« Froideur et tendresse, nonchalance
et attention minutieuse »
Le 13 novembre 2012, à l’âge de
cinquante-neuf ans, le réalisateur hongrois, János Xantus, auteur
de films expérimentaux, décédait des suites d’une maladie grave.
Pendant les quarante ans de sa
carrière, son nom était associé, en particulier dans les pays du
bloc communiste, à l’expérimentation visuelle et à la création
d’un nouveau langage cinématographique, atypique et libre.
Les films à la fois poétiques,
absurdes, grotesques et tragiques de János Xantus, étroitement liés
à l’underground hongrois, dévoilent dans des styles les plus
divers, la réalité fragile qui caractérisait les années 1980.
Son premier long métrage, L’esquimaude
a froid, présenté à Cannes en 1984 puise dans l’univers de
Buñuel, Truffaut, Warhol et Fassbinder.
Dans le cadre des projections et de la
table ronde programmées à l’occasion du deuxième anniversaire de
la mort du réalisateur, amis proches et anciens collègues tenteront
d’esquisser le portrait de János Xantus et, à travers son œuvre,
celui de l’underground hongrois à l’aube du changement de
régime.
Participants à la table ronde : Yvette
Bíró, critique de cinéma ; Christophe Bollmann, producteur,
opérateur ; Vali Fekete, journaliste ; András Forgách, écrivain ;
Fabienne Issartel, réalisatrice de documentaires ; Ágnes Kamondy,
actrice, chanteuse ; Maryam Khakipour, réalisatrice ; Jean-Daniel
Magnan, écrivain, collaborateur du Théâtre du Rond-Point ; János
Másik, compositeur.
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