Restitution du Prix Kossuth * : les Orbaniens peuvent aussi abattre Kertész
Le projet de loi est prêt selon lequel le gouvernement réexaminerait quels sont ceux qui, décorés durant les dizaines d'années écoulées ont démérité des prix nationaux et sont ainsi devenus indignes de porter le Prix Kossuth. Viktor Orbán [le Premier ministre] a déclaré la semaine dernière au parlement que le plus important n'était pas l'affaire des âneries racistes** d'Akos Kertész mais qu'il fallait réexaminer les décorations remises pendant la dictature communiste. Le gouvernement n'aura pas la tâche facile : entre 1948 et 1953 plus de deux mille prix Kossuth ont été décernés à des écrivains et poètes mais aussi à des politiciens, des ouvriers stakhanovistes ou des mineurs."
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L'article rappelle que ce prix n'a été retiré qu'une seule fois, en décembre 1953 (période la plus sombre du stalinisme) à Gábor Nagy. Après la Révolution de 1956, János Kádár a souhaité retirer le prix à ceux qui avaient participé à l'insurrection et qui étaient en prison (TiborDéry, Háy, Méray ou Zelk) ou ceux qui avaient choisi l'exil mais il a renoncé. Orbán fera-t-il mieux que Kádár, son modèle ?
* Le Prix Kossuth est un prix parrainé par l'État de Hongrie, en hommage à l'homme politique et révolutionnaire hongrois Lajos Kossuth. Ce prix a été créé en 1948.
Le Prix Kossuth a été créé en 1948, à l'occasion du centenaire de la révolution du 15 Mars 1848. Il est attribué, chaque année, ce jour-là. C'est l'Assemblée nationale hongroise, qui créa ce Prix afin de récompenser les personnes ou groupes ayant réalisé des œuvres exceptionnelles dans les domaines de la science, de la culture et des arts, ainsi que dans l'édification du socialisme en général.
Depuis 1963, le Prix Kossuth est limité au domaine de la culture et des arts.
Aujourd'hui, il est considéré comme la récompense culturelle la plus prestigieuse en Hongrie, et il est décerné par le Président de la République.
Source wikipédia
** Akos Kertész a publié un article dans Népszava dont une formulation à caractère littéraire évoquant les gênes hongrois de manière ironique a été volontairement déformé, extrait de son contexte et permet aujourd'hui à Viktor Orban selon les bonnes vieilles méthodes éprouvées et héritées de Staline de faire un procès en sorcellerie à Akos Kertész, écrivain réputé dont les œuvres ont été traduites dans de nombreuses langues.
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"Vissza a Kossuth-díjat: Orbánék Kertészt is kilőhetik
Már elkészült az a törvénytervezet, amely alapján a kormány áttekintené, hogy az elmúlt évtizedek kitüntetettjei közül „kik váltak érdemtelenné” az állami díjak, így a Kossuth-díj viselésére. Orbán Viktor a múlt héten azt mondta a parlamentben, hogy nem a „rasszista szamárságokat” beszélő Kertész Ákos ügye a legfontosabb, a kommunista diktatúra kitüntetéseit is felül kell vizsgálni. Nem lesz könnyű dolga a kormánynak: 1948 és 1953 között több mint kétezer Kossuth-díjat osztottak ki írók és költők mellett politikusoknak és sztahanovista munkásoknak, bányászoknak." La suite en langue hongroise sur hvg.hu
jeudi 3 novembre 2011
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