"Du 28 juin au 13 octobre, la Galerie nationale hongroise organise une exposition qui fait rimer peinture française et hongroise du XIXe siècle. Le palais perché sur les collines de Buda fait face - depuis sa conversion en musée en 1957 - au problème de délimitation de sa collection.
La Hongrie est un pays qui a perdu les deux tiers de son territoire après
le traité de Trianon en 1920, laissant ainsi de fortes minorités
hongroises dans les pays limitrophes, telles la Roumanie ou la
Slovaquie. C’est pourquoi lors de chaque nouvelle exposition, le
qualificatif de « nationale » est un véritable casse-tête pour la
galerie : sur quels critères se baser pour qualifier un artiste de «
hongrois » ? Le lieu de naissance n’est pas forcément la donnée la plus
pertinente au vu de l’histoire hongroise. La langue hongroise ou encore
les années passées au sein du pays sont les critères qui peuvent rester
au musée pour considérer un artiste comme hongrois, mais autant dire que
baser l’ensemble d’un musée sur l’adjectif « national », qui plus est
en Hongrie, n’est jamais facile." La suite sur lejournalinternational.fr
dimanche 21 juillet 2013
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