Une chambre d’hôpital où opère la magie des contes. Un homme libéré par ses migraines. Une fillette qui transporte une marmite précieuse à la maison d’arrêt. Un vieillard admiré, et pourtant seul parmi les autres hommes, qui fait le bilan de sa vie et dont les dernières paroles abolissent, enfin, la distance qui le sépare de l’être aimé. Des malédictions qui frappent les lâches, des amants qui se retrouvent, des corps tourmentés, des hommes qui renaissent à la vie.
Tibor Déry, portraitiste subtil, ausculte avec humanisme, poésie et humour, la minuscule pulsation de liberté qui bat dans des vies que la misère, la dictature ou la maladie ne parviennent pas à priver de tendresse, de chaleur et d’insolence rieuse.
L’auteur
Engagé dans les mouvements révolutionnaires de 1919, proche des milieux surréalistes et dada dans les années 1920, contraint à l’exil par le régime fasciste de l’amiral Horthy, Tibor Déry (1894-1977) est emprisonné une première fois dans les années 1930 pour avoir traduit Gide en hongrois et une seconde fois pour avoir participé à l’insurrection de 1956 à Budapest. Une campagne de protestation internationale où figurent les noms d’Albert Camus, Roger Martin du Gard, François Mauriac, Claude Roy, permet sa libération en 1960. Tibor Déry est l’un des plus grands écrivains hongrois du XXe siècle. Souvent ironique et satirique, il sonde avec humanisme les possibilités de résistance qui s’offrent à l’homme.
Traduit du hongrois par Stéphane Clerjaud-Bodócs - Illustration de Vincent Vanoli
Source : lekti-ecriture.com
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Tibor Déry, portraitiste subtil, ausculte avec humanisme, poésie et humour, la minuscule pulsation de liberté qui bat dans des vies que la misère, la dictature ou la maladie ne parviennent pas à priver de tendresse, de chaleur et d’insolence rieuse.
L’auteur
Engagé dans les mouvements révolutionnaires de 1919, proche des milieux surréalistes et dada dans les années 1920, contraint à l’exil par le régime fasciste de l’amiral Horthy, Tibor Déry (1894-1977) est emprisonné une première fois dans les années 1930 pour avoir traduit Gide en hongrois et une seconde fois pour avoir participé à l’insurrection de 1956 à Budapest. Une campagne de protestation internationale où figurent les noms d’Albert Camus, Roger Martin du Gard, François Mauriac, Claude Roy, permet sa libération en 1960. Tibor Déry est l’un des plus grands écrivains hongrois du XXe siècle. Souvent ironique et satirique, il sonde avec humanisme les possibilités de résistance qui s’offrent à l’homme.
Traduit du hongrois par Stéphane Clerjaud-Bodócs - Illustration de Vincent Vanoli
Éditeur : La dernière goutte
ISBN : 978-2-918619-04-8, 204 p., 18 €, parution novembre 2011, 19 x 14 cmSource : lekti-ecriture.com
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