"Alors que la loi criminalisant les sans-abri vient d'entrer en
vigueur en Hongrie, le sociologue hongrois Balázs Krémer (Université de
Debrecen) revient sur l'évolution du métier de travailleur social ces
dernières années. Selon lui, la dimension sécuritaire a désormais pris
le pas sur l'aide aux plus vulnérables. Entretien.
En Hongrie, ça
ne vaut pas vraiment le coût d'être travailleur social, parce que les
salaires sont bas mais aussi à cause des conditions de travail. Beaucoup
partent d'ailleurs à l'étranger. A l'université de Debrecen, vous
enseignez à des personnes qui veulent pourtant exercer dans le secteur
social. Ça intéresse qui encore de nos jours ce genre de métier ?
Beaucoup suivent le modèle familial, pour d'autres c'est une manière de
régler leurs propres problèmes. Je pense ici aux personnes qui ont
directement vécu la pauvreté ou qui ont côtoyé des alcooliques dans leur
famille ; du coup c'est ce genre de vécu personnel qui les motive.
C'est particulièrement vrai à la campagne . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)
mardi 16 octobre 2018
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