"Lettre de Budapest. Sous le ciel bas
d’automne, les champs sont sillonnés de traces humides et noirâtres :
ils ont été arrosés de pesticides. A intervalles réguliers, un panneau
indique quelle sorte de céréale, produite par des multinationales, y a
été semée. Il y a quelques mois encore, d’immenses lettres, visibles
d’avion, traçaient un appel désespéré : « Save Kishantos » (en anglais, « Sauver Kishantos »).
Aujourd’hui, ce paysage sinistré est tout ce qui reste de la
vitrine de l’agriculture biologique en Hongrie, le Centre de
développement rural Kishantos (KVK), une structure unique en son genre
en Europe, créée il y a vingt-deux ans à l’initiative de paysans locaux,
et dont l’ambition était de lier éducation populaire, démocratie à la
base et production « bio »." La suite sur lemonde.fr (version abonnés)
samedi 29 novembre 2014
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