Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Information : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44
Discours d’ouverture par Szabolcs Ferenc Takács, secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, délégué du ministère responsable de la présidence hongroise de l’IHRA (International Holocaust Remembrance Alliance) et
Zsuzsa Szarvas, commissaire d’exposition, directrice adjointe du Musée d’Ethnographie de Budapest.
Le souvenir du traumatisme historique de la Shoah peut être perpétué de différentes manières : en ressuscitant tel ou tel fait historique, en faisant vivre la mémoire des victimes et les pensées des survivants, en analysant les tenants et les aboutissants des évènements ou en sondant les réactions de la société. Le Musée d’Ethnographie de Budapest a, quant-à-lui, choisi une forme un peu particulière d’évocation : l’exposition invite le visiteur à se plonger dans l’univers rural des juifs hongrois avant l’Holocauste, qu’elle tente de faire revivre à partir des objets conservés dans les collections du musée. Les « études de cas » qui constituent la trame de l’exposition présentent la vie quotidienne des juifs, leurs relations avec le reste de la société hongroise, les caractéristiques distinctives de cette culture unique et les différentes voies (directes et détournées) que leur communauté a pu emprunter, entre tradition et modernité ; mais elles évoquent aussi certaines manifestations de la survie et même de la renaissance de la culture juive en Hongrie.
Zsuzsa Szarvas, commissaire d’exposition, directrice adjointe du Musée d’Ethnographie de Budapest.
Le souvenir du traumatisme historique de la Shoah peut être perpétué de différentes manières : en ressuscitant tel ou tel fait historique, en faisant vivre la mémoire des victimes et les pensées des survivants, en analysant les tenants et les aboutissants des évènements ou en sondant les réactions de la société. Le Musée d’Ethnographie de Budapest a, quant-à-lui, choisi une forme un peu particulière d’évocation : l’exposition invite le visiteur à se plonger dans l’univers rural des juifs hongrois avant l’Holocauste, qu’elle tente de faire revivre à partir des objets conservés dans les collections du musée. Les « études de cas » qui constituent la trame de l’exposition présentent la vie quotidienne des juifs, leurs relations avec le reste de la société hongroise, les caractéristiques distinctives de cette culture unique et les différentes voies (directes et détournées) que leur communauté a pu emprunter, entre tradition et modernité ; mais elles évoquent aussi certaines manifestations de la survie et même de la renaissance de la culture juive en Hongrie.
Les commissaires de l’exposition sont
pleinement conscients du caractère fragmentaire tant de la forme que du
contenu de leur approche. Notre connaissance de l’époque considérée est
fragmentaire, et notre collection est également fragmentaire. Et de
fait, c’est en observant ces fragments, en identifiant ceux qui ont
disparu et ceux qui nous ont été légués que nous pourrons le mieux
comprendre cet univers. Dès lors, notre intention n’est pas de donner
une image exhaustive de cette culture mais plutôt de montrer qu’il est
difficile de la reconstituer aujourd’hui, qu’il n’est plus possible de
la représenter dans son intégralité mais qu’elle ne peut qu’être évoquée
au travers de quelques-uns des éléments qui la composent.
Horaires : mardi – vendredi : 9h–19h30 et samedi : 13h30-19h30, fermé le dimanche et le lundi
Entrée libre
Entrée libre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.