A vrai dire, ces rapports ne devaient pas être pires il y a un siècle, à la veille de l’union de la Transylvanie avec le royaume roumain, célébrée en Roumanie cette année, et du traité de Trianon de 1920 qui fera l’objet d’évocations d’une tout autre nature en Hongrie et parmi les membres de la minorité hongroise de Roumanie. On aurait en revanche plus de mal à dire comment se présentaient ces rapports deux siècles auparavant, à moins de prendre pour argent comptant les considérations de ces intellectuels avant la lettre de l’Ecole transylvaine qui, inspirés par l’Aufklärung allemand, formulaient dès la fin du XVIIIe siècle les arguments du mouvement national roumain à venir. Tout au plus peut-on se faire une idée des rancœurs qui devaient s’accumuler parmi ces mystérieux Valaques, les futurs Roumains, longtemps ignorés par les grands de ce monde mais dont la présence avait fini par être ressentie comme quelque peu menaçante. Un écrivain français d’ascendance souabe, Mathias Menegoz, a récemment mis en scène les tensions qui couvaient en ce temps. L’action de son roman, Karpathia , se déroule aux alentours de 1830." La suite sur courrierdesbalkans.fr
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A noter que Béla Borsi-Kálmán fera une présentation de son essai "Au berceau de la nation roumaine moderne / dans le miroir hongrois" le 26 octobre 2018 à 19 h 30 à l'Institut hongrois de Paris
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