"Amiral sans flotte et régent d’un royaume sans roi, telles sont les
plaisanteries qui circulaient sur Miklós Horthy, qui présida aux
destinées de la Hongrie de mars 1920 à octobre 1944. Je serais tenté d’y
ajouter “héros d’un régime sans gloire”.
Car, dans la Hongrie de 2012, on se plait à donner de cet homme l’image
d’un “héros”. Un homme qui, dès 1920, laissa voter les premières lois
antisémites (numerus clausus dans les universités) suivies d’une autre
série en 1938, 1939 et 1941 (soit bien avant l’arrivée des Allemands) :
Juifs exclus des professions libérales et de la fonction publique et
interdits de mariage avec des chrétiens. Un homme qui assista sans
broncher à la déportation de 400 000 Juifs de la province hongroise et,
après une longue hésitation, ne réagit qu’au tout dernier moment (août
1944) pour sauver de la mort la moitié des 200 000 Juifs de Budapest.
Tandis que les troupes soviétiques s’approchaient du pays, son
gouvernement avait en effet entamé des contacts secrets avec les Anglais
qu’il s’agissait alors d’amadouer par un beau geste." La suite sur causeur.fr
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