"A 88 ans, la psychanalyste d’origine hongroise consulte toujours. Epouse
du compositeur György Ligeti, elle a participé au renouveau de la
psychanalyse en Autriche et perpétue l’héritage du « maître » à Vienne.
A Vienne, en Autriche, on l’appelle « die Freudianerin », « la
freudienne ». Dans son cabinet perché sur les hauteurs de la ville, Vera
Ligeti pratique la psychanalyse depuis plus d’un demi-siècle. Très
discrète, n’accordant que de rares entretiens, l’épouse du compositeur
György Ligeti, mort en 2006, est pourtant l’une des dernières héritières
de Sigmund Freud (1856-1939).
Née en 1930, dans une famille juive assimilée de Budapest, Vera
Ligeti, née Veronika Spitz, n’a jamais rencontré le maître viennois.
Petite fille, elle aurait cependant pu le croiser dans la capitale
hongroise, qui était le second berceau de la psychanalyse. Pour cette
analyste de la génération des petits-enfants du père fondateur, Freud
est d’ailleurs considéré comme un « membre de la famille » : « Quand
je lis ses lettres, quand je regarde sa façon de vivre, j’ai le
sentiment de le connaître. Le Freud privé est très similaire à mon
grand-père. C’est mon grand-père, et je l’aime, d’un amour véritable. »" La suite sur lemonde.fr (article payant)
dimanche 8 juillet 2018
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