mercredi 12 novembre 2014

Rencontre avec Joëlle Dufeuilly, traductrice presque "par hasard"

« Le hongrois, une langue faite pour les écrivains et les musiciens », Joëlle Dufeuilly

Traductrice du hongrois, de László Krasznahorkai à Péter Esterházy, Joëlle Dufeuilly a reçu aux Assises d'Arles le Grand prix SGDL de Traduction pour l'ensemble de son œuvre. Elle dit la responsabilité immense qui est celle du traducteur, dont elle estime qu'il lui faut « au moins réussir à mériter la confiance des auteurs ».
C'est « par hasard », raconte Joëlle Dufeuilly, qu'elle est devenue traductrice, après avoir exercé plus de 10 ans comme artisan d'art. Elle se détourne de ce premier métier « lorsqu'il devient nécessaire pour en vivre de faire des objets en série au lieu de pièces uniques » et, à la trentaine, choisit d'apprendre une langue. « Je suis allée à l'Inalco, 80 langues étaient proposées, j'ai lu la liste et me suis arrêtée au “h”, je n'ai pas eu besoin de la relire une seconde fois ». Elle apprendra le hongrois. Elle découvre ensuite qu'elle est une des langues les plus difficiles, de la famille des finno-ougriennes à l'instar de l'estonien et du finnois. « Ce n'est pas une langue indo-européenne, donc il faut accepter de perdre tous ses repères. Mais, elle est aussi plus libre et ludique que le français qui est très réglementé ». " La suite sur actualitte.com

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