Des Hongroises permettent aux enfants infirmes moteurs cérébraux de faire des progrès. Première journée hier.
Agi est une institutrice hongroise spécialisée dans le handicap moteur cérébral. Avec sa collègue, Dora, elle intervient au foyer des jeunes travailleurs de Laval pendant deux semaines, auprès d'un petit groupe d'enfants touchés par cette infirmité. « Leur cerveau comprend mais il ne sait pas commander leurs gestes qui sont lents, malhabiles... », explique Agi.
Face au handicap, Agi et de Dora utilisent une méthode peu connue en France et pourtant d'une grande simplicité. « En France, les enfants ont des séances de kiné pour éviter le pire, rappelle Florence Levasseur. Elles, elles prennent l'enfant dans sa globalité. Ils font des petits progrès qui sont facile à réaliser. » Résultat, au bout de quelque temps, les enfants apprennent à s'exprimer ou à se déplacer un peu mieux.
Cette méthode, appelée éducation conductive, a été créée par un neuro-pédiatre hongrois, Andras Petö. « Elle n'offre pas la guérison, insiste Florence Levasseur. Elle s'appuie sur l'éducation au quotidien, à travers des jeux, de l'alimentation ou des apprentissages scolaires. »
Association française pour l'éducation conductive (Afpec) au 02 43 98 75 41.
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