"Interview avec István Kemény autour de son dernier recueil Nil dont nous vous proposons en exclusivité des poèmes traduits par Guillaume Métayer.
Le recueil Nílus (Nil, Budapest, Magvető, 2018) ne manque pas d’allusions apocalyptiques comme ce monostique le suggère : Poubelles aux portes de l’enfer. Pourtant,
il semble qu’une pâle lueur d’espoir subsiste toujours. (Si même
là-bas, on collecte les déchets, c’est qu’il doit y régner un certain
ordre.) Comment vivez-vous ces jours étranges où une grande partie du
monde essaie de survivre à la pandémie de COVID-19 confinée chez elle ?
Pour moi, le plus étrange dans tout cela, c’est d’être confronté à un
problème sur lequel nous nous cassons tous la tête en même temps. Je
n’ai jamais connu pareille situation, mais vraisemblablement rien de tel
ne s’est jamais produit. Bien sûr, je ne fais pas exception, moi aussi
j’y pense continuellement, même quand je suis occupée à autre chose. Mon
mode de vie n’a pourtant guère changé. Je suis à la maison, assis à mon
ordinateur (on appelle cela maintenant « confinement ») et je fais plus
au moins la même chose qu’auparavant : je reçois par courrier
électronique les tâches que je dois exécuter et je suis parfois horrifié
de constater que le temps me manque pour faire autre chose. Je me
débats donc dans le piège de la communication en ligne comme auparavant.
J’ai pourtant la chance de pouvoir me débattre tranquillement : j’ai de
l’électricité, internet et il y a des gens qui attende ma réponse." La suite sur litteraturehongroise.fr
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