"Rescapé d'Auschwitz, le Prix Nobel hongrois s'est
ensuite consacré à la traduction de l'allemand. Il a surtout écrit ce
que les camps nazis avaient irrémédiablement transformé en lui et dans
le monde, avec une légèreté aussi simulée que déconcertante : il se dit
lui-même « clown de l'Holocauste ».
Survivant d'Auschwitz, « point zéro »
de notre civilisation occidentale, où il est déporté à l'âge de 15 ans,
Imre Kertész a tenté d'en écrire l'expérience en refusant à tout prix de
s'enfermer dans une industrialisation mémorielle de la Shoah. Dans Être sans destin,
l'écrivain hongrois invente une forme de récit autobiographique
distancié, empreint d'un troublant mélange d'analyse lucide et d'ironie,
qui le rendra célèbre en 1985, dix ans après sa première parution, et
lui vaudra le prix Nobel de littérature en 2002. Après la chute du
régime communiste hongrois, qui censura son [...]" La suite sur magazine-litteraire.com (statut payant ou payant)
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