Alors que l’Allemagne conduit à marche forcée son programme de sortie du
nucléaire, ses voisins de l’Est relancent la construction de réacteurs.
Pour la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie, il
s’agit de conquérir leur indépendance énergétique par rapport au gaz
russe. Mais Moscou vendrait volontiers des centrales à ses anciens
satellites…
par Hélène Bienvenu et
Sébastien Gobert,
juillet 2013
Moustache soignée, regard fixe, M. János Hajdú affiche une satisfaction sincère. « La centrale nucléaire est la meilleure chose qui nous soit jamais arrivée. » Au-dessus de son bureau, le maire de Paks a accroché le drapeau de sa ville, qui arbore le symbole argenté de l’atome. « Paks
est une petite ville de dix-neuf mille cinq cents habitants, mais les
salaires y sont plus élevés que la moyenne nationale, et nos
infrastructures sont de meilleure qualité. On vient de tout le pays pour
visiter la centrale. C’est notre fierté. »
Sur les bords du Danube, au centre de la Hongrie, le nucléaire ne
semble pas faire débat. M. Hajdú, fervent promoteur de l’atome, en veut
pour preuve sa réélection, en octobre 2010, pour un troisième mandat
d’affilée. « Le gouvernement parle
maintenant d’agrandir la centrale. Nous attendons cela avec impatience,
car le pays y gagnera en indépendance énergétique, et la ville en
dynamisme. » La suite sur monde-diplomatique.fr réservé aux abonnés ou en kiosque
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