"Avec la
signature du traité de Trianon, le 4 juin 1920, les Magyars de Voïvodine
se retrouvent détachés de la « mère-patrie » et perdent la position
privilégiée qu’ils occupaient jusque-là. Même si leurs droits sont
reconnus, ils peineront à se faire entendre au sein du nouvel État
yougoslave. Entretien avec Zoran Janjetović.
Propos recueillis par Philippe Bertinchamps
Zoran Janjetović est chercheur à l’Institut d’histoire contemporaine à
Belgrade. Ses travaux portent notamment sur les minorités nationales en
Serbie.
Le Courrier des Balkans (CdB) : Comment la signature du traité de
Trianon a-t-elle été ressentie parmi la population hongroise de
Voïvodine ?
Zoran Janjetović (Z.J.) : Un sentiment d’amertume régnait, tout comme
parmi les Hongrois du monde entier. En Yougoslavie, l’élite hongroise ne
s’est jamais réconciliée avec le nouveau statut hongrois et le nouvel
État. De son côté, ce nouvel État n’a pas fait grand-chose pour
s’attirer les faveurs des Hongrois." La suite sur courrierdesbalkans.fr (article payant)
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