Livia Vajda est née à Nyiregyhaza, Hongrie en 1929, décédée à Paris en 2011.
Elle
est élevée dans une famille juive de 5 enfants, son père est marchand
de textiles. Elle suivait des études de dessin à Budapest quand elle a
été arrêtée puis déportée à Auschwitz où sa bonne connaissance de la
langue allemande lui sauve la vie. Elle arrive à Paris en 1947 et
souffre, à plusieurs reprises et durant de longs mois, de dépression.
Dans cette ville des arts, dont elle a rêvé, elle exerce différents
métiers, se marie et a un enfant. Elle acquiert alors la nationalité
française.
Puis elle se met à peindre et, pour elle, c’est le chemin
de la guérison. Dès 1963 elle expose, au Salon des Indépendants puis
dans une première galerie de la rive gauche. A partir de là, elle va se
consacrer à son art et faire une carrière. Elle dit alors de son inspiration qu’elle est expressionniste et elle est ère d’appartenir à
l’Ecole de Paris d’après- guerre. Mais elle flirtera parallèlement et
parfois de très près, avec l’abstraction qui est la toile de fond de
l’époque, et qui la fascine. Ces deux pôles d’attraction vont cohabiter,
toute sa vie durant, dans sa peinture. Dès les années soixante-dix,
elle abandonne les métiers qui la faisaient vivre et prend le risque de
tout miser sur son art. Cela lui réussit. Désormais sa peinture va les
faire vivre, elle et sa fille.
Deux galeries la suivent fidèlement
: à Paris, sur l’île de la Cité, la Galerie des Orfèvres, à Bruxelles,
la galerie Horizons. Puis ses toiles iront à Genève, au Musée de
l’Athénée, en Australie, à New York, jusqu’à une rétrospective sur la
grand place de Bruxelles à l’Hôtel de Ville, en 1988.
En 1991
elle s’installe pour vivre, peindre et exposer, en Belgique, à Bruxelles
où les collectionneurs apprécient particulièrement ses couleurs
audacieuses, la lumière dans ses toiles et sa facture, au couteau. En
2007, elle expose à Budapest et à Szentendre en Hongrie. Deux films d’un
réalisateur belge retracent son parcours et deux monographies. Elle
revient vivre et peindre à Paris en 2005, auprès de sa fille. Elle meurt
en 2011, renversée par un camion nacelle. Elle peignait encore chaque
matin, dès les premières heures du jour. En 2012, une grande exposition
lui est consacrée à la mairie du XIXème arrondissement.
Galerie Saphir
http://www.galeriesaphir.com/
Ⓜ Rambuteau | Hotel de Ville
69, rue du Temple
75003 PARIS
TEL : 01 42 72 61 19
samedi 12 décembre 2015
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.