, à Bir-Hakeim, contribuant grandement par celle-ci à la défaite de l’armée de Rommel à El-Alamein. Une partie des volontaires luttent en tant que soldats jusqu’à la défaite finale des Allemands, tandis que d’autres poursuivent le combat dans les rangs de la Résistance.
En comparaison avec la résistance hongroise, le mouvement de résistance français est nettement plus étendu et efficace. Une grande partie des résistants organisés en petits groupes pour la plupart indépendants, et surtout présents dans les régions de Lyon, Grenoble, Marseille et Toulouse, étaient de jeunes immigrés juifs, avec parmi eux de nombreux hongrois : Imre Epstein dans le groupe hongrois de Toulouse, György Vadnai, le futur grand rabbin de Lausanne, à Lyon, l’écrivain Emil Szittya à Limoges, mais on peut également mentionner l’artiste peintre Sándor Józsa, le sculpteur István Hajdú (Etienne Hajdu), le journaliste László Kőrösi, Imre Gyomrai, le photographe d’art Andor (André) Steiner, Lucien Hervé et Ervin Marton, le typographe de renommée internationale, László (Ladislas) Mandel, sans oublier Tamás Elek (1924-1944), Imre Békés Glasz (1902-1944) et József Boczor (1905-1944), exécutés pour avoir été membres du légendaire groupe Manoukian. Les Allemands ont exécuté environ 1 100 résistants juifs de diverses nationalités pendant l’occupation de la France, sans compter les résistants morts en action.
Bien qu’à travers le sort de ces artistes, nous évoquions l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire du 20ème siècle, cette exposition n’en demeure pas moins un événement principalement artistique. Elle présente les œuvres d’artistes qui ont aujourd’hui totalement sombré dans l’oubli ou qui n’ont jamais été connus en Hongrie, les œuvres de trois artistes différents quant au déroulement de leur carrière, à leur milieu culturel et à leur style : l’orientalisme et le fauvisme sont perceptibles dans la peinture basée sur les traditions postimpressionistes hongroises de Béla Mészöly Munkás, marquées par les impressions recueillies dans les nombreux pays qu’il a visité, tandis que les lavis de Wittmann démontrent l’influence des écoles allemandes des années 1920-1930 et ses paysages « cubisants » des influences françaises. Les dessins et tableaux d’Edit Bán Kiss, une artiste déportée de Hongrie qui ne se retrouve en France que dans les années de l’après-guerre, témoignent d’une artiste qui voit et pense en trois dimensions. Les œuvres de Bán Kiss, la seule à avoir survécu à la guerre, témoignent de toutes les horreurs vécues, horreurs qui ne sont présentes dans les œuvres de Wittmann et Mészöly Munkás qu’en tant que visions.
Le nombre réduit de travaux exposés ne suffit guère qu’à fournir un aperçu de l’œuvre des trois artistes, il en faudrait bien plus pour former une connaissance approfondie de leur travail. Elles permettront cependant de les remémorer, de nous enrichir des expériences agréables, moins agréables et terribles qu’elles communiquent, de découvrir leurs valeurs artistiques et d’éveiller le désir d’organiser des expositions plus exhaustives.
Béla Mészöly Munkás, Zsigmond Wittmann, Edit Bán Kiss : trois carrières, trois destins, trois univers artistiques différents. Ils sont cependant liés par la France, par le fait que leur vie prend fin loin de leur patrie et car ils ont été exclus de leur pays d’origine et mis de côté dans le monde de l’art.
Bibliographie :
Hersch Fenster : Undzere Farpainikte Kinstler (Nos artistes martyrs) Paris, 1951.
Serge Klarsfeld : Vichy – Auschwitz, le rôle de Vichy dans la solution finale de la question juive en France – 1942, 1983, Fayard, Paris
Endre Bajomi Lázár : Tramontana, magyar önkéntesek Franciaországban [« Tramontana, volontaires hongrois en France »], Zrínyi Katonai Kiadó, 1984.
Montparnasse déporté, Artistes d’Europe (exposition réalisée et catalogue édité par le Musée du Montparnasse dans sa collection Mémoires du Montparnasse), Paris, Musée de Montparnasse, Paris, 2005.
1 Le titre fait référence au livre de Endre Lázár Bajomi intitulé Párizs nem ereszt el (Paris ne me lâche pas) , Szépirodalmi Könyvkiadó, Budapest, 1975.
2 Tamás Ungvári : A feledés enciklopédiája [« L’encyclopédie de l’oubli »], Scolar Kiadó, Budapest, 2009.
3 Katalin S. Nagy : Emlékkavicsok, Holokaust a magyar képzőművészetben 1938-1945 [« Cailloux-souvenirs, l’Holocauste dans les beaux-arts hongrois 1938-1945 »] , Glória Kiadó, Budapest, 2006.
4 Endre Bajomi Lázár : Párizs nem ereszt el [« Paris ne me lâche pas »] Szépirodalmi Könyvkiadó, Budapest 1975.
5 141 000 personnes ont été déportées de France, 75 000 environ à cause de leurs origines, 66 000 pour diverses raisons – 42 000 d’entre eux pour avoir participé à la Résistance.
Pour plus d'informations
Török Zsuzsanna
Holokauszt Emlékközpont
H-1094 Budapest, Páva u. 39
Email: communicatio@hdke.hu
communicatio@hdke.hu
www.hdke.hu/
Hongrie : Elections sans surprise et festives
dimanche 11 avril 2010
Élections législatives : les premiers résultats vers 23 h 30
Fidesz (droite conservatrice populiste): 52,71 %
MSZP (Parti socialiste, majorité sortante): 19,29 %
Jobbik (Extrême droite, ouvertement raciste): 16,71 %
LMP (La politique autrement, proche des verts): 7,42 %
Forum démocratique (Centre droite) : 2,65 %
Élections législatives en Hongrie : dernière minute
Décidément, c'est Clochemerle ! Même Courteline n'aurait pu trouver mieux et n'aurait pas tant d'imagination.
La divulgation des résultats est bloquée.
Raison: des groupes importants se sont présentés devant certains bureaux juste avant la fermeture. (Fermeture officielle: 19 heures).
Or la loi prévoit que l'on doit encore laisser voter les personnes qui sont "dans le bureau ou son antichambre au moment de la fermeture". La queue sur le trottoir est-elle considérée comme antichambre? Pour moi, non. Mais la commission électorale a décidé de les laisser voter. Le problème: à certains endroits, ils sont arrivés d'un coup à 600 étudiants, comme par hasard!!! . On se demande si ce n'est pas un coup monté...
Du coup, la Commission électorale a prolongé l'interdiction de commentaire. Le problème: elle ne l'a fait savoir que tardivement. Or, des chaines et personnalités avaient déjà commencé à commenter dès 19 heures. On peut donc les poursuivre pour non respect du silence, etc...
Dans certains bureaux de vote de la capitale on ne s'attend pas à une clôture des urnes avant 3 heures du matin vu l'affluence dans la rue...
Hongrie, ultradroite dans ses votes
"Avant les élections législatives de dimanche, voyage dans le nord-est du pays, où les nationalistes du Jobbik séduisent par leurs discours irrédentistes et anti-Roms.
Par FLORENCE LA BRUYÈRE Envoyée spéciale au Borsod (Hongrie)
A l’entrée de la maison de la culture, un stand propose des douzaines de pin’s et stickers représentant la Grande Hongrie, celle d’avant 1920, qui allait jusqu’à l’Adriatique. C’est le dernier meeting du Mouvement pour une meilleure Hongrie (Jobbik, extrême droite) dans cette banlieue de petits immeubles proprets, que le parti a écumée sans relâche.
En pantalon noir et sweat-shirt Warrior pour l’un, gilet Lonsdale pour l’autre, deux marques fétiches des ultras, Tamas, 22 ans, et Attila, 23 ans, jettent un œil satisfait sur la salle où affluent commerçants, petits entrepreneurs du bâtiment, et beaucoup de jeunes. Si le Jobbik, simple mouvement étudiant fondé en 2003, est devenu un parti national, c’est grâce à ces milliers de jeunes militants. Tamas, étudiant en histoire, veut un changement radical :«La question tsigane n’est pas un problème social ou économique, c’est génétique. Il faut créer un Service du travail obligatoire ou les expulser du pays.» Attila, étudiant en anglais, se dit «contre la démocratie parlementaire, plutôt pour la monarchie constitutionnelle. Il faudrait réserver le droit de vote aux gens instruits». L’Union européenne ? «Elle est dans les mains des capitalistes juifs.»
La suite de l'article à lire sur Libération du 9 avril 2010
Plongée dans l'extrême droite de Hongrie
Discrédités par les scandales et le clientélisme, contraints d'imposer une politique d'austérité après des années de laxisme budgétaire, les socialistes hongrois, au pouvoir depuis huit ans, seront sans nul doute les grands perdants des élections législatives des 11 et 25 avril. Mais, derrière la victoire annoncée de la droite conservatrice se profile un radicalisme qui réveille de vieuxdémons. "La Hongrie et la Bulgarie sont les deux pays européens dans lesquels la montée de l'extrême droite constitue un vrai risque", prévient le politologue Krisztian Szabados, directeur du think tank indépendant Political Capital." La suite de l'article dans lexpress.fr
La Hongrie s'apprête à basculer à droite
L'autre enjeu de ce scrutin législatif, le sixième depuis la fin du communisme il y a vingt ans, sera de confirmer ou non la poussée du parti d'extrême droite Jobbik, qui a capté d'emblée près de 15 % des voix aux élections européennes en 2009, déjouant alors tous les pronostics. Sur sa lancée, le parti de Gabor Vona et de Krisztina Morvai, ses deux figures de proue, s'est donné pour objectif de décrocher la deuxième place au Parlement, devant MSZP, le Parti socialiste hongrois. Au pouvoir depuis 2002, ce dernier est usé par des affaires de corruption qui ont écœuré l'opinion publiqu, et par la politique de rigueur budgétaire qu'ils ont dû se résoudre à mener, avec le secours du Fonds monétaire international, pour sauver le pays de la banqueroute." La suite de l'article sur lemonde.fr du 11 avril 2010
Les Hongrois renouvellent leur parlement, la droite favorite
Le Fidesz, dirigé par Viktor Orban, 46 ans, a déjà dirigé le pays entre 1998 et 2002. Il obtiendra selon les enquêtes la majorité absolue à l'assemblée, et peut-être même les deux tiers des sièges qui lui permettraient de lancer d'ambitieuses réformes structurelles." La suite de l'article sur nouvelobs.com
La Hongrie, après 8 ans de socialisme, se prépare à la victoire de la droite
Le dernier sondage publié vendredi par le quotidien Népszabadsag créditait le Fidesz de 62%, le Parti socialiste MSZP de seulement 20% et le Jobbik (extrême droite), créé en 2003, de 13%.
Selon d'autres sondages, le Jobbik pourrait même devenir la deuxième force politique du pays, devant les socialistes, dans ce nouvel échiquier politique réduit à trois partis." La suite de l'article sur lesechos.fr du 10 avril 2010
samedi 10 avril 2010
Le SNS propose de renforcer les contrôles á la frontière hongroise
Pécs, la cité des musées
Une ville moyenne de 160 000 habitants perdue dans le sud-ouest agricole de la Hongrie, à trois heures de train de Budapest, peut-elle espérer être un jour « capitale européenne de la culture » ? Certainement, puisque en 2010 Pécs (prononcer « Petsch »), que l’on surnomme « la ville des musées », a été honorée de ce titre (aux côtés d’Essen et d’Istanbul).
Conservateurs de musées, réalisateurs de spectacles ou simples paveurs de rues mettent les bouchées doubles pour finir les travaux. « Nous serons prêts d’ici quelques semaines pour accueillir des milliers de visiteurs, notamment les Européens », assure Csaba Rúzsa, manageur de Pécs 2010. Se tiendront alors quantité de spectacles, expositions et manifestations culturelles – théâtre, danse, arts plastiques, musique, photographie, poésie. Et l’on pourra visiter, leur réfection étant terminée, les musées des peintres Csontváry (1853-1919), le Van Gogh hongrois, et Vasarely (1908-1997), le père de l’art optique." La suite de l'article sur la-croix.com du 9 avril 2010
La Hongrie et son nationalisme
Les ultranationalistes du Jobbik prospèrent
Un drapeau rouge-blanc-vert sur la façade de sa villa, un autocollant de la «Grande Hongrie» (1) à l'arrière de sa Volvo, un bracelet tricolore au poignet gauche. C'est peu de dire que Gusztav Tolnay est patriote ! «J'éprouve simplement le besoin de montrer que je suis hongrois, proclame ce débonnaire chef d'entreprise de 64 ans, qui se sent, depuis quelques années, submergé par ses sentiments nationalistes»." La suite sur lefigaro.fr du 9 avril 2010
Voir aussi un autre article paru dans lefigaro.fr du 9 avril 2010
La droite hongroise reprend la main à Budapest
Voir aussi l'article paru dans l'Humanité du 9 avril 2010
"Vague de droite et d’extrême droite attendue sur la Hongrie
Face à un pouvoir socialiste miné par les scandales et usé après avoir mis en musique un super plan d’austérité du FMI, les conservateurs ultralibéraux et « patriotes » du Fidesz partent archifavoris du scrutin législatif de dimanche."
Dans le nord déshérité de la Hongrie, en pays rom
A Budapest, où le gouvernement socialiste n'est plus au pouvoir que pour quelques jours, le MSZP prétend malgré tout incarner une tradition de gauche et être un rempart contre les tentations autoritaires à la veille d'élections législatives qui devraient donner à la droite une majorité historique.
Mais on entre ici dans un autre pays. Celui qui n'a pas gagné au change quand s'est effondré le système communiste. Qui est frustré de voir passer les poids lourds modernes immatriculés en Slovaquie ou en Roumanie, ces voisins qu'il regardait jadis de haut. Celui qui craint le présent autant que l'avenir. Et pour qui la menace la plus visible a désormais le teint mat, le cheveu noir, l'allure souvent misérable des Roms, les Tziganes sédentarisés depuis cinq siècles." La suite de l'article sur lemonde.fr
vendredi 9 avril 2010
Vers un raz-de-marée de droite en Hongrie ?
Ce scrutin législatif, dans un pays confronté à la récession économique, sera le sixième depuis la chute du communisme en 1989.
Il devrait bouleverser le paysage politique et renvoyer dans l'opposition les socialistes du MSZP au pouvoir depuis huit ans mais qui étaient minoritaires depuis la défection de leurs alliés libéraux en 2008." La suite sur fr.reuter.com
L'inquiétant héritage de la "souffrance hongroise", par Joëlle Stolz
L'Europe a-t-elle pris la mesure de ce passé qui revient hanter, au sein de l'Union européenne, les relations entre des pays jadis unis sous la férule communiste ? A la veille des élections législatives, les 11 et 25 avril, où devraient triompher la droite et l'extrême droite hongroises, la question prend une soudaine acuité." La suite de l'article sur lemonde.fr du 9 avril 2010
Pécs, "capitale de la culture" en sursis
Il y a aussi les volutes un peu lourdes de certains immeubles Art nouveau, le paon en mosaïque qui orne l'entrée de l'Hôtel Palatinus, rue Kiraly, ou la fontaine à quatre têtes de taureaux irisées, créée par la manufacture de porcelaine Zsolnay. Cent cinquante ans de présence ottomane ont laissé des traces subtiles dans cette vieille cité où l'on parle magyar, allemand et croate, où se croisent le souvenir de l'Empire romain et celui du communisme.
Proclamée capitale culturelle de l'Europe en 2010, Pécs (prononcer Pétch) se veut une vitrine de la tolérance, "le portail de l'Europe centrale vers les Balkans". Mais une droite aux pulsions autoritaires, éperonnée par une extrême droite agressive, s'apprête à conquérir une écrasante majorité au Parlement de Budapest. Que restera-t-il, après ce raz-de-marée, des bonnes intentions de Pécs ?" La suite de l'article sur lemonde.fr du 8 avril 2010
La Hongrie, mauvaise élève en matière de santé selon l’OMS
L’extrême droite pourrait faire une entrée en force au Parlement hongrois
Les sondages annoncent une large victoire de Viktor Orban, le chef de la droite conservatrice, lors des élections législatives de dimanche 11 avril en Hongrie. Après huit années passées dans l’opposition, il devrait obtenir une majorité absolue au Parlement et redevenir ainsi premier ministre.
Son parti, le Fidesz, vise même une majorité des deux tiers, espérant pouvoir ainsi conduire seul des réformes constitutionnelles. Il n’est pas sûr, cependant, que le Fidesz y parvienne. Ce ne sont pas tant les socialistes, actuellement au pouvoir, qui pourraient lui faire de l’ombre, mais la droite extrême." La suite de l'article sur la-croix.com du 9 avril 2010
jeudi 8 avril 2010
Les jeunes Roms font lentement changer l’image de leur communauté
Ils sont Roms. Ils ont moins de trente ans. Ils sont bardés de diplômes. Ils parlent parfaitement l’anglais, manient l’informatique, ont déjà une riche expérience professionnelle. Et ils se dévouent sans compter à la défense de leur minorité." La suite de l'article sur la-croix.com
Les vrais enjeux du scrutin
Le site de l'Institut hongrois de Paris victime d'un hacker
Ce jour, 8 avril à 10 h, le site de l'Institut est en réparation
L’intolérance vis-à-vis des Roms gagne du terrain en Hongrie
Jeno Koka, 53 ans, était un homme sans histoires. Il vivait à Tiszalök, un village du nord de la Hongrie, et travaillait en service de nuit à l’usine pharmaceutique de Tiszavasvari, une petite ville proche. Il a été tué par balles dans la nuit du 22 avril 2009, au moment où il s’apprêtait à se rendre à son travail, alors qu’il sortait sa voiture de son garage. Tout indique que le seul motif est qu’il était rom.
« Les relations avec les Hongrois deviennent très difficiles. Il y a sans cesse des actes de vengeance, et tout cela ne se produisait pas avant », déplore Ferenc Poczkodi, neveu de la victime, par ailleurs président du Conseil rom local, une organisation représentative destinée à faciliter le dialogue avec la municipalité. Des meurtres identiques, il s’en est en effet produit toute une série, en Hongrie, depuis trois ans." La suite de l'article sur la-croix.com
mercredi 7 avril 2010
Législatives hongroises : les enjeux électoraux
"La comtesse" un film de Julie Delpy
Sortie en salles le 21 avril 2010
Une hirondelle ne fait pas le printemps
Pécs, capitale européenne de la culture
"À moins de trois heures de Budapest, la ville universitaire aux couleurs méditerranéennes est le dernier carrefour culturel de l'Europe centrale. Cinq envies d'y aller." La suite sur lefigaro.fr
lundi 5 avril 2010
Zsuzsanna Várkonyi au Studio de l'Ermitage lundi 12 avril 2010 à 21 heures
Groupe IPARTERV - Le progrès de l’illusion La troisième génération de l’avant-garde hongroise 1968-1969 à l'Institut hongrois de Paris
Institut hongrois de Paris / Galerie Vasarely
D’avril à juillet 2010 la Galerie Vasarely de l’Institut hongrois de Paris présente IPARTERV, une exposition; mais aussi un témoignage d’une époque. La preuve de l’existence d’une volonté de liberté, malheureusement condamnée dès sa naissance et étouffée par le régime totalitaire.
GROUPE IPARTERV (1968-1969)
Le nom « IPARTERV » désigne la troisième génération des artistes avant-garde en Hongrie. Il a été donné au groupe d’après celui d’une société de construction de Budapest, où l’exposition a eu lieu. Après les années 50, caractérisées par une fermeture totale du pays, onze jeunes artistes cherchaient à rejoindre les courants avant-garde internationaux les plus importants de l’époque. Ils s’inspiraient de diverses tendances : de l’expressionisme abstrait, du surnaturalisme, ou encore du pop-art ; et du groupe hongrois Ecole européenne. Pour l’exposition IPARTERV II, organisée le 24 octobre 1969, quatre nouveaux membres ont adhérés au groupe.
A noter : l’exposition organisée à l’Institut hongrois de Paris n’est pas une reproduction de celle de 68-69, mais une sélection des œuvres des artistes qui faisaient partie du groupe. Les œuvres exposées arrivent de cinq collections publiques hongroises: du Musée Ludwig Budapest – Musée d'Art Contemporain, du Musée d'Histoire de Budapest, de la Galerie d'Art de Szombathely, du Musée Jannus Pannonius de Pécs et de la Galerie Nationale de Hongrie.
Le catalogue de l’exposition IPARTERV, sous la direction de Csaba Varga, est édité aux Editions de l’Institut hongrois de Paris.
L’exposition s’inscrit au projet "Pécs 2010", Capitale européenne.
Institut Hongrois de Paris, 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro: Saint-Sulpice ou Mabillon
Bus: 58, 84, 89
info@instituthongrois.fr
http://www.instituthongrois.fr/
dimanche 4 avril 2010
L’ancien porte-parole de Gyurcsány s’est suicidé
samedi 3 avril 2010
Le FMI a nourri la crise en Europe de l'est /Responsable tchèque
Le Fonds, qui a piloté le sauvetage de la Hongrie, de la Lettonie, de l'Ukraine et de la Roumanie, a mal interprété les données afin de se donner une tâche à accomplir, a dit Mojmir Hampl, dans un entretien publié vendredi par le quotidien autrichien Der Standard." La suite de l'article sur fr.reuters.com
Dossier : la Hongrie et le trafic d’êtres humains
1 - Profession : trafiquants d'être humains
2 - Travailler comme esclave sur des chantiers au Canada
3 - Interview avec Bálint Dóra, "Regional Programme Assistant" pour l’organisation inter-gouvernementale International Organization for Migration (IOM), en charge notamment de la question des nouvelles formes d'esclavage.
vendredi 2 avril 2010
Hongrie : Bajnai demande au prochain gouvernement de maintenir la rigueur
"Il y a deux leçons à retenir de cette crise: la première est de ne pas dépenser plus que l'on ne gagne, et la deuxième est que l'on récolte ce que l'on sème", a déclaré le chef de gouvernement devant des journalistes au parlement hongrois dans sa dernière intervention avant le scrutin.
Le premier tour aura lieu le 11 avril et l'opposition de droite part grande favorite...
...Il a souligné que son gouvernement, en optant pour des mesures souvent douloureuses -- comme la suppression du 13e mois pour les salariés et les retraités ou des subventions pour le gaz -- a été obligé d'"agir à contrecoeur"." Extraits de l'article paru dans lesechos.fr du 1er avril 2010
Hongrie : le déficit public 2009 légèrement supérieur aux objectifs
"Le déficit en 2009 a atteint 1.056 milliards de forints (3,98 milliards d'euros) soit 4,0% du PIB selon les chiffres provisoires", a annoncé KSH, précisant que le rapport a été envoyé à Bruxelles suite à l'ouverture d'une procédure pour déficit excessif contre la Hongrie." La suite de l'article sur lesechos.fr
jeudi 1 avril 2010
Le Fou de l’autre, par Sophie Képès
Ce truculent recueil de sept nouvelles sur l’amour porte en exergue une phrase de Ferdinando Camon : « Il est difficile d’être une femme, toutes s’en plaignent. Il est impossible d’être un homme, aucun n’y parvient. »
La narratrice est une femme d’aujourd’hui, entre trente et quarante ans. En une série de vignettes, elle compose un tableau drôle, sensible et intelligent de son rapport aux hommes : le mari qui devient l’ex-mari, l’alcoolique qu’elle enivrera toute une nuit de poésie, l’homme infidèle descendu par sa femme (trois coups de revolver), l’amant d’un jour qui l’obsède longtemps, le dragueur tellement surdimensionné qu’elle doit y renoncer, le salaud qui fait bien l’amour, mais aussi le père réac auquel, un jour, elle fait baisser la garde... Sophie Képès a le don de faire vivre des personnages de chair et de sang, et si elle parvient souvent à nous faire rire, ce n’est jamais par la caricature. Voici un livre où le corps parle beaucoup, et bien souvent pour contredire la raison, ou pour trahir le cœur : on s’aime, mais ça ne colle pas ; ça décolle, mais on ne s’entend pas ; on méprise, mais l’emprise est trop forte ; on se jure bien que jamais plus, et pourtant.
En librairie le 1er avril 2010
Sophie Képès est romancière (Un Automne à Budapest, Seuil, 1984, L’Empêchement d’Izare, Arcantère, 1988, Dans le tourbillon de la vie, Le Pommier, 2002, Un Café sur la colline, Noir sur Blanc, 2007). Elle a traduit en français de grands auteurs hongrois contemporains (Péter Esterhazy, Julia Székely, Dezsö Kosztolanyi...). Elle collabore régulièrement à des films documentaires, et enseigne l’écriture créative à l’Université. « Le Fou de l’autre » est son premier recueil de nouvelles.Collection Littérature
176 pages
12 €
ISBN 9782882502315
Source libella.fr