jeudi 25 juin 2020

La Hongrie, ce petit paradis rêvé des musiciens. (Laissons-nous envoûter…)

Par Pierre Waline
"Si je vous dis „Musique hongroise”, vous me répondrez forcément Liszt et Bartók, éventuellement Kodály. Ce à quoi les jeunes à la page ajouteront les noms des contemporains Ligeti et Kurtág. Mais il en est pourtant un autre dont le nom n´est pas loin de détrôner celui de Liszt dans le coeur de nos amis hongrois: Erkel. A qui nous devons la musique de l´Hymne national, mais surtout auteur d´opéras qui exaltent la fierté nationale. Dont László Hunyadi et Bank Bán, qui se réfèrent à deux héros de l´Histoire du pays, opéras perçus à l´époque comme symboles de la résistance aux Autrichiens, aujourd´hui encore très populaires.

Mais avant d´évoquer les noms de ceux qui en furent les principaux artisans, encore faudrait-il savoir ce que nous entendons par „musique hongroise”. Avant tout une musique qui tire son inspiration du folklore national. Un folklore essentiellement caractérisé par deux danses, le verbunkos et la csárdás.
Apparu sur la fin du XVIIIème et le début du XIXème siècles, le verbunkos est une danse de recrutement (de l´allemand «Werbung»). Il était dansé dans les campagnes, avec des variantes différentes selon les villages. Marqué par des mouvements frappés des mains sur les bottes, le verbunkos est une danse de garçons. Il débute par une longue introduction lente pour s´achever sur un rythme rapide, voire endiablé. Le verbunkos a été immortalisé dans les années 1820 par un violoniste tzigane nommé Bihari qui fit l´admiration de Liszt et dont, dit-on, Beethoven aurait repris un de ses thèmes dans l´ouverture du Roi Étienne." La suite sur francianyelv.hu

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