Communiqué de l'Ambassade de Hongrie en France
Réaction de M. l'Ambassadeur Károlyi à un reportage de France Inter,
daté du 22 décembre 2015, intitulé "Hongrie : les réfugiés qui
traversent la frontière jugés par un tribunal pénal":
"Quelques précisions pour compléter l'information des auditeurs de France Inter:
1. La clôture de barbelés n'empêche personne, réfugié ou pas, de pénétrer en Hongrie par les poste-frontières normaux.
2. Il manque dans votre sujet un mot, hélas le plus important: "illégal". C'est le franchissement ILLÉGAL qui est pénalement réprimé, ce qui ne viole évidemment aucune convention, bien au contraire.
3. La qualité de réfugié ne s'acquiert pas par le simple franchissement
d'une frontière. La Convention de Genève définit les conditions
d'acquisition de la qualité de réfugié. Si une personne entre en Hongrie
et dépose une demande de protection aux termes de la Convention de
Genève, cette demande sera examinée dans l'application la plus stricte
des dispositions de la Convention, qui impose des obligations à la fois à
l'Etat concerné ET à la personne demandant protection.
4. Et enfin,
dernière précision: la clôture érigée par la Hongrie l'a été sur la
frontière EXTÉRIEURE de l'espace Schengen, mettant ainsi fin à une
"situation de défaillance grave aux frontières extérieures" de l'espace,
situation expressément prévue par la Convention, dans le but de
préserver autant que possible la liberté de circulation À L'INTERIEUR de
cet espace. Ce faisant, bien loin de violer quelque convention que ce
soit, la Hongrie n'a fait que remplir ses obligations aux termes des
conventions européennes et autres auxquelles elle a adhéré.
jeudi 24 décembre 2015
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