"Formé en lettres classiques, chargé de recherche
au CNRS et traducteur, Guillaume Métayer explore et pense la
littérature. Depuis la publication de ses premières traductions de
poèmes hongrois en 1999, il importe la prose et les vers d’István
Kemény, de Sándor Petőfi, d'Attila József, de János Garai ou encore de
Krisztina Tóth (1). Entretien.
JFB : Vous traduisez de la prose mais
majoritairement de la poésie, pourquoi vous êtes-vous tourné vers la
traduction de poèmes ?
G. M. : Je cherchais en Hongrie
une veine poétique que je ne trouvais pas en France, donc j’ai traduit
des poèmes de hongrois pour les importer en France, pour faire venir
d’autres voix. Par la même occasion, j’apprenais le hongrois en
traduisant. Finalement, la traduction était aussi un exercice de
hongrois, avec l’idée un peu folle que l’on n’apprend jamais mieux la
langue que dans sa poésie. Le poème est une unité qui était bien adaptée
à quelqu’un qui apprenait le hongrois, parce que c’était court.
JFB : Qu’est-ce qui vous a amené au hongrois, langue parmi les plus difficiles ?" La suite sur jfb.hu
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