"Lorsqu’on évoque le compositeur hongrois, on ne manque jamais de parler de son activité d’ethnomusicologue, qu’il a exercée en Hongrie, Roumanie et plus tard en Turquie, il collectait des mélodies populaires.
Il ne faut pas oublier, même s’il est moins connu, le séjour qu’il a
effectué à Biskra en Algérie en 1913 et sur lequel revenait ces jours
derniers un quotidien algérien. Le jeune compositeur était alors âgé de
32 ans et était accompagné de sa femme Marta Ziegler.
D’après son
compatriote, le compositeur Zoltán Kodály, c’est à Biskra qu’il
"rencontra l’Algérie". Dans des lettres à son ami musicien, Bartók parle
de l’intensité de ce "choc artistique". Durant ce séjour, il a
enregistré, puis transcrit, des musiques qu’il a recueillies à Biskra et
Sidi Okba, Tolga et El Kantara, sur son phonographe à cylindres Edison,
quelque 180 mélodies. Marta Ziegler notera "L’enregistrement des
chansons se déroulait dans une atmosphère très joyeuse". Ces musiques
lui inspirèrent à Bartók plusieurs éléments de ses compositions, le
second mouvement "Allegro molto capriccioso" du Quatuor à cordes n°2
opus 17; la "danse arabe" 42e pièce du Livre IV des 44 duos pour deux
violons; ainsi que la "Suite pour piano op.14". " La suite sur podcastjournal.net
jeudi 14 mai 2020
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