Par Pierre Waline
"S´il revenait aujourd’hui parmi nous, Mendelssohn serait bien surpris d´entendre sa marche nuptiale résonner dans quasiment toutes les mairies du monde. Autre hit parade qui a connu un temps son heure de gloire: la symphonie italienne. Les plus avertis retiendront encore ses Romances sans parole, son concerto de violon et sa symphonie écossaise. Et, pour les encore plus avertis, quelques pièces de musique de chambre (trios). Guère plus. Point à la ligne. Et pourtant….
Parmi les plus beaux chefs d´oeuvre que Felix Mendelssohn nous aura laissés, figure sans aucun doute sa musique d´inspiration biblique: psaumes, motets, et surtout ses deux grands oratorios que sont Paulus et Elias. Comme l´on sait, c´est à lui, chef d´orchestre renommé, que nous devons la redécouverte des grands ensembles vocaux de Bach et Haendel, alors tombés dans l´oubli. Oeuvres qu´il eut le courage d´inscrire au programme de ses concerts, contribuant ainsi à leur popularité. Des oeuvres (tel le Messie) qui l´inspirèrent profondément, sans pour autant rien compromettre de son originalité.
Mendelssohn nous avait valu par le passé quelques belles soirées sur la scène de Budapest, notamment avec un Paulus sous la baguette inspirée de Philippe Herreweghe et un Songe d’une Nuit d’été fabuleux dirigé par un Iván Fischer survolté. Cette fois-ci, c´est son oratorio Elias qui était inscrit au programme de la soirée, le plus réussi des deux, véritable chef d´oeuvre. De plus, dans l´interprétation d´un ensemble qui nous est particulièrement cher: l´orchestre Orfeo (sur instruments anciens) accompagné du choeur Purcell." La suite sur francianyelv.hu
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