"Ce n’est plus un rideau de fer, mais une intolérance radicale, celle d’une certaine classe politique qui de nouveau choisit d’attribuer aux minorités la responsabilité des malheurs qui accablent leurs pays", écrit Denis MacShane, ancien ministre britannique.
Il existe en Europe une nouvelle ligne de fracture. Ce n’est plus un rideau de fer, mais une intolérance radicale, celle d’une certaine classe politique qui de nouveau choisit d’attribuer aux minorités la responsabilité des malheurs qui accablent leurs pays. En Europe de l’Ouest, ce sont les Musulmans. En Europe de l’Est, ce sont les Juifs, les Roms, ou les homosexuels. Aux Pays-Bas, le parti de Geert Wilders a grimpé dans l’opinion jusqu’à remporter en mars les élections sur un programme populiste anti-Musulman et anti-Coran. En Hongrie, le parti Fidesz a fait un joli score lors des dernières élections avec ses attaques sur le "grand capital juif… qui vise à dévorer le monde entier". À la droite du Fidesz, on trouve un parti ouvertement antisémite, le Jobbik, qui est à deux sièges des Socialistes. Ses leaders ont fait part de leur intention d’entrer au parlement à Budapest vêtus de l’uniforme néonazi de la Garde Hongroise d’avant-guerre." nouvelobs.com
mardi 27 avril 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Vous ne pouvez pas imaginer, Jean-Pierre, à quel point ces nouvelles m'accablent! On se croirait être revenus à l'époque d'entre les deux guerres. Mes amis de là-bas me disent : reste où tu es, ici, il n'y a plus de perspective pour des gens sensés... Et tout cela, quelques années après l'adhésion à l'Union Européenne....
RépondreSupprimerBonjour Flora, comme je vous comprends... mais ici en France on nous assomme de burqa et d'identité nationale, on stigmatise les musulmans de manière plus ou moins sournoise, l'article de Newsweek n'est pas infondé. Diversions et bouc-émissaires sont les deux mamelles de la politique d'une société en crise profonde.
RépondreSupprimer