lundi 1 juin 2020

« J’ai trouvé un très bon équilibre dans la poésie hongroise »

"Formé en lettres classiques, chargé de recherche au CNRS et traducteur, Guillaume Métayer explore et pense la littérature. Depuis la publication de ses premières traductions de poèmes hongrois en 1999, il importe la prose et les vers d’István Kemény, de Sándor Petőfi, d'Attila József, de János Garai ou encore de Krisztina Tóth (1). Entretien.
JFB : Vous traduisez de la prose mais majoritairement de la poésie, pourquoi vous êtes-vous tourné vers la traduction de poèmes ?
G. M. : Je cherchais en Hongrie une veine poétique que je ne trouvais pas en France, donc j’ai traduit des poèmes de hongrois pour les importer en France, pour faire venir d’autres voix. Par la même occasion, j’apprenais le hongrois en traduisant. Finalement, la traduction était aussi un exercice de hongrois, avec l’idée un peu folle que l’on n’apprend jamais mieux la langue que dans sa poésie. Le poème est une unité qui était bien adaptée à quelqu’un qui apprenait le hongrois, parce que c’était court.
JFB : Qu’est-ce qui vous a amené au hongrois, langue parmi les plus difficiles ?" La suite sur jfb.hu

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