Sandor Marai
(1900-1989) se souvient de l'Anschluss, l'entrée des troupes nazies à
Vienne, puis l'annexion de l'Autriche, le 12 mars 1938, comme si c'était
hier. Il est alors "un écrivain et journaliste à la mode" à Budapest,
et ce jour-là, le chef de la rubrique économique de son journal lui
annonce que "le référendum n'aura pas lieu". Cette consultation,
envisagée par le chancelier Schuschnigg pour affirmer l'indépendance du
pays, a lieu en réalité le mois suivant, mais sous contrôle nazi, et
elle accouche d'un plébiscite. Dix ans plus tard, un soldat soviétique
entre dans la cabine d'un wagon-lit, vérifie le passeport de Marai, et
le laisse partir pour l'exil, à Naples." La suite sur lexpress.fr
dimanche 2 novembre 2014
Nouvelle lecture de la soviétisation de l'Europe de l'Est
"La remarquable enquête d'Anne Applebaum ouvre des horizons sur l'écrasement de l'Europe orientale par les Soviétiques. Un naufrage qu'avait saisi le Hongrois Sandor Marai dans un texte miraculé.
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