Leur dernière entrevue remonte au 30 juin 2019. Ce jour-là, le Polonais Donald Tusk, alors président du Conseil européen, avait reçu le premier ministre hongrois Viktor Orban à Bruxelles, à la veille du sommet extraordinaire destiné à entériner le choix des nouveaux dirigeants des institutions européennes. Rien n’avait filtré de leur échange. Mais un mois plus tôt, en marge d’un sommet informel à Sibiu, en Roumanie, une des rares photos les montrant en tête-à-tête fournissait un indice sur l’antagonisme grandissant entre ces anciens alliés et amis. Les deux hommes, assis face à face dans une petite pièce, mains posées sur une table débarrassée de tout document, se toisaient du regard, comme prêts à fondre l’un sur l’autre.
Le
Polonais et le Hongrois ne se sont pas revus depuis. Viktor Orban n’a
pas assisté, en novembre 2019 à Zagreb, au congrès du Parti populaire
européen (PPE, droite libérale et centriste) qui élit à sa tête Donald
Tusk, dont la présidence du Conseil européen prenait fin après deux
mandats consécutifs, de 2014 à 2019. Une absence prévisible : le Fidesz,
le parti au pouvoir en Hongrie qu’Orban a créé, avait été suspendu du
PPE neuf mois plus tôt, en raison des entorses à l’Etat de droit qui se
sont multipliées dans ce pays et de la dérive nationaliste de son chef." La suite sur lemonde.fr (article payant)
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