"Des cubes disposés sur une scène dans la pénombre. Des petites
pierres suspendues par un fil. C’est un univers de sépultures, de blocs
anguleux et de terre fangeuse, duquel le verbe va devoir s’extirper,
pour qu’une étincelle d’humanité puisse continuer à briller dans les
ténèbres.
Dorra, jeune femme bosniaque, victime de la stratégie du viol
pratiquée pendant le dernier conflit des Balkans, à seule fin de
terroriser les populations, est soignée par Kate, psychologue
américaine, venue soutenir les équipes qui exhument les charniers.
Arme suprême, le viol révèle comment la femme est encore aujourd‘hui
réduite à une marchandise, un enjeu de guerre, dont le sort peut
s’avérer pire que la mort. Les séquelles physiques et morales sont
irrémédiablement gravées dans la chair et l’esprit, ensevelissant les
quelques espoirs de résurrection du moindre enchantement. Pendant une
heure, une déflagration verbale va nous emporter dans les méandres de
l’âme humaine, où subsiste encore la haine viscérale de la femme, pour
qui, la guerre n’est jamais vraiment terminée. Plus redoutable qu’un
impact de balle, la plaie béante du sexe meurtri reste à jamais ouverte." La suite sur theatrorama.com
Du sexe de la femme comme champ de bataille
De Matéi Visniec
Mise en scène de Bea Gerzsenyi
Avec Vasiliki Georgikopoulou, Krisztina Goztola
Chanteuse : Anett Slarku
Lumières : Péter Fazekas
Durée : 1h15
Jusqu’au 26 juillet au Pandora à 10h50
mercredi 22 juillet 2015
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