Le sens du rapport de force et l’art du
contre-pied. Une fois de plus, à sa manière inimitable, Viktor Orban a
su tirer profit des circonstances pour donner le tournis à ses
adversaires et resserrer son emprise sur les institutions. Fin mars, au
nom de l’urgence sanitaire, l’assemblée contrôlée aux deux tiers par sa formation politique l’a autorisé à gouverner par décret - et ce sans limitation de temps. Stupeur.
L’opposition crie au coup de force, le Parlement de Strasbourg dénonce une dérive «incompatible avec les valeurs européennes».
Le premier ministre hongrois, qui n’aime rien tant que se trouver ainsi
cloué au pilori, laisse dire. Puis il sonne la fin de la partie. Mardi
26 mai, alors que des mesures d’exception demeurent en vigueur dans
plusieurs pays d’Europe occidentale, son gouvernement annonce la levée
prochaine de «l’état de péril». Le soufflé retombe, la ministre de la
Justice réclame des excuses." La suite sur lefigaro.fr (article payant)
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