On se souvient de la calamiteuse présidence de la République tchèque, il y a peu. La présidence hongroise, semestrielle, avait mal commencé. D’abord, le gouvernement conservateur issu des législatives d’avril 2010, était fermement accusé d’avoir fait voter en décembre dernier une loi sur les médias clairement liberticide, rappelant de mauvais souvenirs propres au bloc de l’Est. À noter que la Commission européenne s’était réveillée très tardivement, malgré les sonnettes d’alarme.
Non membre de l’euro et en pleine crise grecque (laquelle est loin d’être terminée), qu’a dit, qu’a proposé, qu’a fait la Hongrie ? Quel bilan peut-on dresser de sa présidence, à l’heure où lui succède la Pologne qui, depuis une dizaine d’années, a donné tant de gages aux États-Unis, d’une manière carrément servile et surtout anti-européenne selon ses détracteurs ?Thomas Schreiber est spécialiste de l’Europe centrale. A écouter sur franceculture.com
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