« La Hongrie mérite des excuses ». C’est
ainsi que la ministre de la justice hongroise, Judit Varga, a présenté,
mardi 26 mai, le projet de loi visant à mettre fin aux très contestés pouvoirs spéciaux attribués à Viktor Orban à la faveur de la lutte contre le coronavirus.
Adopté le 30 mars par le Parlement hongrois, l’état d’urgence avait
donné au premier ministre nationaliste le pouvoir de légiférer par
décret sur de vastes sujets.
L’opposition et des ONG hongroises avaient alors dénoncé un texte qui donnait des « pleins pouvoirs » au
maître de Budapest, connu pour avoir multiplié les atteintes à l’Etat
de droit depuis son retour au pouvoir, en 2010. Contrairement aux autres
pays européens, l’état d’urgence n’avait en Hongrie aucune limite
définie de durée. Et le texte prévoyait aussi de punir jusqu’à cinq ans
d’emprisonnement « la propagation d’informations alarmantes ». Certains médias et responsables politiques étrangers avaient été jusqu’à craindre l’établissement d’une « dictature », une exagération désormais utilisée par le pouvoir hongrois." La suite sur lemonde.fr (article payant)
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