"La nouvelle loi, adoptée le 20 juillet, impose à 25 % les dons perçus par des organismes traitant des migrations.
Bernhard Knoll n’en revient toujours pas. Il savait qu’une énième loi était en préparation en Hongrie, afin de limiter encore les marges de manœuvre, désormais faméliques, de la société civile. Mais il ne pensait pas que le dernier texte en date, voté par le parlement le vendredi 20 juillet dernier, allait l’impacter personnellement. C’est en découvrant sa traduction en anglais, trois jours plus tard, qu’il a réalisé la gravité de la situation.« J’organise depuis quatre ans des cours sur la politique
européenne d’immigration à Budapest et désormais, les activités qui
présentent les migrations sous un angle positif seront taxées à auteur
de 25 % », explique ce chargé de cours à l’Université d’Europe
centrale (CEU), un prestigieux campus anglophone privé, situé au cœur de
la capitale hongroise. « Il s’agit d’une atteinte inacceptable à ma liberté académique. A dessein, le texte est extrêmement vague, afin de pousser les personnes travaillant sur ce sujet à l’autocensure. Faute de savoir s’ils tombent sous le coup de la loi, les gens vont se dire : “mieux vaut que je n’organise pas ce séminaire ou cette formation”. »" La suite sur lemonde.fr
mercredi 25 juillet 2018
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