« Le hongrois, une langue faite pour les écrivains et les musiciens », Joëlle Dufeuilly
Traductrice du hongrois, de László Krasznahorkai à Péter Esterházy, Joëlle Dufeuilly a reçu aux Assises d'Arles le Grand prix SGDL de Traduction pour l'ensemble de son œuvre. Elle dit la responsabilité immense qui est celle du traducteur, dont elle estime qu'il lui faut « au moins réussir à mériter la confiance des auteurs ».
C'est « par hasard », raconte Joëlle Dufeuilly, qu'elle est
devenue traductrice, après avoir exercé plus de 10 ans comme artisan
d'art. Elle se détourne de ce premier métier « lorsqu'il devient nécessaire pour en vivre de faire des objets en série au lieu de pièces uniques » et, à la trentaine, choisit d'apprendre une langue. « Je
suis allée à l'Inalco, 80 langues étaient proposées, j'ai lu la liste
et me suis arrêtée au “h”, je n'ai pas eu besoin de la relire une
seconde fois ». Elle apprendra le hongrois. Elle découvre ensuite
qu'elle est une des langues les plus difficiles, de la famille des
finno-ougriennes à l'instar de l'estonien et du finnois. « Ce n'est
pas une langue indo-européenne, donc il faut accepter de perdre tous ses
repères. Mais, elle est aussi plus libre et ludique que le français qui
est très réglementé ». " La suite sur actualitte.com
mercredi 12 novembre 2014
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