Il y a aussi les volutes un peu lourdes de certains immeubles Art nouveau, le paon en mosaïque qui orne l'entrée de l'Hôtel Palatinus, rue Kiraly, ou la fontaine à quatre têtes de taureaux irisées, créée par la manufacture de porcelaine Zsolnay. Cent cinquante ans de présence ottomane ont laissé des traces subtiles dans cette vieille cité où l'on parle magyar, allemand et croate, où se croisent le souvenir de l'Empire romain et celui du communisme.
Proclamée capitale culturelle de l'Europe en 2010, Pécs (prononcer Pétch) se veut une vitrine de la tolérance, "le portail de l'Europe centrale vers les Balkans". Mais une droite aux pulsions autoritaires, éperonnée par une extrême droite agressive, s'apprête à conquérir une écrasante majorité au Parlement de Budapest. Que restera-t-il, après ce raz-de-marée, des bonnes intentions de Pécs ?" La suite de l'article sur lemonde.fr du 8 avril 2010
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