"L’Union européenne regarde, impuissante, Budapest se servir du prétexte de la pandémie pour s’attaquer à ce qu’il reste encore de libertés civiles et de contrôle parlementaire…
« Vous êtes un tyran cruel, mais souvenez-vous, tous les dictateurs ont échoué jusqu’à présent. »
Ainsi se clôt le texte d’Andras. Andras est un Hongrois de 64 ans très
en colère contre la politique menée par le Premier ministre Viktor Orban
dans la lutte contre le coronavirus. Alors il a déversé sa rage dans un
message publié sur Facebook comme on est censé pouvoir le faire en
démocratie. Mal lui en a pris. A 6 heures du matin, le 12 mai, les
policiers sont venus le cueillir chez lui. Selon le site hongrois 444,
il a finalement été relâché dans l’après-midi, échappant à la peine de
cinq ans de prison qui menace désormais tout propagateur de « fake
news » sur l’épidémie ou sur les mesures prises par le gouvernement.
Le
maire d’opposition de la ville de Mohacs a, lui, eu moins de chance. Il
est poursuivi pour « menaces à l’ordre public », pour avoir annoncé, au
début de la crise, la contamination probable d’une centaine de
personnes dans sa commune du sud du pays à l’occasion d’un mariage. A
qui profite le crime ? Parmi les pays autoritaires, ou en passe de
l’être, qui se servent du prétexte du coronavirus pour resserrer leur
étreinte sur la population en s’attaquant à ce qu’il reste encore de
libertés civiles et de contrôle parlementaire et judiciaire, la Hongrie
n’est pas en reste.
L’Etat de droit en quarantaine illimitéeEn
faisant voter le 30 mars sa loi sur l’état d’urgence, Viktor Orban a
provoqué une levée de boucliers en Europe." La suite sur nouvelobs.com
lundi 18 mai 2020
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