"Fondé par George Soros, l’établissement, dans le collimateur de Viktor
Orban, s’est mis en conformité avec la législation pour pouvoir demeurer
dans le pays.
C’est ce qu’on appelle une tête bien faite. Après avoir étudié en
France, à Londres et à Hongkong, le Parisien Stanislas Richard, 25 ans,
termine sa thèse sur le « concept de l’exploitation dans la philosophie libérale » à
l’Université d’Europe centrale (CEU). S’il a choisi Budapest pour
achever ses études, c’est parce que la CEU offrait une bourse très
avantageuse, susceptible d’attirer les meilleurs doctorants travaillant
en anglais.
Le jeune thésard français estime qu’en tentant en 2017 de fermer cet
établissement, fondé en 1991 par le milliardaire américain d’origine
hongroise George Soros, accusé de véhiculer un agenda libéral en
accaparant les fonds européens et d’être un bastion de l’opposition, le
premier ministre Viktor Orban n’a pas nui à la réputation de son campus.
« Bien au contraire, c’était sans doute la meilleure opération de communication qu’on ait pu espérer, ironise-t-il. Cela a considérablement augmenté notre visibilité dans le milieu universitaire anglophone. »
Pour le gouvernement hongrois, le bilan des opérations anti-Soros
ressemble à un fiasco. Non seulement la CEU, régulièrement classée en
tête des meilleures facultés du pays, n’a toujours pas déménagé, mais
aujourd’hui elle jouit d’une renommée de résistante, face à un pouvoir
aux tentations autoritaires." La suite sur lemonde.fr (article payant)
mardi 9 octobre 2018
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