"Joseph
Yacoub retrace l'histoire singulière de la Hongrie. Selon lui, c'est
uniquement en se penchant sur l'héritage de ce pays atypique qu'il est
possible de saisir son rapport contemporain à la nation.
Joseph Yacoub est professeur honoraire de sciences politiques à
l'Université catholique de Lyon, premier titulaire de la chaire UNESCO
«Mémoire, cultures et interculturalité». Spécialiste des minorités dans
le monde et des chrétiens d'Orient, il est l'auteur de nombreux ouvrages
parmi lesquels: Qui s'en souviendra? 1915: le génocide assyro-chaldéo-syriaque, Cerf, Paris, 2014, traduit en anglais: Year of the Sword, Hurst, London, 2016 ; Une diversité menacée. Les Chrétiens d'Orient face au nationalisme arabe et à l'islamisme, Ed. Salvator, Paris, janvier 2018. En préparation: Le Moyen-Orient Syriaque.
La Hongrie (Magyarorszag) est un pays européen, néanmoins il a
ses traits identitaires particuliers qui s'expliquent par l'histoire et
la géographie, lesquelles déterminent pour une bonne part, le choix de
la nation et modèlent sa conduite. À cela il convient d'ajouter une
langue qui n'est ni germanique ni slave, encore moins latine (sauf
l'alphabet), et qui appartient au groupe finno-ougrien. Cela permet de
comprendre pourquoi ce pays est si attaché à son passé et à sa culture,
et ne vient pas se jeter les mains vides, sans défense, dans les bras de
la construction européenne, notamment sur la question migratoire,
éclatée en 2015, et sur l'exercice de la démocratie. Au milieu de la Mittel Europa,
distinct des Germains et des Slaves, ce pays a connu un destin
singulier et une histoire douloureuse, voire terrible. En plus, ses
limites territoriales ont varié fortement au cours des siècles, au gré
des conquérants, et en particulier au lendemain du traité de Trianon (4
juin 1920), qui l'a démantelé." La suite sur lefigaro.fr
dimanche 8 juillet 2018
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