"György Kurtág et Salvatore Sciarrino partagent un même sens,
profond, de la forme. À l’un, la concentration tenant l’existence dans
un souffle ; à l’autre, la suspension et l’attente inquiète du son. Et,
commune, la tension de marcher sur le fil du silence et de l’infime.
Les Messages de feu Demoiselle R. V. Troussova, qui établirent sa renommée en Europe occidentale mais dont les exécutions en concert sont rares, et …quasi una fantasia… témoignent de l’art somptueux de György Kurtág. L’intensité de ces Messages
et leur concision dénotent une absence, un rêve, une ombre ou un deuil,
en une forme concentrée à un si haut degré qu’elle ne saurait supporter
de trop longs développements. Toujours, le musicien se met à la
recherche de l’essence, une essence nue, aux contours terriblement
précis. Kurtág aime à citer le poète hongrois Attila József : « Les
structures de branches dépouillées soutiennent l’air vide ». Alors le
jeu de la soustraction reflète un monde disloqué, entre une forme et un
destin." La suite et réservation sur festival-automne.com
mardi 19 septembre 2017
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