samedi 28 février 2009

Miklós Perényi et Dénes Várjon au Théâtre de la Ville le samedi 21 mars à 17 heures

Miklós Perényi violoncelle



Dénes Várjon piano

KODÁLY : Sonate pour violoncelle et piano, op. 4 BRAHMS : Sonate pour violoncelle et piano, en fa majeur, op. 99
MAGNARD : Sonate en la majeur, op. 20
MARTINU : Variations sur un thème de Rossini, H 290

"C'est au cœur de la musique que Miklós Perényi nous mène. Pensée, ligne de chant, équilibre du phrasé, beauté, homogénéité du son. Tout est là. Fin, profond, l’immense violoncelliste hongrois ne donne aucune prise à l’anecdotique, va à l’essentiel. Pour son 13e passage au Théâtre de la Ville, il offre un grand voyage. Dans quatre continents dont un encore inconnu, celui du compositeur français Albéric Magnard. Un programme hors normes pour un artiste hors classe. Et rare. Ne le manquons pas."
Anne Lombard

Source : Théâtre de la Ville
Renseignements et réservations : Théâtre de la Ville

Un effondrement des pays de l'est du continent menacerait l'UE...

"Un effondrement des pays de l'est du continent menacerait l'UE telle que nous la connaissons. A la veille du sommet européen du 1er mars consacré à la crise économique, The Economist appelle les Vingt-Sept à prendre les mesures qui s'imposent...
...Mais, si un pays comme la Hongrie ou l'un des trois Etats baltes devait s'effondrer, l'ouest de l'Europe serait l'une des principales victimes de l'onde de choc. Les banques autrichiennes, italiennes et suédoises, qui ont massivement investi et prêté aux nations d'Europe orientale, enregistreraient des pertes colossales si la valeur de leurs avoirs dégringolait subitement. La vague de défauts de paiement qui s'ensuivrait, ajoutée aux réflexes protectionnistes de chacun, pourrait facilement réduire à néant l'une des plus grandes réussites européennes, le marché unique." Extraits d'un article de The economist paru dans Courrier International du 27 février 2009

vendredi 27 février 2009

Politique d'austérité en Hongrie

"...Après que le Premier ministre hongrois, Ferenc Gyurcsany, a annoncé la semaine dernière un remaniement en profondeur des systèmes fiscaux et sociaux, assorti d'économies de 730 millions d'euros, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé mercredi que la Hongrie tenait ses engagements et avait adopté « les bonnes mesures face aux niveaux élevés de dettes extérieure et publique ». Bruxelles devrait donc verser sans problème fin mars la seconde tranche de son aide de 6,5 milliards de dollars. Un signal positif qui laisse augurer que le FMI ne rechignera pas non plus à poursuivre le versement de son aide à la Hongrie..." Extrait d'un article paru le 27 février 2009 dans lesechos.fr sous le titre "Négociations cruciales entre le FMI et les pays d'Europe centrale et orientale"

jeudi 26 février 2009

Magda Szabó - "Le Vieux puits" et "L'instant"

Magda Szabó, l'enfance magnifiée et l'Enéide revisité
Les éditions Viviane Hamy publient Le Vieux Puits, recueil de souvenir d’enfance de l’écrivain hongrois Magda Szabó, et L’Instant, « réécriture » de L’Énéide. Epitaphe d’une génération d’écrivains qui payèrent d’un lourd tribut leur refus de collaborer avec Staline.
À la lecture de ses six livres parus en France, difficile de ne pas éprouver un sentiment d’humilité : Magda Szabó est impressionnante. Auteur infatigable, romancière, dramaturge, poétesse, docteur en philologie, traductrice, résistante aux sirènes de la propagande communiste quel qu’en fût le prix, elle a signé sans doute les textes les plus marquants de la littérature hongroise du XXe siècle.
La suite sur le Magazine littéraire

Le Vieux Puits (Ókút, 1970) est un livre fascinant. Par de brefs chapitres thématiques — Mes parents, La ville, Autoportrait, La religion, Le théâtre, Le temps, Éveil, etc. —, Magda raconte l’éducation originale, marginale, extraordinaire qu’elle a reçue, et reconstitue le monde tel que le voyaient ses yeux de petite fille.
Le début de ce conte — car on peut parler de conte tant Magda nous fait toucher la puissance du Merveilleux dans lequel elle a baigné — nous propose une clé, celle du titre : le vieux puits abandonné se trouvait dans le jardin de l’enfant, et il est devenu le refuge de l’adulte, qui s’y laisse glisser, telle Alice, pour retrouver Debrecen, sa ville natale tant aimée, sa maison, ses amis, ses parents… Le temps n’a plus cours, les pierres ont conservé les rires, les voix, les silences…

Son talent fait de chaque chapitre un chant des sirènes qui nous attire dans le « Puits » :

« Ma mère posa sa main fine sur l’asphalte et resta longtemps ainsi, attentive, comme si elle sentait battre un cœur sous sa paume, dans le sol que ses pas d’enfant avaient jadis foulé.
Ses yeux magnifiques captèrent mon regard. Elle ne pleurait pas, elle avait plutôt l’air triomphant, victorieux. Je ne pleurais pas non plus, pourtant je savais que j’avais perdu, terrassée par le temps qui tenait tout dans ses mains, le passé indestructible avec le présent, et je compris enfin qu’il n’était pas divisé, il n’y avait rien d’autre que l’instant présent, immobile sur son axe éternel, enraciné dans la conscience humaine indépendamment du moindre signe extérieur, objet, chanson, maison, et que le passé, comme l’avenir sur son front tourné vers l’avant, ne pouvaient disparaître qu’en même temps que nous. »

La publication d’un tel recueil de souvenirs, aujourd’hui, est fondamentale. Il magnifie le rôle des parents et l’esprit d’enfance qui devrait toujours les animer, le goût et le sens du merveilleux qui ouvre les portes de l’imagination. Plus que les jouets, les possessions, ce sont les mises en scène de l’univers de l’enfant qui les font heureux et leur forgent la personnalité qui leur permettra d’affronter le difficile futur…

L’Instant – La Créüside est la « réécriture » de L’Énéide — récit des épreuves d’Énée, depuis la prise de Troie, jusqu’à son installation dans le Latium. Fils de la déesse Vénus et d’Anchise, il est le Père fondateur de Rome.
Dans un prologue étonnant, l’auteur évoque l’original : Troie est en flammes, il faut évacuer la ville. Lors de la fuite, Énée perd son épouse Créüse (dans tout mythe il y a la victime indispensable et propitiatoire), sauve son père, embarque avec son jeune fils et ce qui reste de son peuple vers une nouvelle contrée. Les vagues le jettent sur les rives de Carthage où il conquiert le cœur de la reine Didon. Mais les dieux l’appellent en Italie, où le roi Latinus lui donnera sa fille Lavinia en mariage, pour lui permettre de remplir sa destinée, devenir le père de l’Empire romain.
Mais Magda proteste : Créüse vivra ! Celle qui doit être sacrifiée prend son destin en main — à « l’instant » où il faut le prendre, car sinon il sera à jamais trop tard. Elle usurpe l’identité de son époux, aidée de sa nourrice Caieta et de quelques dieux et déesses créés pour la circonstance —Èchiès, la sœur jumelle de Vénus, notamment, est une invention extraordinaire, de même que la façon tout à fait « naturelle » dont Magda l’introduit dans le récit. C’est Créüse qui deviendra l’héroïne, qui accomplira et son propre destin, et celui d’Énée, son époux.

De tels livres sont rares, synthèse et analyse tout à la fois, testament, réflexion sur ce que sont les mythes, les « héros ». Mais aussi — et c’est un tour de force supplémentaire —, par l’humour et le retrait que l’auteur parvient à maintenir tout au long du livre, par la façon dont elle « exploite » la richesse de l’œuvre d’origine — qu’elle connaît dans ses moindres respirations —, sans se laisser dépasser ni par ses propres créatures ni par celles de Virgile.
L’Instant - La Créüside est un texte hors normes, un chef-d’œuvre, de quelque côté qu’on l’aborde. Projet d’une vie, construit de main de maître par son auteur qui accède à la pure magie de l’écriture et qui illustre à merveille le propos que Magda Szabó fait dire à la petite fille dans le Vieux Puits : « Quand le dénouement ne me plaisait pas, j’inventais une suite ou une autre fin. »

mercredi 25 février 2009

Le problème est polonais, hongrois, roumain ou balte.

"...Après avoir embrassé le capitalisme et l'Europe dans l'enthousiasme, les petits «dragons» de l'Est déchantent depuis l'automne. La crise vient priver ces champions de l'intégration des ressorts du succès. Leurs exportations vers le marché unique baissent aussi vite que les carnets de commandes, notamment dans l'automobile. L'investissement des grandes industries européennes est en chute libre. L'effet de ciseaux est implacable.

Résultat : les recettes en devises fondent, les comptes extérieurs virent au rouge, le zloty, le forint et le leu dégringolent. La Slovénie et la Slovaquie, qui ont su s'intégrer à l'euro, échappent à l'effet de change. Pour tous les autres, l'engre­nage des déficits et le poids accru de la dette en devises réveillent le spectre du défaut de paiement..." Extrait d'un article paru dans Le Figaro du 25 février 2009 sous le titre "Crise à l'Est : Bruxelles se repose sur le FMI"

26 février : demain "jeudi gourmand" en Hongrie

"Suivant une initiative engagée en 2006, le Magyar Turizmus Zrt. organise pour la quatrième fois cette année un rendez-vous culinaire nommé Jeudi gourmand. Cet événement, qui tient une place éminente dans le programme de l’Année du tourisme culturel, se déroulera le 26 février. Ce jour-là, les restaurants se joignant à l’appel, à Budapest et partout dans le pays, offriront leurs plats et boissons à moitié prix." La suite de l'article sur le Journal Francophone de Budapest

La Hongrie file un mauvais coton

"L’extrême droite se refait une santé
La Commission européenne contre le racisme et l’intolérance note un "développement alarmant". Les discours anti-Roms sont "de plus en plus violents et courants". Les nostalgiques des Croix fléchées paradent.

La Hongrie file un mauvais coton. En proie à une crise économique qui l’a poussée au bord de la faillite, elle glisse depuis quelque temps sur la pente du racisme et de la xénophobie. Un développement "récent" et "particulièrement alarmant", note la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (Ecri), dans un rapport publié mardi." La suite de l'article sur lalibre.be

Lire aussi le rapport de la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance

Printemps magyar à Dijon

Organisé par l'association Fenêtres Ouvertes sur l'Europe,
à l'occasion de l'exposition du Musée des Beaux-arts de Dijon
"Fauvisme hongrois 1904-1914 : la leçon de Matisse",
il viendra accompagner et prolonger
la Saison Culturelle Hongroise
mise en place par le Musée des Beaux-Arts de Dijon
et ses nombreux partenaires.

Au programme de ce Printemps Magyar,
quelques conférences,
une programmation hongroise au cinéma d'art et d'essai Devosge,
un grand dîner hongrois,
un voyage à Budapest...

Retrouvez tout le détail de ces rendez-vous culturels
en utilisant le Sommaire du Blog du Printemps magyar

Passions magyares, une saison culturelle hongroise à Dijon

De janvier à juin 2009, Dijon vivra à l'heure hongroise. Evénement phare de cette saison culturelle, l''exposition Fauves hongrois 1904-1914. La leçon de Matisse, proposée par le musée des Beaux-Arts du 13 mars au 15 juin, a en effet entraîné dans son sillage une riche programmation culturelle fédérant un grand nombre d'institutions et d'associations locales. De la musique à la danse, en passant par la poésie, le théâtre, le cinéma, les arts plastiques et l'histoire, toutes les expressions artistiques qui ont fait la richesse et la renommée de la culture magyare seront autant de rendez-vous passionnants et passionnés à ne pas manquer cette année.

Reprenant en partie le propos de l'exposition Fauves hongrois. De Paris à Nagybánya, présentée à la Galerie nationale hongroise de Budapest en 2006, l'exposition Fauves hongrois 1904-1914 a été organisée en partenariat avec le musée d'art moderne de Céret et le musée Matisse du Cateau-Cambrésis où elle est présentée jusqu'au 22 février 2009.

Par l'intérêt scientifique et la nouveauté de son sujet, fruit d'un ambitieux programme de recherche universitaire hongrois, cette exposition a reçu le prestigieux label d'intérêt national. C'est en effet la première fois que ces oeuvres, dont la plupart ont été récemment découvertes dans les réserves des musées nationaux et régionaux hongrois ainsi que dans des collections privées, sont présentées et publiées en France.

Ce projet se place par ailleurs au coeur de la relation privilégiée qu'entretiennent depuis plusieurs années Dijon et la Bourgogne avec l'Europe centrale et orientale. Il est aussi l'occasion pour le musée des Beaux-Arts, figure de proue du rapprochement culturel est-ouest, de renouer avec ses grandes expositions temporaires dans la lignée de Budapest 1869-1914. Modernité et tradition européenne (1995) et Rembrandt et son école. Collections du musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg (2004).

L'exposition commune aux trois musées a pour but de faire connaître au public français le travail de ces jeunes artistes, pour la plupart méconnus en France, qui révolutionnèrent la peinture hongroise au contact des nouveaux courants picturaux du XXe siècle, en particulier le Fauvisme, et qui ouvrirent la voie aux différentes avant-gardes européennes.

Sous-titrée La leçon de Matisse, l'ultime étape dijonnaise présentera une sélection d'une quarantaine d'oeuvres des plus grands maîtres du fauvisme français, en particulier son chef de file Matisse, mais aussi Derain, Marquet, Manguin, Vlaminck, Dufy ou encore van Dongen. Cette confrontation inédite apportera un éclairage supplémentaire sur les sources du fauvisme magyar qui, loin d'être une pâle transcription de son modèle français, est une synthèse originale et réussie de l'expressivité de la couleur matissienne et de la rigueur de la plasticité cézanienne.

Répartie entre les salles d'exposition temporaire du rez-de-chaussée et trois salles du premier étage, selon un parcours thématique déclinant les différents genres abordés par les Fauves (paysage, scènes de la vie urbaine, nus en plein air, nature morte, nus à l'atelier, portrait et folklore), l'exposition de Dijon présentera une riche sélection de peintures, de sculptures, de céramiques et de dessins provenant des plus prestigieuses collections publiques et privées de Hongrie et d'Europe (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Suisse, Russie).

mardi 24 février 2009

János Háy - vendredi, 13 mars à 18h30 au salon du livre de Paris

Readme.cc et MEET présentent avec le soutien de l’Institut hongrois de Paris :

János Háy
Le vendredi, 13 mars à 18h30 au salon du livre de Paris
stand D078 (au sein de la région de la Loire)

János Háy lira en hongrois des extraits de son roman A gyerek ( Budapest, Palatinus, 2007), ses traducteurs, Natalia et Charles Zaremba répondront avec des extraits en langue française. La lecture sera suivie d’une discussion avec l’auteur.
János Háy (écrivain, poète) est né le 1er avril 1960 à Vámosmikola. Après des études de russe à Szeged et d’esthétique à Budapest, il a travaillé comme enseignant jusqu’en 1989, puis comme éditeur de 1989 à 2004 (Éditions Holnap, Pesti Szalon, Palatinus). Il a débuté par des poèmes dans la première moitié des années 1980. Son premier recueil (Je marche vers toi sur la promenade) est paru en 1989. Depuis, il a publié dix-sept livres. Outre les poèmes, il écrit des nouvelles, des romans et des pièces de théâtre. Il est également l’auteur d’innombrables dessins et peintures. Il illustre lui-même ses livres dont il conçoit aussi les couvertures. En tant que romancier, il a gagné la reconnaissance de la critique et du public avec son premier roman intitulé Djigerdilen qui se déroule à l’époque de l’occupation ottomane. Depuis quelques années, il est également un auteur de pièce de théâtre à succès. Ses pièces intitulées Le petit Géza et Le paternel de Feri Herner ont été traduites dans de nombreuses langues et montées à l’étranger.
Il habite à Budapest. Il a deux enfants. Actuellement, il vit de sa plume.

János Háy : un portrait
János Háy est né en 1960 à Vámosmikola, un hameau perdu à l’écart de la civilisation. Il avait certes un père et une mère, mais ils étaient si pauvres, ils étaient si provinciaux que, pour simplifier, on peut qualifier Háy d’enfant du peuple. Ses premiers mots ne furent pas « auto » ou « porte-monnaie » comme dans les milieux bourgeois, mais semence.
Les racines de Háy plongent dans ce pur terreau populaire, néanmoins sa personnalité s’est épanouie dans la culture décadente de la capitale. En 1974, il était encore en seconde au lycée, mais on le voyait déjà dans les lieux où se développait la culture alternative. Il fréquentait assidûment les concerts de rock, mais assistait également aux manifestations de musique contemporaine, et naturellement aussi à celles de l’art d’avant-garde.
Ses professeurs voyaient ses activités d’un œil inquiet. Ils essayaient de le ramener dans le droit chemin à l’aide d’innombrables mauvaises notes, notamment son zéro pointé en littérature qui a définitivement éloigné notre auteur de toute approche académique de la littérature en lui interdisant l’accès à des études supérieures dans cette discipline. Voilà pourquoi, il a opté pour des études de russe et d’histoire, et si plusieurs de ses tentatives d’entrer à l’Université de Szeged ont été infructueuses, la dernière a porté ses fruits.
Que diable notre héros allait-il faire à Szeged ? Qu’allait faire un montagnard dans la plaine ? La réponse tient en quelques mots : retrouver son amie qui y faisait des études d’anglais. Et il l’a bel et bien trouvée. Et ils ne se quitteront plus. Mais n’anticipons pas.
Après ses années de lycée, Háy descend dans les cercles les plus obscurs de la vie budapestoise. Selon les normes de la société, ses copains étaient des individus louches (sa vie rangée ultérieure ne nous permet pas de nous étendre sur ce sujet). Il n’avait pas renoncé à la poésie, mais caressait l’idée d’une carrière de rocker. Il faisait de la musique et en 1981, alors qu’il était déjà étudiant à Szeged, il a fondé un groupe nommé Originál Láger (« Camp Original ») qui s’est séparé après quelques enregistrements de démonstration, parce que les membres du groupe qui savaient jouer étaient gênés par la quantité de cadavres qui parsemaient les textes. Cette déconvenue a définitivement brisé la carrière rock de Háy. Restait la poésie.
Il fonde avec ses copains, une revue littéraire intitulée Narancsszívszonett (« Sonnet du cœur de l’orange »), auto-éditée et diffusée par la poste. Huit numéros paraissent. Parallèlement, on observe des ouvertures dans la presse culturelle officielle. Son premier recueil renferme ses textes des années 1976-1985, mais compte tenu de la spécificité de l’époque, il ne paraît qu’en 1989 (Je marche vers toi sur la promenade).
La première phrase du recueil est la suivante : « La personne nommée János Háy n’existe pas. » Cette personne inexistante a publié par la suite dix-sept livres et recueils de poèmes (par ex. Une certaine pesanteur, Dieux, Je me casse, Clenche encore chaude), de nouvelles (Le fils du producteur de baies, De part et d’autre du mariage), des livres regroupant des textes de genres divers (Welcome in Africa, Marlon et Marion), ainsi que trois romans (Djigerdilen, le plaisir du cœur ; Xanadu, la terre, l’eau, l’air ; Le petit). Il a deux enfants (Péter, Blanka), il a obtenu un diplôme d’esthétique à l’Université Eötvös Lóránd de Budapest, travaille dans différentes maisons d’édition (Holnap, Pesti Szalon, Palatinus) où il édite principalement de la littérature hongroise contemporaine et des sciences humaines. En plus de ses textes, il publie également des dessins et il peint. Háy est un écrivain, un poète et un peintre amateur, mais dans ses rêves, il s’éclate toujours sur scène en jouant du rock sur sa guitare soviétique Saliout.

Les Fauves hongrois à Dijon

"Le musée des Beaux-Arts de Dijon, ouvrira au public, le 14 mars et jusqu'au 15 juin, les portes de l'exposition « Fauves hongrois 1904-1914. La leçon de Matisse ». En quelques chiffres, il s'agit de trois années de préparation, de onze salles - du rez-de-chaussée au premier étage - et de 140 tableaux dont une cinquantaine d'œuvres françaises. D'un point de vue artistique, le fauvisme est un mouvement pictural né autour de Matisse au tout début du XXe siècle. Il se remarque par la simplification des lignes et l'importance donnée aux couleurs.
Le « plus » dijonnais..." La suite sur Bienpublic.com

Un Rom hongrois et son fils abattus en fuyant leur maison incendiée

"Un Rom et son fils, découverts morts lundi matin après l'incendie de leur maison dans un village hongrois, ont été assassinés, a annoncé la police hongroise. Une récompense de quelque 43.000 dollars est offerte à toute personne qui donnera les renseignements qui permettront d'arrêter les criminels.
L'autopsie a, en effet, révélé qu'ils avaient été abattus et qu'ils n'étaient pas morts dans l'incendie de leur maison dans un village situé à 30 km de Budapest. La mère et ses deux filles, âgées de trois et six ans, ont été sauvées des flammes par les pompiers et hospitalisées. La mère se trouve en état de choc et ses deux filles souffrent de graves brûlures." La suite sur 7sur7.be

Voir aussi l'article en hongrois et les photos (en cliquant sur l'image) sur HVG.HU du 23 février 2009

lundi 23 février 2009

Festival l'Europe autour de l'Europe du 9 au 25 mars 2009

09/03 - 25/03/2009 Cinéma L’Entrepôt, Institut hongrois de Paris, Centre culturel de Serbie

Organisée par Europa Film Akt, cette quatrième édition, particulièrement dense, a le mérite de rassembler plus de 80 films rigoureusement sélectionnés pour leur puissance artistique, esthétique et politique. Les films projetés sont destinés à voyager dans toute l’Europe, en véritable porte-drapeaux de cinématographies nationales souvent méconnues.

Films hongrois au programme :

10/03 Cinéma L’Entrepôt
à 18h - Les rouges et les blancs (Csillagosok, katonák) de Miklós Jancsó
à 20h - Colonel Redl (Oberst Redl) d’István Szabó. En présence du réalisateur

12/03 Cinéma L’Entrepôt
à 22h Damnation (Kárhozat) de Béla Tarr. En présence du réalisateur (sous réserve)

14/03 Cinéma L’Entrepôt
à 22h Les Harmonies de Werckmeister (Werckmeister harmóniák) de Béla Tarr

15/03 Centre culturel de Serbie
à 17h40 Amour (Szerelem) de Károly Makk
à 20h Le sablier (Fövenyóra) de Szabolcs Tolnai. En présence du réalisateur.
à 22h Journal intime (Napló gyermekeimnek) de Márta Mészáros. En présence de la réalisatrice

16/3 Institut hongrois de Paris
19h30 Colonel Redl (Oberst Redl). En présence du réalisateur

16/3 Cinéma L’Entrepôt
à 15h Márta Mészáros participera à la table ronde « Ecole polonaise » en compagnie de Krzysztof Zanussi et bien d’autres

25/3 Centre culturel de Serbie
à 20h Le sablier (Fövenyóra) de Szabolcs Tolnai. En présence du réalisateur.

Informations : www.evropafilmakt.com
Source : www.instituthongrois.fr/

Pligatures

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PLIGATURES
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Ferenc Gróf et Jean-Baptiste Naudy nous invitent à une exposition de Société Réaliste à la galerie Martine Aboucaya, Paris.

Pligatures est le titre de la contribution apportée par Société Réaliste à la section Icônes du trente-cinquième et dernier numéro de la revue Multitudes*. A partir du matériel produit pour le support imprimé et de quelques pièces plus anciennes, la coopérative Société Réaliste exposera les premiers axes prospectifs de son nouveau projet, "Almanach de Thélème". A l'occasion du vernissage de l'exposition, à partir de 17h00, la galerie accueillera deux conférences
introductives.

Dans la continuité de ces recherches actuelles sur les correspondances entre topologie, linguistique, logique mathématique et antiphilosophie dans les enseignements tardifs de Jacques Lacan, le philosophe slovène Samo Tomšič répondra aux positions de l'exposition Pligatures en
s'entretenant des plis et de leur topologie, des nœuds et de leur écriture.

D'autre part, l'historienne de l'art Giovanna Zapperi, principale animatrice des projets de Multitudes-Icônes, présentera quelques unes des entreprises réalisées dans la revue, depuis les diverses invitations faites à des artistes (récemment, Renée Green, Ernesto Neto, Subbotniki, Antoni Muntadas, John Giorno…), jusqu'au contre-projet Multitudes réalisé à l'occasion de Documenta 12, en juin 2007.

Vernissage: Samedi 28 février 2009, de 19h00 à 23h00.

Exposition ouverte jusqu'au samedi 28 mars 2009.
Entrée libre.
Galerie Martine Aboucaya,
5 rue Sainte-Anastase, PARIS
http://www.martineaboucaya.com


* Multitudes n°35, hiver 2009, éditions Amsterdam, Paris, disponible
en librairie depuis le 10 février 2009 -
http://multitudes.samizdat.net

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SOCIETE REALISTE - http://www.societerealiste.net

Voir aussi le Blog des Mardis hongrois de Paris et Soliton

dimanche 22 février 2009

La tranquillité d'Attila Bartis primé pour sa meilleure traduction aux U.S.A.


Le roman d'Attila Bartis, paru en France sous le titre "La tranquillité" vient de recevoir le 1er prix ex-aequo de la meilleure traduction aux Etats-Unis. La traduction américaine est due à Imre Goldstein.

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"A Nyugalom kapta a legjobb fordítás díját Amerikában

Amerikai irodalmi elismerést kapott Bartis Attila A nyugalom című regénye: a könyv egy kísérleti japán versgyűjteménnyel együtt a legjobb könyvfordítás díját (Best Translated Book Awards) kapta meg; a győztesek nevét a Rochesteri Egyetemen hozták nyilvánosságra." La suite de l'article en hongrois sur HVG.HU

Le Rubik's cube s'arrondit

"Dans les cours de récréation, le bon vieux Rubik's Cube passe encore de main en main. Inventé en 1974 par le Hongrois Ernö Rubik et distribué à plus de 300 millions d'exemplaires de par le monde, le célèbre cube à faces multicolores pourrait bientôt être remplacé par son petit frère, le Rubik's 360. Le nouveau casse-tête inventé par le professeur d'art appliqué de Budapest consiste cette fois à faire passer des petites billes de différentes couleurs enfermées dans trois sphères en plastique transparentes imbriquées les unes dans les autres." La suite de l'article sur Le Monde du 21 février 2009

L'Europe de l'Est, bombe à retardement pour l'euro

"Spirale de dépréciation.
L'agence de notation Moody's s'est inquiétée, mardi, de l'exposition des banques d'Europe de l'Ouest vis-à-vis de leurs filiales d'Europe de l'Est, en rappelant que les difficultés de ces dernières auraient des répercussions négatives sur leurs maisons mères. Selon Moody's, les banques de six pays (Autriche, Italie, France, Belgique, Allemagne et Suède) concentrent environ 84 % des engagements des banques ouest-européennes en Europe de l'Est. Le système bancaire autrichien est de loin le plus exposé, selon l'agence, devant les banques italiennes et scandinaves.
Cette étude a accéléré le plongeon des devises d'Europe centrale. Le forint hongrois a atteint mardi son plus bas niveau historique (à 309,68 forints pour un euro), la couronne tchèque a coté 29,68 couronnes pour un euro, son plus bas niveau depuis novembre 2005 et le leu roumain a approché son plancher historique (à 1 euro pour 4,34 lei). Le zloty est tombé à 4,93 zlotys pour 1 euro, son plus bas depuis l'adhésion de la Pologne à l'Union européenne en 2004" Extrait d'un article paru dans Le Monde du 21 février 2009

L'avenir de l'Europe est peut-être en train de se jouer à l'Est

"Le point fragile
L'avenir de l'Europe est peut-être en train de se jouer à l'Est. La crise des subprimes a en effet fini par rattraper tous ces pays (Hongrie, République tchèque, Pologne, Ukraine, etc.) qui ont connu, au cours des dernières années, un véritable miracle économique, avec des rythmes de croissance soutenus et une élévation spectaculaire du niveau de vie de leurs habitants. L'Europe centrale et orientale avait bénéficié de l'afflux massif de capitaux étrangers, attirés par son dynamisme économique et rassurés par ses relations privilégiées avec la zone euro.
Mais, avec la crise, cet argent venu des nations riches a commencé à se retirer, provoquant un début d'asphyxie financière et une baisse des monnaies nationales. Aujourd'hui, les taux d'intérêt flambent, l'activité s'effondre, les déficits s'envolent." La suite de l'article sur Lemonde.fr du 21 février 2009

samedi 21 février 2009

Protestants en Hongrie

Trois articles de Pierre Desorgues parus dans Reforme.net du 12 février 2009

Une histoire mouvementée
Protestants en Hongrie

Peu de protestants français le savent mais la première Église réformée d’Europe est…hongroise. Le nombre de ses membres varient selon les différentes estimations. Un peu plus de 1, 5 million de Hongrois seraient calvinistes, soit 15 % de la population. Plus de 400 000 d’entre eux...suite

La Réforme, source du nationalisme hongrois
Histoire
L’occupation ottomane après la bataille de Mohács en 1526 et la mort du roi 
Louis II constitue un peu paradoxalement la matrice politique du développement du calvinisme en Hongrie. Pour beaucoup de Hongrois, pratiquer une liturgie dans la langue de son pays sauvegarde...suite

Une Eglise entachée
Antisémitisme en Hongrie

L’Église réformée de Hongrie n’arrive pas à se débarrasser de ses vieux démons. Lorant Hegedus, pasteur de l’Église réformée de Hongrie, une des figures centrales de l’extrême droite hongroise, n’a toujours pas été sanctionné pour ses idées antisémites et racistes. Des pasteurs...suite

Un parfum de Hongrie flotte sur les finances publiques américaines

"Le programme de relance et le plan de sauvetage des banques ont fait exploser la dette fédérale américaine. D'ici à 2011, le pourcentage de la dette rapportée au produit intérieur brut (PIB) pourrait égaler le ratio actuel de la Hongrie, un pays qui paie le prix de dépenses publiques excessives et du gâchis produit par ce qu'il reste de planification centralisée..."
La suite de l'article dans Le Monde du 20 février 2009

Hongrie : Six cents "busos", monstres fertiles, vont chasser l'hiver dimanche à Mohacs

"Comme chaque année depuis 200 ans en période de carnaval, les rues de la bourgade de Mohacs, dans la campagne hongroise à deux heures de route au sud de Budapest, seront livrées dimanche à quelque 600 "Busos" de tous âges, revêtus de peau de mouton et venus chasser l'hiver.
Buso depuis 8 ans, Csaba Ferenczi, 33 ans, tient pourtant à préciser à l'AFP: "Moi, je ne me déguise pas en Buso! Je SUIS un Buso".
Extérieurement le Buso ressemble à une créature hideuse, le visage caché par un masque en bois de type africain mais bien de production locale. Le corps est enfoui dans une peau de mouton retourné et un pantalon de toile bourré de paille pour accentuer l'effet "monstre"."
L'article complet sur lepoint.fr

jeudi 19 février 2009

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 17 février 2009 - Encore des images


D'autres images sont visibles sur le site des Mardis hongrois de Paris

Piroska Nagy : Je n'étais pas préparée aux avances du directeur général du FMI

"Dans une lettre envoyée le 20 octobre dernier aux enquêteurs mandatés par le FMI, et dont L'Express a eu connaissance, l'économiste d'origine hongroise qui travail­lait sous les ordres de DSK écrit: "M. Strauss-Kahn a abusé de sa position pour entrer en relation avec moi." Et de poursuivre : "Je n'étais pas préparée aux avances du directeur général du FMI. [...] J'avais le sentiment que j'étais perdante si j'acceptais, et perdante si je refusais."
Piroska Nagy (qui n'a pas répondu à nos questions) conclut sa lettre par ce jugement: "Je crains que cet homme [DSK] n'ait un problème qui, peut-être, le rend peu apte à diriger une organisation où travailleraient des femmes." Extraits d'un article paru sur le site de L'Express

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 17 février 2009 - Les premières images



Anna Perczel, architecte, l'une des fondatrices de l'Association ÓVÁS! était notre invitée. Elle est venue nous expliquer la situation actuelle du vieux quartier juif de Budapest et les perspectives de sa sauvegarde malgré la corruption de certains responsables politiques et l'inanité des fonctionnaires responsables de la protection du patrimoine national.

L'UE appelée au secours des banques de l'Est

"La Hongrie a réclamé, mercredi, un fonds de soutien de l'UE de 100 milliards d'euros pour aider les établissements financiers des pays de l'Est.

Pas moins de 100 milliards d'euros. Tel est le montant de l'appel au secours lancé hier à Budapest par le premier ministre hongrois, Ferenc Gyurcsany, à l'adresse de l'Union européenne. «Nous devrions rassembler un cercle large de pays (au sein de l'UE) pour constituer un fonds de soutien aux banques de 100 milliards d'euros.» Il entend mener une action de lobbying de façon à « forger une alliance forte» d'ici au Conseil européen du 19 mars."La suite de l'article sur lefigaro.fr

Le musicien, János Gyulai Gaál nous a quittés - Gyulai Gaál János zeneszerző itt hagyott bennunket

Souvenons-nous de lui et écoutons ce morceau de musique dont il a autorisé l'utilisation pour le site de nos amis de l'association pour une école hongroise
www.ecolehongroise.fr
http://www.muvesz-vilag.hu/muzsika/hirek/11246

Emlekezzunk rà és hallgassuk meg azt a darabot amit egyesuletunk szamara engedelyezett, hogy site oldalunkon hasznalhassuk.
www.ecolehongroise.fr
http://www.muvesz-vilag.hu/muzsika/hirek/11246

Életének 85. évében csütörtökön elhunyt Gyulai Gaál János zeneszerző, karmester, akinek versenyművei, színpadi munkái mellett egyik legismertebb szerzeménye a Nem leszek a játékszered című sláger - közölte a család kérésére az elhunyt pályatársa, Wolf Péter zeneszerző.

mercredi 18 février 2009

Concert spectacle à la Mairie de Paris - jeudi 2 avril à 20 heures

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Ziska, l'une de nos amies des Mardis hongrois de Paris, organise ce concert spectacle au profit de la recherche sur les cancers chez l'enfant.
Un programme d'improvisations époustoufflantes. Jazz et classique.

Jeudi 2 avril 2009 à 20 heures
Salons de l'Hôtel de Ville
Participation : 25 euros
FNAC Carrefours 08 92 68 36 22
www.fnac.com
Réservations : Comité de Paris 01 45 00 00 17

mardi 17 février 2009

En Transylvanie, redécouvrez la vie de ferme à l’ancienne

"...Le dépaysement commence avec le petit déjeuner. Ici, à Turea, les lève-tôt mangent du fromage de bufflonne, du pain blanc en tranches, de la saucisse de porc et un “shot” de Palinka, une eau-de-vie locale qu’on sert à chaque repas et qui aide à partir du bon pied. Comme il est impoli de refuser, j’ai bu le petit verre d’une gorgée même si je venais de me brosser les dents. Le liquide a brûlé mes entrailles, comme de la tequila bon marché…
Le temps d’un week-end, je me suis retrouvée fourche à la main à récolter le foin, à traire une vache, à me trémousser au son de la musique traditionnelle et à pique-niquer au Palinka, sous la pleine lune. Puis je suis retournée, à regret, au XXIe siècle..." Extraits d'un article paru dans le quotidien Métro du 17 février 2009

Zsuzsanna Várkonyi au Studio de l'Ermitage mercredi 18 février 2009

On dit que Zsuzsanna sera mercredi 18 février 2009 au Studio de l'Ermitage à Paris
On dit que peut-être elle chantera cette adaptation du poème d'Attila József
On dit qu'on peut l'entendre sur
http://www.myspace.com/zsuzsannavarkonyi

On dit qu'en première partie, on entendra un formidable contrebassiste américain:
Jeff Hallam et son Hallamusic avec Claire Price
www.myspace.com/jeffhallam


On dit qu'en deuxième partie on entendra :
Zsuzsanna au chant et accordéon
Csaba Palotai- guitare et guitare électrique
Frédéric Norel - violon
Sylvain Lemêtre - percussion
et
Jeff Hallam - contrebasse.

entrée: 10 et 8 €
Studio de l’Ermitage 8, rue de l’Ermitage 75020 Paris
Métro : Pyrénées / Ménilmontant Bus : 26 et 96
Tél. : 01 44 62 02 86 Fax : 01 44 62 09 85
E-mail : studioermitage@free.fr
Web : http://www.studio-ermitage.com/


Azt mondják (On dit) - József Attila

Azt mondják

Mikor születtem, a kezemben kés volt -
azt mondják, ez költemény.
Biz tollat fogtam, mert a kés kevés volt:
embernek születtem én.
Kiben zokogva bolyong heves hûség,
azt mondják, hogy az szeret.
Óh hívj öledbe, könnyes egyszerûség!
Csupán játszom én veled.
Én nem emlékezem és nem felejtek.
Azt mondják, ez hogy lehet?
Ahogy e földön marad, mit elejtek, -
ha én nem, te megleled.
Eltöm a föld és elmorzsol a tenger:
azt mondják, hogy meghalok.
De annyi mindenfélét hall az ember,
hogy erre csak hallgatok.

1936. nov.-dec.

On dit

Je suis né un couteau dans la main
on dit que c'est un poème.
Certes, je tenais une plume car le couteau était trop peu :
je suis né homme, moi.
Celui en qui erre sanglotant une violente fidélité
on dit de celui-là qu'il aime.
Oh en ton sein appelle-moi , simplicité éplorée !
Je ne fais simplement que jouer avec toi.
Moi je ne me souviens ni n'oublie.
On dit mais comment est-ce possible ?
Ce qui, tombé de ma main reste au sol
si ce n'est moi, c'est donc toi qui le ramasse.
La terre m'enfouit et la mer m'émiette :
on dit que je vais mourir.
Mais on entend tellement de choses,
que là je ne fais qu'écouter.

Traduction littérale J.P.F.

Ce poème a, si je ne me trompe, été mis en musique par Csaba Palotaï et fait partie du tour de chant de Zsuzsanna Várkonyi. On pourra les retrouver tous deux au Studio de l'Ermitage, mercredi 18 février 2009

Casimir et Caroline d'Ödön von Horváth du 10 au 27 mars 2009 au Théâtre de la Ville

"Il était une fois un garçon et une fille. Ils s’aimaient assez pour aller s’amuser ensemble à la foire. Pas assez pour en repartir ensemble. Lui vient d’être mis au chômage. Elle, rageusement, veut connaître tous les plaisirs, s’en va avec un homme plus âgé, riche, un patron. Cela se passe en un temps de crise économique mondiale, à Munich, juste avant la prise de pouvoir par Hitler. Mais Horváth ne vise pas le drame historique, ni social. Dans le tourbillon des musiques, des manèges, des faux-semblants de la fête, il montre « le peuple » dans toute sa diversité, raconte le jeu des désirs et des incertitudes au cœur d’un monde en déséquilibre. Un jeu intense, furieux, généreux, inexorable. La vie telle qu’elle est.
Colette Godard"

Ödön von Horváth
Né en 1901 à Fiume, ville alors hongroise, il suit ses études à Budapest et Vienne avant de choisir l’Allemagne comme pays d’adoption. Ses écrits et ses pièces, comme Légendes de la forêt viennoise ou Casimir et Caroline, l’engagent contre le fascisme. Il reçoit en 1931 le Prix Kleist, mais en 1933 est obligé de s’exiler. En Autriche, où il écrit notamment Figaro divorce (1937) et puis de nouveau forcé à l’exil en France, où il meurt en 1938, foudroyé par un orage sur les Champs-Élysées.

Réservations et renseignements
theatredelaville-paris.com

Tournée 2009
1er, 2 avr. La Coursive de La Rochelle
7-11 avr. La Comédie de Reims
22-24 avr. Le Quartz de Brest
11-20 mai Le Grand T de Nantes
27 mai-6 juin TNB de Rennes

Adam Biro; Le Marchand de lunettes et mes autres histoires juives


"Après son recueil de nouvelles « Deux Juifs voyagent dans un train », paru en 2007 chez Belfond, Adam Biro, hongrois d’origine, remet ça avec « Le Marchand de lunettes et mes autres histoires juives ». Au programme, 29 nouvelles courtes dans un style agréable à lire, mêlant cruauté et moquerie. L’argent, l’amour, l’histoire, la religion, l’orgueil, la richesse… Le lecteur se retrouve embarqué dans une séries de situations toutes plus cocasses les unes que les autres. Le rire se trouve derrière chaque page pour dénoncer l’antisémitisme." La suite de l'article sur laboiteasorties.com

Hongrie • Un fait divers qui rallume la haine envers les Roms

"Le meurtre d'un célèbre joueur de handball a exacerbé les tensions avec la communauté rom. Il a aussi provoqué une vive polémique sur la liberté d'expression après l'appel au boycott lancé par le Premier ministre contre un quotidien qui s'en était pris trop vivement aux Tsiganes.

...Ce fait divers, qui a suscité une vive émotion dans les milieux sportifs, a également exacerbé les tensions avec la communauté tsigane en Hongrie, suscitant des commentaires enflammés dans la presse et provoquant une polémique sur la liberté d'expression. L'article qui a mis le feu aux poudres est certainement l'éditorial de Zsolt Bayer dans le quotidien de droite Magyar Hírlap [opposition]. Ce dernier s'étonne que ses confrères du Népszabadság, de gauche et plutôt proche du gouvernement actuel, relatent toute cette histoire sans mentionner l'origine des agresseurs, par ailleurs connus des services de police. La presse roumaine, elle, n'hésite pas à les identifier comme "une bande de Tsiganes, note-t-il. Ce qui est une information ordinaire dans la presse roumaine est, en Hongrie, un sujet tabou." Extraits d'un article paru sur Courrierinternational.com

lundi 16 février 2009

Restaurants de luxe à moitié prix en Hongrie : jeudi 26 février 2009 - Torkos csütörtök

Február 26-án olyan ételeket is kipróbálhatunk, amelyekről máskor csak álmodozunk. Akár még külön utazást is szervezhetünk a Torkos Csütörtök köré, a gasztronómiai túra során egy este 3-4 éttermet kipróbálhatunk, mindenhol csak a kedvencüket rendelve. Elvégre minden féláron kapható!
Travelline.hu

Les tests ADN confirment que le corps retrouvé dans le Danube est celui d'Ophélie Bretnacher

L'enquête sur l'enlèvement n'a pas été abandonnée.
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DNS-vizsgálat szerint is Ophélie holttestét találták meg a Dunában. Még nem szüntették meg a emberrablásért elrendelt nyomozást. Source Népszabadság du 16 février 2008

Concert de Julia Mihály et d’András Vermesy - Jeudi 26 février 2009 à 20h00 à l'Institut hongrois de Paris


La mezzo-soprano Julia Mihály est étudiante au Conservatoire de Hannovre. En 2007, elle a remporté le premier prix au concours « Zonte Horizonte » et au Festival musical hongrois de Bucarest. Elle a bénéficié à plusieurs reprises de la bourse de la fondation NRW. Sa pratique intense de la musique contemporaine a été récompensée par la bourse Stockhausen en 2007. Né à Kolozsvár (Roumanie), le pianiste András Vermesy vit depuis 1985 à Berlin. Il est lauréat de plusieurs concours internationaux. En tant que soliste et musicien de chambre, il s’est déjà produit dans plusieurs pays. Il joue régulièrement avec les membres de l’Orchestre philharmonique de Berlin.

Au programme : oeuvres de Bartók, Brahms, Kurtág et de Schumann.
En collaboration avec L’Institut hongrois de Bucarest.

Entrée Libre

Institut Hongrois de Paris
92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro : Saint-Sulpice • Mabillon Bus : 58, 84, 89
instituthongrois@wanadoo.fr
http://www.instituthongrois.fr/

Ringató foglalkozás® Párizsban! Magyar Intézet, 2009. március 7-8., 16 óra

A foglalkozást Hazay Tímea (Ringató foglalkozásvezető) vezeti,

"Arra a kérdésre, hogy mikor kezdődjék a gyermek zenei nevelése, azt találtam felelni: kilenc hónappal a születése előtt. Első percben tréfára vették, de később igazat adtak. Az anya nemcsak testét adja gyermekének, lelkét is a magáéból építi fel... még tovább mennék: nem is a gyermek: az anya születése előtt kilenc hónappal kezdődik a gyermek zenei nevelése."

Szakmai körökben jól ismert a fent idézett néhány sor, amelyet Kodály Zoltán mondott el 1948-ban, Párizsban, egy művészeti nevelésről szóló gyermeknapi konferencián.
Kodály arra célzott, hogy minden édesanyának hinnie kell abban, hogy a gyermeke egészséges fejlődése szempontjából fontos már az újszülött számára is énekelni, mondókázni, fontos az édesanya zenei műveltsége.

Szeretettel várunk a Ringatóra minden olyan anyukát, apukát, nagyszülőt, aki szívesen énekel és játszik együtt a kicsinyekkel, oldott, szeretetteli légkörben.

Aki maga is úgy érzi, fontos az, hogy a művészet eszközeivel neveljünk, aki szívesen énekel, bővíti a dalkincsét, vagy éppen önmaga bátortalan az éneklésben, és segítségre, vagy az énekléssel kapcsolatban kialakult gátlásainak feloldására vágyik egy közösségben.

A nagyobb gyerekeknek a Körtemuzsika foglalkozást ajánljuk: Zenés-énekes-körjátékos drámajáték óvodásoknak, kisiskolásoknak

Mi is az a drámajáték? Egy kicsit színház, egy kicsit pedagógia. Talán a legjobban úgy határozhatjuk meg, hogy JÁTÉK - így, csupa nagybetűvel.

A tervezett program szerint 4 csoportot tartana Tímea :

március 7. szombat 16h-16h45 Ringató (0-3 éves korosztály)
16h45-17h30 Körtemuzsika ( 3-6 éves korosztály)
március 8. vasárnap 16h-16h45 Ringató (0-3 éves korosztály)
16h45-17h30 Körtemuzsika (3-6 éves korosztály)

Az ingyenes foglalkozáson a gyerekek szülővel együtt vesznek részt. Sajnos korlátozott létszámot tudunk fogadni (15 gyerek / foglalkozás), ezért előzetes jelentkezést kérünk a csoportok megtervezése érdekében fanni.boda@neuf.fr címen, amíg hely van! Kérjük, irják meg gyerekük nevét és korát, és hogy melyik napon szeretnének részt venni a foglalkozáson.

További információ: www.hazay.hu www.ringato.hu

Vent de xénophobie en Hongrie

"Après un fait divers, l’opinion accable la communauté rom
Les pavés de Budapest ont résonné des bruits de bottes tout au long du week-end, comme une sombre réminiscence d’un passé tragique. Vendredi et samedi, l’extrême droite hongroise en pleine résurrection a manifesté dans la capitale, protestant contre la hausse de la criminalité dans le pays. Un millier de manifestants, sympathisants pronazis pour la plupart, crâne rasé et rangers aux pieds, ont défilé sous le drapeau à pois rouges, censé incarner la Hongrie millénaire mais emblématique de l’ancien parti nazi des Croix Fléchées, qui dirigea brièvement le pays en 1944. Ils exigeaient le rétablissement de la peine capitale pour les crimes de sang, pointant du doigt la communauté rom (tsigane) en butte à la vindicte populaire...
Dans une étude récente, 81% des personnes interrogées affichent une attitude négative à l’encontre des Roms, tandis que quatre sondés sur cinq estiment que ces derniers «n’aiment pas travailler», ce qui est la source de leurs problèmes." Extrait d'un article paru dans Letemps.ch

Voir aussi Népszabadság du 15 février 2009

dimanche 15 février 2009

Soirée des Mardis hongrois du 17 février - Soirée Erzsébetváros

György Hunvald, maire du VIIème arrondissement (Erzsébetváros) est désormais sous les verrous soupçonné d'abus de biens sociaux, corruption, faux en écritures, etc. Il est en prison avec quelques-uns de ses comparses. Selon la qualification du délit, ils seront peut-être inculpés de ces mêmes délits mais en bande organisée, circonstance aggravante. Tous les acteurs de cette triste mascarade sont-ils inculpés ? Rien n'est moins sûr. Mais là n'est pas le problème. La question qui reste entière est :
Est-il possible encore de sauver ce patrimoine remarquable que constituent les immeubles du XIXème siècle restants du quartier juif de Budapest ?
C'est la question que nous pourrons poser à Anna Perczel :
à la soirée des Mardis hongrois de Paris, le 17 février 2009
à partir de 20 heures à la Brasserie Flam's, 62, rue des Lombards 75001 Paris, métro Châtelet.
Immeuble classé de la rue Klauzál laissé à l'abandon

40 rue Király, sauvé par une mobilisation des associations avant destruction complète, mais le toit a disparu
23, 25, 27 rue Király menacé

Depuis deux ans, l'association des Mardis hongrois de Paris s'est engagée, en soutien de l'Association ÓVÁS! à défendre Erzsébetváros, le quartier juif de Budapest contre la destruction massive de son architecture, de son urbanisme et l'expulsion de ses habitants.

Anna Perczel, architecte, l'une des fondatrices de l'Association ÓVÁS! sera notre invitée à la prochaine soirée des Mardis hongrois de Paris.

Nous pourrons discuter avec elle dans un cadre informel (ambiance brasserie) de l'évolution de la situation du quartier juif de Budapest. Beaucoup d'évènements se sont produits depuis que notre pétition en soutien de l'action de l'Association ÓVÁS! a déclenché l'expertise de novembre 2007 commandée par l'UNESCO. Beaucoup d'initiatives, une forte mobilisation, et aujourd'hui où en sommes-nous ?
Ce sont des questions que nous pourrons poser à Anna Perczel, auteure du livre Védtelen örökség - Unprotected heritage

Pour vous informer sur la situation actuelle, la lecture de deux articles parus dans la presse hongroise et traduits en français :
- l'interview par Magyar Narancs de Michel Polge, expert de l'ICOMOS-UNESCO
- un article signé Iván Bächer paru dans Népszabadság du 20 décembre 2008

Vous trouverez également des informations utiles sur l'évolution de la situation sur le Blog Sauvez Budapest et notamment la révélation des affaires maffieuses qui sous-tendent la destruction du quartier, ce que la presse hongroise qualifie de "Panama d'Erzsébetváros".

L'un des nombreux terrains vagues transformés en parking, suite aux démolitions, en attendant de se transformer en immeubles de qualité architecturale pitoyable, comme ci-dessous

samedi 14 février 2009

EUSHORTS 2009 / PARIS - Festival de courts métrages européens à l'Institut hongrois de Paris


Dès sa première édition en 2007 à Budapest, le festival EuShorts s’est imposé comme une manifestation incontournable pour les amateurs du genre en Hongrie. Cette année, il prend ses quartiers à l’Institut hongrois de Paris pour vous donner un aperçu de la production européenne actuelle. Courts métrages français, anglais, estoniens, allemands, norvégiens et bien sûr hongrois seront au programme de cette nouvelle édition.

Entrée : 3/5 €

20 février

Lopott ritmus (Rythme volé)
Réalisation : Martin Szecsanov
Hongrie, 2008, 12'

Brothers Bearhearts
Réalisation : Riho Unt
Estonie, 2005, 23'

Tündérkék (Petites fées)
Réalisation : Katalin Riedl
Hongrie, 2003, 4'

On a train
Réalisation : Barnabás Tóth
Hongrie, 2004, 11'

Quickview
Réalisation : Matjaz Ivanisin
Slovénie, 2005, 23'

21 février

Életvonal (Ligne de vie)
Réalisation : Dicki Tomek
Hongrie, 2007, 9'

Gratte-papier
Réalisation : Guillaume Martinez
France, 2005, 8'

Eramos pocos
Réalisation : Borja Cobaega
Espagne, 2005, 16'

Apple on a tree
Réalisation : Astrid Rieger
Allemagne, 2005, 5'

Never like the first time
Réalisation : Jonas Odell
Suede, 2005, 15'

Szalontüdõ (Tripes et oignons)
Réalisation : Márton Szirmai
Hongrie, 2007, 7'

Bawke
Réalisation : Hisham Zaman
Norvège, 2005, 15'

Heure de début : vendredi 20 février 2009 à 20:00
Heure de fin : samedi 21 février 2009 à 23:00
Lieu : Institut Hongrois de Paris
Adresse : 92, rue Bonaparte 75006
Ville : Paris, France

Voir les bandes annonces sur : http://www.instituthongrois.fr/

Josef Nadj et Akosh Szelevényi - Entracte au Théâtre de la Ville jusqu'au 14 février 2009

Josef Nadj et Akosh Szelevényi déconstruisent le récit de vie en étirant immodérément le temps. Ils mettent magistralement en scène, en son et en mouvement, les états de transformation qui se glissent entre les actes...
Josef Nadj et Akosh S. partagent leur origine magyare et un long parcours de réflexion sur l’identité. Chacun travaille la matière des territoires, l’exil, l’appartenance à des lieux rêvés, éphémères et malléables. Leur collaboration vise un tissage serré, une osmose à bâtir entre ces formes identitaires que sont les gestes et les sons. L’univers poétique et mutique de Josef Nadj est soutenu ici par la composition d’Akosh S. qui partage sa gravité, sa force, son jeu avec l’absurde réalité et l’humour grinçant qui en découle.
Lorsqu’on assiste à Entracte, le flux puissant de la musique emporte les habitudes, les automatismes d’analyse et transforme le regard en bousculant l’écoute. Il y a de la démesure dans l’œuvre d’Akosh S. , de la folie et du génie. Dans cette coulée de sons qui traverse l’infinie diversité de l’univers et participe à ses incessantes modifications, se mêlent attaques brutales et suspensions à vide. Au centre du paysage scénique, quatre musiciens modèlent la matière sonore dans laquelle agissent quatre danseurs..."
Extrait d'une critique parue sur paris-art.com
Réservations et renseignements au Théâtre de la Ville

Autour du Danube

Le grand fleuve est comme un ciel descendu sur la terre, apportant la vie sur son passage, il en a les couleurs et le mouvement puissant.
Qu’il soit obstacle, voie navigable, territoire de pêche ou plage, ses riverains le respectent et observent ses infinies variations.
Il règne, silencieux, sur les paysages et les cœurs et inspire cette exposition.

GILLES WEISSMANN

http://www.weissmann-gilles.net présent le mercredi, jeudi, samedi

vernissage le samedi 7 mars de 18h à 21h

du 7 au 26 mars 2009

galerie philippe frégnac

50 rue jacob 75006 paris 01 42 60 86 31

ouvert du mardi au samedi de 14h30 à 18h30

vendredi 13 février 2009

Sátántangó de Béla Tarr - dimanche 15 février 2009 à 11h00

Cinéma Le Saint-André des Arts
Projection exceptionnelle pour le 15e anniversaire du film.

Durée : 7h30. Deux entractes sont prévus.

Entrée : 10 €

30, rue Saint-Andre-des-Arts 75006 Paris

Hongrie: Le corps d'Ophélie découvert?

"Un corps de femme, trouvé ce jeudi soir sur les rives du Danube près de Budapest, pourrait être celui d'Ophélie Bretnacher. Cette étudiante française avait disparu en décembre dernier dans la capitale hongroise après avoir passé la soirée dans une boite de nuit. Selon un journal hongrois, citant un policier, il y a de "grandes chances" que ce corps soit celui d'Ophélie." Suite de l'article sur lejdd.fr

jeudi 12 février 2009

Le maire d'Erzsébetváros sous les verrous - Rács mögött tartják Erzsébetváros polgármesterét

Le maire du VIIème arrondissement de Budapest a été placé en détention préventive dans le cadre de l'affaire d'abus de biens sociaux, corruption, etc qui secoue le quartier juif de Budapest.
Rappelons que l'association des Mardis hongrois de Paris, se bat depuis deux
ans en soutien de l'Association ÓVÁS! pour essayer de sauver ce quartier remarquable de la destruction.

Selon les juges le risque de récidive reste entier, pour ces raisons ils ont placé György Hunvald en détention préventive pour 30 jours.
*************
A bíróság szerint fennáll a bűnismétlés veszélye, ezért Hunvald Györgyöt 30 napra előzetes letartóztatásba helyezték.
Article complet en hongrois dans Népszabadság

Méthode hongroise pour aider des infirmes

Des Hongroises permettent aux enfants infirmes moteurs cérébraux de faire des progrès. Première journée hier.

Agi prend la main d'Armelle, lui met le stylo entre les doigts, l'aide à diriger son regard sur la feuille. Et toutes les deux dessinent la forme d'un poisson. « Le plus important, ce n'est pas le poisson. C'est de bien prendre le crayon en main et de faire le geste », explique Florence Levasseur, membre de l'association française pour l'éducation conductive (Afpec).

Agi est une institutrice hongroise spécialisée dans le handicap moteur cérébral. Avec sa collègue, Dora, elle intervient au foyer des jeunes travailleurs de Laval pendant deux semaines, auprès d'un petit groupe d'enfants touchés par cette infirmité. « Leur cerveau comprend mais il ne sait pas commander leurs gestes qui sont lents, malhabiles... », explique Agi.

Face au handicap, Agi et de Dora utilisent une méthode peu connue en France et pourtant d'une grande simplicité. « En France, les enfants ont des séances de kiné pour éviter le pire, rappelle Florence Levasseur. Elles, elles prennent l'enfant dans sa globalité. Ils font des petits progrès qui sont facile à réaliser. » Résultat, au bout de quelque temps, les enfants apprennent à s'exprimer ou à se déplacer un peu mieux.

Cette méthode, appelée éducation conductive, a été créée par un neuro-pédiatre hongrois, Andras Petö. « Elle n'offre pas la guérison, insiste Florence Levasseur. Elle s'appuie sur l'éducation au quotidien, à travers des jeux, de l'alimentation ou des apprentissages scolaires. »

Association française pour l'éducation conductive (Afpec) au 02 43 98 75 41.

Ouest-France
Source laval.maville.com

mercredi 11 février 2009

Les fauves hongrois au Cateau-Cambrésis jusqu'au 22 février 2009


Attention l'exposition sur les Fauves hongrois ferme le 22 février au Cateau-Cambrésis. L'exposition ira ensuite au musée de Dijon.
Pour venir au cateau en train :
- choisir les samedis ou le dimanche - aller à la gare du Nord, direction Maubeuge, train à 10h37 / arrivée à 12h15 le week-end et retour à 19h15
Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h

Toute l'information sur le site du Musée Matisse de Cateau-Cambrésis

Les Tokaj de la Saint-Valentin !!!

Venez samedi retirer votre coffret de vins de Tokaj !

Rive Droite : MEC'ENE 1 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris (entre 15h et 19h)

Rive Gauche : En passant par là... 51 avenue de Suffren 75007 Paris (entre 11h et 19h)

Le parti socialiste (MSZP) suggère à Hunvald de démissionner

Après la mise en examen qui peut déboucher aujourd'hui mercredi 11 février, sur une garde à vue de 72 heures, de György Hunvald, maire du VIIème arrondissement de Budapest (Quartier juif) pour faux en écritures, abus de biens sociaux, etc., le parti socialiste demande à Hunvald de démissionner. Tout en lui conservant sa confiance, il lui suggère de démissionner du parti et de ses mandats électifs de manière à mieux se défendre contre les accusations. Sans commentaire...
La démission de Hunvald de son mandat électif au sein de l'assemblée de Budapest-capitale pourrait poser problème en raison de la faible majorité socialistes-démocrates libres (MSZP-SZDSZ). Le Maire de Budapest, Gábor Demszky se déclare attristé de ces évènements et rappelle dans une interview que l'assemblée de Budapest capitale avait eu de sérieuses discussions à propos de la sauvegarde du quartier juif. Les dirigeants de Budapest souhaitaient une règlementation d'urbanisme plus sévère de manière à conserver les immeubles du quartier juif. Hélas, ajoute Demszky, l'assemblée budapestoise a voté contre la proposition de la direction de Budapest, par un vote conjoint du MSZP (Socialiste) et du FIDESZ (opposition de droite) en faveur d'une position plus laxiste soumise par Hunvald.

Nous avions, sur le présent blog et sur le blog Sauvez Budapest, souligné la collusion des élus socialistes et de l'opposition de droite (habituellement plus agressive à l'égard des socialistes) au sein des assemblées de Budapest et du VIIème arrondissement, pour soutenir les menées corrompues conduisant à la destruction du patrimoine budapestois.

Gábor Demszky et Imre Ikvai-Szabó, son adjoint avaient eu le courage politique de proposer une règlementation plus respectueuse du patrimoine.

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Lemondásra szólította fel Hunvaldot az MSZPA VII. kerületi polgármestert többek között csalás, csalás kísérletével, hivatalos személy általi vesztegetéssel, illetve magánokirat-hamisítással vádolják. Kihallgatása ezekben a percekben is folyik. A Központi Nyomozó Főügyészség közlése szerint a gyanúsítás és az őrizetbe vétel ellen a polgármester panasszal élt. Teljes a tanácstalanság a helyi szocialisták körében, Hunvald Györgyöt ugyanakkor lemondásra szólították fel. Ugyancsak Hunvald lemondását tartaná a legjobb döntésnek Demszky Gábor főpolgármester."
Article sur Hirszerzo.hu

Voir aussi origo.hu

Hongrie: Gyurcsany boycotte un quotidien à cause d'un éditorial jugé raciste

"Le Premier ministre hongrois, Ferenc Gyurcsany, a demandé mardi le boycott du quotidien Magyar Hirlap, à cause d'un éditorial sur les Roms jugé raciste par le chef de gouvernement socialiste.
"Le Premier ministre demande aux institutions de l'Etat et aux entreprises publiques d'annuler leurs abonnements et de ne plus jamais faire paraître de publicité dans le quotidien Magyar Hirlap", a annoncé le Bureau du Premier ministre mardi à Budapest.
Cette décision fait suite à un éditorial paru lundi à propos du meurtre le 8 février en Hongrie d'un handballeur international roumain par des criminels déjà connus des services de police pour d'autres délits et d'origine tzigane.
Dans l'éditorial, l'auteur, Zsolt Bayer, déjà critiqué dans le passé pour des articles jugés antisémites, qualifie les meurtriers de "bestiaux assassins", car "ce ne sont pas des êtres humains, mais des bêtes qui veulent notre peau". "Malheureusement, énormément de membres de l'ethnie tzigane refusent la cohabitation au sein du peuple hongrois et ont ainsi rompu avec l'humanité". La suite de l'article sur Le Monde du 10 février 2009

Crise économique: l'antisémitisme reste fort en Europe, selon un sondage

"L'enquête a été menée auprès de 3500 personnes au total, à raison de 500 dans chacun des pays où elle a été conduite: Allemagne, Autriche, Espagne, France, Grande-Bretagne, Hongrie, Pologne.
Globalement, 40% des personnes interrogées dans les sept pays estiment que les juifs ont trop de pouvoir dans le monde des affaires, un avis exprimé par plus de la moitié des sondés hongrois, espagnols et polonais. Et 44% estiment qu'il est "probablement vrai" que les juifs parlent trop de la Shoah.
Si 31% estiment que les juifs sont "en grande partie" ou au moins "un peu" responsables de la crise économique mondiale, ce chiffre varie largement d'un pays à l'autre: c'est en Hongrie que cette opinion est la plus forte avec 46%, devant l'Autriche (43%), la Pologne (38%), l'Allemagne (30%), l'Espagne (25%), la Grande-Bretagne (16%) et la France (15%)." Extrait d'un article paru dans Latribune.fr

mardi 10 février 2009

Poésie de Hongrie, Babiczky Tibor à Chartres le 7 mars 2009


Le samedi, 7 mars, à partir de 19h30,

Soirée Libre comme l’Art à Chartres, 150 m de la cathédrale, dans le Centre Œcuménique et Artistique, avec
Tibor Babiczky, poète hongrois (3 recueils de poèmes, prix Junior Prima 2008). Récital en hongrois et en français, suivi d’un échange avec l’artiste.
La soirée commence avec un buffet.
Participation aux frais : 8–12€.
Possibilité de dormir sur place (avec petit déjeuner) : 18€
La capacité de la salle est de 50 places. Nous vous invitons à réserver.
Renseignements et inscriptions : Centre Œcuménique et Artistique, Communauté du Chemin Neuf,
02.37.18.32.24 ; aretic.ccn@wanadoo.fr

György Hunvald en garde à vue - Őrizetbe vették Hunvald Györgyöt

Le Parquet central principal a placé György Hunvald, maire socialiste du VIIème arrondissement de Budapest en garde à vue; le maire est entendu en tant que suspect dans les affaires immobilières d'Erzsébetváros (Quartier juif de Budapest)

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Őrizetbe vette Hunvald Györgyöt, a VII. kerület szocialista polgármesterét a Központi Nyomozó Főügyészség; a polgármestert gyanúsítottként hallgatják ki az erzsébetvárosi ingatlanügyekkel kapcsolatban. Article complet en hongrois sur HVG.HU

Voir aussi l'article paru dans index.hu

Zsuzsanna Várkonyi mercredi 18 février au Studio de l'Ermitage


Nous voilà de retour dans cette belle salle Parisienne:
Le STUDIO DE L'ERMITAGE;
On y sera le mercredi 18 Février à 21h ! Et vous?
En première partie, notre formidable contrebassiste américain:

Jeff Hallam et son Hallamusic avec Claire Price
www.myspace.com/jeffhallam

et deuxième partie:
Zsuzsanna au chant et accordéon
Csaba Palotai- guitare et guitare électrique
Frédéric Norel - violon
Sylvain Lemêtre - percussion
et Jeff Hallam - contrebasse.

www.myspace.com/zsuzsannavarkonyi

entrée: 10 et 8 €
Studio de l’Ermitage 8, rue de l’Ermitage 75020 Paris
Métro : Pyrénées / Ménilmontant Bus : 26 et 96
Tél. : 01 44 62 02 86 Fax : 01 44 62 09 85
E-mail : studioermitage@free.fr
Web : http://www.studio-ermitage.com/