samedi 12 décembre 2015

Découvrez l'œuvre de Livia Vajda à la Galerie Saphir au Marais

Livia Vajda est née à Nyiregyhaza, Hongrie en 1929, décédée à Paris en 2011.

Elle est élevée dans une famille juive de 5 enfants, son père est marchand de textiles. Elle suivait des études de dessin à Budapest quand elle a été arrêtée puis déportée à Auschwitz où sa bonne connaissance de la langue allemande lui sauve la vie. Elle arrive à Paris en 1947 et souffre, à plusieurs reprises et durant de longs mois, de dépression. Dans cette ville des arts, dont elle a rêvé, elle exerce différents métiers, se marie et a un enfant. Elle acquiert alors la nationalité française.
Puis elle se met à peindre et, pour elle, c’est le chemin de la guérison. Dès 1963 elle expose, au Salon des Indépendants puis dans une première galerie de la rive gauche. A partir de là, elle va se consacrer à son art et faire une carrière. Elle dit alors de son inspiration qu’elle est expressionniste et elle est  ère d’appartenir à l’Ecole de Paris d’après- guerre. Mais elle flirtera parallèlement et parfois de très près, avec l’abstraction qui est la toile de fond de l’époque, et qui la fascine. Ces deux pôles d’attraction vont cohabiter, toute sa vie durant, dans sa peinture. Dès les années soixante-dix, elle abandonne les métiers qui la faisaient vivre et prend le risque de tout miser sur son art. Cela lui réussit. Désormais sa peinture va les faire vivre, elle et sa fille.

Deux galeries la suivent fidèlement : à Paris, sur l’île de la Cité, la Galerie des Orfèvres, à Bruxelles, la galerie Horizons. Puis ses toiles iront à Genève, au Musée de l’Athénée, en Australie, à New York, jusqu’à une rétrospective sur la grand place de Bruxelles à l’Hôtel de Ville, en 1988.

En 1991 elle s’installe pour vivre, peindre et exposer, en Belgique, à Bruxelles où les collectionneurs apprécient particulièrement ses couleurs audacieuses, la lumière dans ses toiles et sa facture, au couteau. En 2007, elle expose à Budapest et à Szentendre en Hongrie. Deux  films d’un réalisateur belge retracent son parcours et deux monographies. Elle revient vivre et peindre à Paris en 2005, auprès de sa  fille. Elle meurt en 2011, renversée par un camion nacelle. Elle peignait encore chaque matin, dès les premières heures du jour. En 2012, une grande exposition lui est consacrée à la mairie du XIXème arrondissement.

Galerie Saphir
http://www.galeriesaphir.com/
 Rambuteau  |  Hotel de Ville
69, rue du Temple
75003 PARIS
TEL :  01 42 72 61 19

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