mardi 13 avril 2010

Le réveil des démons hongrois

"Le retour de la droite au pouvoir à Budapest inquiète moins la presse internationale que la montée en force du Jobbik, un parti raciste, qui contribue largement à l’effondrement des socialistes.

Après huit ans d’opposition, le conservateur Viktor Orbán, fort d’une majorité absolue de plus de 52% des voix au premier tour des élections législatives de dimanche en Hongrie et adoubé «représentant de la colère populaire» par le Financial Times Deutschland, pourrait atteindre au second la majorité des deux tiers au parlement. Mais la marge de manœuvre économique de son parti, le Fidesz, resterait étroite. Se gardant de rendre public un programme précis ou «de frayer avec les extrémistes», indique le New York Times, celui qui fut déjà Premier ministre entre 1998 et 2002, a demandé un mois de patience pour y voir «clair dans les finances du pays». Il a cependant annoncé lundi qu’il était «très conservateur financièrement parlant», et optait pour «réduire le déficit»." Lire la suite de la revue de presse de letemps.ch du 13 avril 2010

4 commentaires:

  1. Bonsoir, Jean-Pierre. Ce n'est pas trop difficile d'imaginer que le nouveau gouvernement n'aura pas trop de marge de manoeuvre non plus, au bord de la faillite. Ce qui est inquiétant, c'est la mobilisation ouverte de l'extrême droite.

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  2. Bonjour Flora, je suis d'accord avec votre sentiment. Il est vraisemblable que désormais tout se passera comme dorénavant :) A mon avis, avec Orbán et le FIDESZ, nous aurons une politique identique à celle des prédécesseurs, car elle ne se décide pas à Budapest, surtout pas dans les urnes hongroises, mais dans les bureaux du FMI, de la Commission européenne, de l'OTAN, etc. Quant à l'extrême droite, ce qui est inquiétant c'est qu'elle montre la misère intellectuelle et culturelle d'une partie significative de la population hongroise.

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  3. Entièrement d'accord pour la "misère intellectuelle et culturelle", même si je ne m'accorde pas trop le droit de critiquer, de loin, de l'abri, en quelque sorte... Mais cette sorte de misère pousse sur le sol d'une autre, comme dit ce bon vieux Marx et il n'a pas vraiment tort...
    Il existe cependant une élite intellectuelle cultivée et réfléchie qui arrive à peine à se faire entendre... Trop timorée? Je ne sais pas.

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  4. Oui, le terreau est bien fertile, la terre a été labourée par les staliniens pendant 40 ans qui ont transmis il y a 20 ans le pouvoir à eux-mêmes (les masques tombés) et leurs commanditaires pour encore mieux dilapider les ressources et richesses de ce pays. Résultat : aujourd'hui pauvreté assez générale voire souvent grande misère, frustrations généralisées, bouc-émissaires facilement trouvés, etc. tous les ingrédients sont là... Mais FMI, UE veillent, perfusent et dirigent.

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