Dans « Sombre dimanche », Alice Zeniter, prix du livre Inter, raconte le destin d’une famille de Budapest écrasée par le poids de l’Histoire et de la fatalité.
Il faut d’abord se familiariser avec ces prénoms que nous ne connaissons pas ou si peu, Pal, Imre, Agi, Zsolt, Panka, Eszter. Comprendre la place de chacun dans cette famille suivie au fil de trois générations. Resituer le contexte historique de cette Hongrie occupée par les Russes quarante ans durant, avant sa libération du joug communiste. Mais la lecture de « Sombre dimanche » se fait sans le moindre heurt ni découragement tant Alice Zeniter sait décrire avec talent les personnages autant que les situations. Mieux encore, la jeune normalienne de 27 ans dépeint des atmosphères lourdes, des histoires dramatiques, des sentiments noirs. « Sombre dimanche » pourrait s’intituler « Sombres jours », aucune des journées de la semaine n’apporte davantage de joie dans ce « sombre roman ». Et pourtant, ce livre-là se dévore. Il n’est pas une page qui mériterait d’être contournée, pas une ligne qui ne saurait être dépassée, pas un mot qui n’ait sa place, son rôle, sa musique." La suite sur parismatch.com
«Sombre dimanche», d'Alice Zeniter, éd. Albin Michel, 283 pages, 19 euros. |
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