"C’était à Londres, en mai, au
Victoria and Albert Museum. Après Alice Munro (2009), Philip Roth (2011)
et Lydia Davis (2013), László Krasznahorkai recevait l’une des plus
prestigieuses distinctions littéraires, le Man Booker Prize
International, attribué tous les deux ans à un auteur majeur de la scène
mondiale.
« László who ? », demandait-on ça et là dans la foule incrédule. Krasznahorkai… : un écrivain hongrois, né en 1954 à Gyula, au sud-est de la Hongrie, et talentueux au point que oui, décidément, il allait falloir mémoriser son nom.
« László who ? », demandait-on ça et là dans la foule incrédule. Krasznahorkai… : un écrivain hongrois, né en 1954 à Gyula, au sud-est de la Hongrie, et talentueux au point que oui, décidément, il allait falloir mémoriser son nom.
Cheveux dans la nuque, moustache et petit
bouc méphistophélique… Ce soir-là, devant une colonne de marbre,
Krasznahorkai László – comme on dit en Hongrie, où le nom précède le
prénom – délivra un discours qui n’en était pas un mais ressemblait
plutôt à une longue liste en forme de remerciements sans fin. Il y
saluait des morts et des vivants, Tacite et Thomas Pynchon, Attila
József et Franz Kafka, Jean-Sébastien Bach et Natalie Dessay… Et dans
cette curieuse énumération – que l’on peut voir sur YouTube – on trouve
absolument tous les ingrédients, tout ce qui fait la matière si
caractéristique de l’imaginaire et du phrasé « krasznahorkiens ». La suite sur lemonde.fr (version abonnés)
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