"Un diagnostic sévère, partagé au-delà des frontières traditionnelles
de la gauche : tel est le contenu du rapport Tavares sur les atteintes à
la démocratie en Hongrie, adopté le 3 juillet par le Parlement
européen. C'est la plus forte réaction d'une instance communautaire aux
dérives constatées depuis le retour au pouvoir du dirigeant nationaliste
Viktor Orban, en avril 2010. Elle se limite pour le moment à une
condamnation verbale.
L'Union européenne (UE) doit-elle aller au-delà, et affirmer sa
légitimité avec des mécanismes de sanctions spécifiques, pour mieux
défendre les libertés et les valeurs qui l'ont fondée ? Ou ferait-elle
mieux de s'abstenir, car elle risquerait d'encourager ainsi les
tendances centrifuges ? Le calendrier politique, qui place les élections
européennes juste avant les législatives en Hongrie, au printemps 2014,
fait de ce choix difficile un enjeu." La suite sur lemonde.fr version payante
jeudi 18 juillet 2013
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