jeudi 14 juillet 2022

Hongrie : le gouvernement Orbán chamboule le monde des autoentrepreneurs

"L’Assemblée nationale a approuvé mardi une législation qui plonge dans l'incertitude plusieurs centaines de milliers d'autoentrepreneurs en Hongrie . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Hongrie: obligation pour les États membres de cesser les attaques contre les valeurs de l'UE

 La Hongrie est devenu un "régime hybride d'autocratie électorale"

  • La situation s'est détériorée ces dernières années, notamment en raison de l'inaction de l'UE
  • Selon les députés, tout nouveau retard dans la procédure liée à l’article 7 constituerait une violation de l'État de droit par le Conseil
  • Les fonds de relance à l'intention de la Hongrie doivent être suspendus tant que le pays ne s'aligne pas sur les recommandations et les décisions de justice
  • Les valeurs européennes sont confrontées aux menaces systémiques de la Hongrie, estime la commission des libertés civiles, mettant en exergue les dernières évolutions dans le pays.

Dans un projet de rapport adopté mercredi par 47 voix pour, 10 contre et 2 abstentions, les députés ont fait part de leurs préoccupations concernant la Hongrie, notamment:

le fonctionnement de son système électoral et constitutionnel;

- l'indépendance de son pouvoir judiciaire, de ses institutions ainsi que les droits des juges;

- la corruption et les conflits d'intérêt;

- le respect de la vie privée et la protection des données;

- la liberté d'expression, notamment le pluralisme des médias;

- la liberté académique;

- la liberté de culte;

- la liberté d'association;

- le droit au traitement équitable, notamment les droits LGBTIQ;

- le droit des personnes issues de minorités, notamment les communautés roms et juives, et la protection contre les discours de haine;

- les droits fondamentaux des migrants, des demandeurs d'asile et des réfugiés; et

- les droits sociaux et économiques."

La suite sur europarl.europa.eu

Crise de l'énergie : la Hongrie annonce un «état d'urgence»

"Le gouvernement hongrois a annoncé mercredi un «état d'urgence» pour répondre à la crise énergétique, avec une hausse prévue de la production de charbon et l'appel aux ménages à restreindre leur consommation.

«La situation est extrêmement difficile partout en Europe en raison de la guerre (en Ukraine) et des sanctions prises en réaction. Le moment est donc venu de déclarer l'état d'urgence», a affirmé Gergely Gulyas, le chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban, lors d'une conférence de presse à Budapest. Face à la flambée des prix et aux «incertitudes» pesant sur l'approvisionnement l'hiver prochain, une série de mesures vont entrer en vigueur début août. Parmi les points les plus notables, le gouvernement «a décidé d'augmenter fortement la production nationale de lignite», un type de charbon fabriqué et consommé essentiellement localement." La suite sur lefigaro.fr

Bruxelles tance Budapest sur l’État de droit

"Parallèlement, la Commission européenne fait cependant un pas vers la validation du plan de relance hongrois.

Bruxelles
La Commission européenne a jugé «très préoccupante» la situation de l’État de droit en Hongrie, dans un rapport faisant un état des lieux de l’Union européenne pays par pays, publié mercredi. Celui-ci examine quatre domaines distincts: les systèmes de justice, le cadre de lutte contre la corruption, le pluralisme et la liberté des médias, ainsi que d’autres questions institutionnelles liées à l’équilibre des pouvoirs.

Comme lors des deux précédentes éditions de ce rapport annuel mis en place en 2020, l’exécutif européen égratigne le système judiciaire hongrois, jugé défaillant, l’absence de mesures pour lutter contre la corruption, ou encore les entraves à l’indépendance de la presse. Bruxelles semble peu optimiste quant à la possibilité d’une amélioration à court terme, à en croire le commissaire à la Justice, Didier Reynders, lequel expliquait cette semaine que «la Hongrie refuse toute discussion sur le sujet».

Une déclaration qui jure avec celle du vice-président exécutif de la…" La suite sur lefigaro.fr (article payant)

mercredi 13 juillet 2022

Hongrie : colère des auto-entrepreneurs contre Viktor Orban

"Près de 450 000 travailleurs indépendants hongrois se retrouvent plongés dans l’inconnu après l’adoption d’une loi qui abolit leur régime fiscal très favorable. Régime instauré il y a dix ans par le parti du Premier ministre nationaliste Viktor Orban.

Coursiers à vélo, coiffeurs, traducteurs, professeurs de langues, musiciens… En Hongrie, près de 450 000 auto-entrepreneurs ont le souffle coupé. Prenant tout le monde par surprise, le Premier ministre nationaliste Viktor Orban a dévoilé, lundi, une refonte du statut fiscal privilégié de ces travailleurs, indépendants mais souvent précaires. Dès le lendemain, le Parlement, où son parti Fidesz siège en force, approuvait le texte.

Depuis six ans, je bosse 60 heures par semaine et voilà que tout est remis en cause, se désespère Eva, 32 ans, qui craint pour la survie de sa petite boîte de marketing. À partir du 1er septembre, les auto-entrepreneurs comme elle n’auront plus le droit de facturer leurs services à des entreprises, mais seulement à des particuliers. Ils devront aussi exercer leur activité à temps plein et non plus comme un complément." La suite sur ouest-france.fr

Qui était Simon Hantaï, artiste hongrois qui incarnait la liberté de peindre à tout prix ?

Simon Hantaï, “Tabula”, Paris, 1980, collection particulière. (© Archives Simon Hantaï/ADAGP, Paris 2022/Fondation Louis Vuitton/David Bordes)

 
"Immenses toiles en relief, monochromes, polychromes, géométriques, pliées, abstraites ou presque organiques… Retour sur l'œuvre de Simon Hantaï.

D’immenses toiles en relief, monochromes, polychromes, géométriques, abstraites ou presque organiques ont remplacé la collection russe Morozov à la Fondation Louis Vuitton à Paris, où a débuté une grande rétrospective sur Simon Hantaï.

Cette nouvelle exposition, qui se tient jusqu’au 29 août 2022, est organisée en hommage au peintre Simon Hantaï, né en 1922 en Hongrie dans un petit village près de Budapest, et qui s’est installé en 1948 à Paris, où il a produit l’ensemble de son œuvre." La suite sur konbini.com

La Roumanie et la Hongrie discutent des manières de renforcer leurs capacités d'interconnexion gazière

"BUCAREST, 12 juillet (Xinhua) -- Les ministres des Affaires étrangères de Roumanie et de Hongrie ont discuté mardi des manières de renforcer les capacités d'interconnexion des réseaux de distribution de gaz des deux pays.

L'accès à l'énergie est un grand sujet de préoccupation pour les deux pays, a souligné le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue hongrois en visite à Bucarest, Peter Szijjarto. M. Aurescu a insisté sur le fait que "nous devons continuer d'augmenter nos capacités d'interconnexion (...) nous devons renforcer nos capacités de stockage".

M. Szijjarto a quant à lui affirmé que l'objectif de la Hongrie était de faire passer le débit de l'interconnecteur de 1,7 milliard de mètres cubes de gaz naturel par an à plus de trois milliards.

L'interconnecteur gazier peut actuellement transporter 2,6 milliards de mètres cubes de gaz par an vers la Roumanie et 1,7 milliard vers la Hongrie." La suite sur xinhuanet.com

Le blocage du pont en Hongrie ne parvient pas à faire dérailler la hausse de l'impôt sur les petites entreprises

"Un blocage de plusieurs heures d'un pont à Budapest, mardi, n'a pas réussi à faire dérailler l'approbation d'une motion du gouvernement du Premier ministre hongrois Viktor Orban visant à augmenter le taux d'imposition de centaines de milliers de petites entreprises.

Les manifestants contre la réforme se sont rassemblés sur une place principale à l'extérieur du Parlement avant de se diriger vers le pont voisin sur le Danube, bloquant la circulation dans les deux sens entre les deux côtés de Budapest au milieu d'une forte présence policière.

Le nationaliste Orban est confronté à son défi le plus difficile depuis qu'il a pris le pouvoir lors d'un raz-de-marée en 2010, avec une inflation à son plus haut niveau depuis deux décennies, un forint à son plus bas niveau et des fonds de l'Union européenne dans les limbes d'un conflit sur les normes démocratiques." La suite sur zonebourse.com

Etat de droit: la Hongrie cherche le compromis avec l’UE pour soulager son économie

"Confronté à une inflation record et un décrochage de la monnaie nationale, le gouvernement Orbán veut obtenir au plus vite les fonds communautaires manquant désespérément au pays.

Le geste détonne dans la Hongrie de l’inflexible Premier ministre Viktor Orbán, féroce contempteur des institutions européennes depuis son arrivée au pouvoir en mai 2010. Jeudi dernier, lors du point presse hebdomadaire du gouvernement, le ministre du cabinet d’Orbán, Gergely Gulyás, annonçait que Budapest accepte quatre conditions formulées par la Commission afin de débloquer les fonds qui soulageraient l’économie magyare. L’inflation atteignait une valeur record de 11,7 % en juin et le forint dégringole face à l’euro et au dollar." La suite sur lesoir.be (article payant)

Plus isolé que jamais, le premier ministre hongrois Viktor Orban joue la politique du veto à Bruxelles

 Depuis sa réélection triomphale, il multiplie les menaces de blocage à Bruxelles.

« Nem » (« non » en hongrois) à l’embargo sur le pétrole russe. « Nem » aux sanctions contre le patriarche orthodoxe russe, Kirill. « Nem » à la taxation mondiale minimale des multinationales… Depuis sa réélection triomphale aux élections législatives du 3 avril, Viktor Orban ne semble plus avoir que ce mot à la bouche en Europe. Même s’ils ne sont pas tous de même ampleur et de même nature, les veto et les menaces de blocage pris au nom de la défense « des intérêts de la Hongrie » s’enchaînent à Bruxelles, où certains suspectent le premier ministre nationaliste hongrois de rouler pour Vladimir Poutine, le président russe, avec qui il entretient des relations chaleureuses.

Interrogé à ce sujet par le quotidien allemand Tagesspiegel, le 2 juillet, le chef du Parti populaire européen (conservateur), Manfred Weber, a ainsi dénoncé « le jeu très particulier d’Orban à la table européenne », en déclarant « en avoir assez de dépendre de lui pour les questions de politique étrangère ou d’embargo sur le pétrole », qui doivent toutes être décidées à l’unanimité dans l’Union européenne (UE). De plus en plus isolé au sein même de l’Europe centrale, où ses alliés traditionnels du groupe de Visegrad (Pologne, République tchèque, Slovaquie) lui tournent ouvertement le dos depuis qu’il refuse de s’engager derrière l’Ukraine, le chef de gouvernement nationaliste semble avoir décidé, à 59 ans, de faire prendre un virage résolument isolationniste au pays de dix millions d’habitants qu’il dirige d’une main de fer depuis désormais douze ans.

Un « marchandage » qui abîme l’Europe

Pour l’instant, M. Orban se garde toutefois d’aller jusqu’au divorce avec le camp occidental, alors que son pays a un besoin crucial des fonds communautaires. Il ne s’est jamais opposé à l’aide militaire que ses partenaires pouvaient apporter à Kiev et a fini par approuver tous les paquets de sanctions décidés en représailles à l’invasion de l’Ukraine, même s’il a obtenu une dérogation en ce qui concerne l’embargo sur le pétrole au terme de pénibles semaines de négociation. « Nous ne pouvons pas mettre notre veto chaque semaine », a-t-il estimé, vendredi 1er juillet, en reconnaissant être « tout seul » en Europe à penser que ces sanctions ne servent à rien au nom d’une victoire de Poutine qu’il juge visiblement inéluctable. « L’Ukraine se bat héroïquement, mais lentement les réalités militaires s’installent. Dans une guerre, le plus important ce sont les soldats, et [les Ukrainiens] sont en train de s’épuiser. Nous n’avons pas besoin de sanctions, mais d’un cessez-le-feu immédiat et de négociations de paix », estime M. Orban, qui se qualifie de « colombe » face « à tous les autres qui sont des faucons »." La suite sur lemonde.fr (article payant)

mardi 12 juillet 2022

Discorde autour d’un lac austro-hongrois qui s’assèche, une idée « inacceptable » à l’étude

"Sur le lac de Neusiedl, entre l’Autriche et la Hongrie, le niveau de l’eau est si bas que des véliplanchistes s’enlisent dans la boue. L’idée controversée de l’alimenter via un bras du Danube fait son chemin.

Inscrit au patrimoine de l’Unesco, le lac de Neusiedl, un bassin aux sols salins, pourrait s’assécher totalement en raison du changement climatique, avertissent des experts. Et l’idée controversée de l’alimenter via un bras du Danube fait son chemin. « On ne peut plus naviguer, simplement pagayer, c’est un gros problème », déplore Tobias Monte, co-organisateur d’une journée de mobilisation début juin.

Faune menacée

« Notre lac ne doit pas mourir » : plus d’une centaine de personnes ont ramé sous un soleil de plomb pour sauver cet écrin sur les rivages duquel s’épanouissent les oies grises et les échasses. L’écosystème pâtit des dérèglements météorologiques, avec des canicules plus nombreuses et une pluie qui tombe désormais davantage en été, quand l’eau s’évapore plus vite, explique Christian Sailer, responsable régional chargé du dossier." La suite sur sudouest.fr

Le groupe parlementaire hongrois réitère son opposition à l'impôt minimum mondial

"La commission parlementaire des affaires économiques de la Hongrie a réitéré lundi l'opposition du parti au pouvoir, le Fidesz, à une taxe minimale mondiale, dans une dispute qui a déclenché un conflit avec les États-Unis et mis la pression sur le forint.

La Hongrie, déjà enfermée dans un débat sur l'état de droit avec l'Union européenne qui a entravé l'accès à des milliards d'euros d'argent de récupération, a bloqué l'approbation d'un accord mondial sur un taux minimum d'imposition des sociétés le mois dernier.

Le gouvernement du Premier ministre nationaliste Viktor Orban a fait valoir que l'approbation de l'impôt pourrait nuire à l'économie européenne déjà ébranlée par une inflation galopante et une pénurie d'énergie due à la guerre en Ukraine." La suite sur zonebourse.com

lundi 11 juillet 2022

Ramona Horvath au Sunside 14 juillet 2022 à 19 h et 21 h

 

Le Sunside 60, rue des Lombards 75001 Paris
www.sunset-sunside.com

En Hongrie, le pari de la géothermie pour s'émanciper du gaz russe

"Szeged (Hongrie) - Dans les entrailles de la ville hongroise de Szeged, les brûlantes eaux souterraines, enfouies à 2.000 mètres de profondeur, ont longtemps été inexploitées.

Jusqu'au lancement d'un projet géothermique de grande ampleur destiné à chauffer des milliers d'appartements, une conversion énergétique qui se veut un exemple dans une Union européenne en quête d'émancipation de Moscou. 

"Depuis les années 1980, nous avons brûlé des millions de mètres cubes de gaz russe importé" pour alimenter les logements et "nous avons émis des tonnes de carbone", explique le géologue Tamas Medgyes, qui participe à l'opération. 

Pourtant la solution se trouvait "sous nos pieds"." La suite sur lexpress.fr

Hongrie : Le parti Párbeszéd élit ses nouveaux présidents

"Rebeka Szabó et Bence Tordai ont été élus à la présidence du parti vert Párbeszéd (Dialogue).

Dimanche 10 juillet, le congrès de Párbeszéd a débouché sur l’élection de deux nouveaux coprésidents : Rebeka Szabó et Bence Tordai, en remplacement du maire de Budapest Gergely Karácsony et de la députée Tímea Szabó." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Hongrie: face à l'inflation exceptionnelle, les Hongrois au régime sec

"Une inflation hors norme en Hongrie, avec 11,7 % d'augmentation au mois de juin par rapport à l'an dernier. Face à la valse des étiquettes, et bien que les prix de l’essence et du lait soient plafonnés par le gouvernement, les Hongrois réduisent leur train de vie.

Krisztina est vendeuse dans une boutique de fleurs. Le prix de la nourriture a tellement grimpé qu’elle est obligée de se serrer la ceinture : « Le prix des œufs a triplé depuis l’an dernier ! Un œuf coûte 80 forints. Le fromage le moins cher est à trois mille forints le kilo. Moi, je n’achète que les produits à prix réduit, et je ne mange plus de fromage. »

En Hongrie, l’inflation caracole autour de 12 %, c’est plus que les 8,6 % de la zone euro. Cette hausse n’est pas seulement due à la guerre en Ukraine et à la flambée des prix de l’énergie : le gouvernement populiste de Viktor Orbán a beaucoup dépensé avant les élections du printemps dernier. Résultat, les hausses de salaire et des allocations sociales ont nourri l’inflation." La suite sur rfi.fr

dimanche 10 juillet 2022

Viktor Orban : pourquoi il ne faut (surtout) pas le sous-estimer

"Isolé, le Premier ministre hongrois n'en garde pas moins de nombreux soutiens chez les conservateurs européens et américains. Et son pouvoir de blocage reste intact.

Au cours des dernières semaines, Viktor Orban a bloqué l'adoption par l'Union européenne de la taxe minimale de 15 % sur les bénéfices des multinationales, empêché que le patriarche Kirill - chef de l'église orthodoxe russe et fervent soutien de Vladimir Poutine - ne soit sanctionné par Bruxelles, et obtenu, après plusieurs semaines de chantage, que l'embargo sur le pétrole russe ne s'applique à son pays. Le 3 avril 2022, au soir d'une réélection triomphale et deux jours à peine après que les premières images des crimes de guerre commis à Boutcha par l'armée russe ont été dévoilées, il n'hésitait pas non plus à désigner Volodymyr Zelensky comme l'un de ses ennemis.

Dans ce contexte, nombreux sont ceux qui se demandent ce qu'il est advenu du maître de la "danse du paon", tel qu'Orban définissait lui-même cet art de la négociation mêlant provocations devant les médias et flatteries dans le secret du Conseil européen afin d'obtenir les compromis qui lui étaient favorables. Depuis quelques mois, le dirigeant hongrois semble avoir oublié..." La suite sur lexpress.fr (article payant)

« Les tributaires », le roman de deux sœurs jumelles franco-hongroises


"Les petites histoires font souvent la grande Histoire. C’est ce que nous démontrent, une nouvelle fois, Anne et Claire Hunyadi, deux sœurs jumelles aux origines franco-hongroises, dans leur très beau récit « Les tributaires ». Anne vit à Dijon et a travaillé longtemps au Conseil régional, Claire est professeure de français à Budapest.

Écrit sous le pseudonyme de « Bisame Corvin » qui, en alsacien, signifie « tout le monde » mais aussi « l’âme double » des deux sœurs originaires de Strasbourg, ce roman choral écrit à quatre mains est irrigué par six histoires authentiques autour de six fleuves ou rivières dont la source principale est la Seconde guerre mondiale. Un « roman fleuves » comme le présentent les deux autrices, qui converge, en 2019, sur le pont de l’Europe à Strasbourg… Le lecteur comprendra pourquoi en le lisant !

Dans ce « roman véridique », on suit des personnages qui, pour la plupart, ont été anéantis par les aléas de l’Histoire et ont souvent payé leurs engagements au prix de leur vie. « Ce sont des héros et anti-héros, des gens ordinaires voués à un destin extraordinaire » écrit la journaliste Florence La Bruyère dans la préface. Ainsi, l’on accompagne avec émotion – et parfois pitié – les destinées de ce « Malgré-nous » alsacien obligé de se battre contre sa propre patrie ou de ce Pied-noir qui va servir l’OAS croyant défendre son Algérie natale. Il y a aussi ce communiste bourguignon fusillé par les nazis, ce jeune étudiant budapestois fuyant à pied le stalinisme ou cette Hongroise qui joue à quitte ou double avec son destin." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Entre thérapie et tabou, le tortueux rapport des juifs hongrois à leur généalogie

"Pour la communauté juive de Hongrie, décimée par les nazis, panser ses plaies passe souvent par la recherche d'ancêtres. Aux Archives juives de Budapest, les demandes affluent. Mais malgré le temps, les tabous restent forts, même chez les plus jeunes.

Ces lignes de noms, de dates et de lieux de naissance, Ágnes Szegő les a probablement déjà lues et relues. Mais à chaque fois, elle les dévore avec la même intensité. Assise dans une des salles de lecture au premier étage du Musée et archives juifs de Budapest, dans un silence baigné du soleil de mai, la septuagénaire consulte les registres d'état civil d'Eger, petite ville au nord-est de la capitale hongroise, où vécut son arrière-grand-père. Depuis plus de quarante ans, cette historienne se consacre à l'histoire des juifs de Hongrie, comté par comté, ville par ville. «Je suis comme une sorte de détective», sourit-elle derrière ses lunettes dorées.

Cette mission lui semblait destinée. Originaire de la petite ville de Tiszafüred, au nord-est de Budapest, elle est la fille du dernier chef de la communauté juive locale. Cherchant ses mots en anglais, elle raconte: «En 1978, lorsque mon père est mort, j'ai hérité des registres d'état civil qui se trouvaient chez nous. Il y avait les dates de naissance, de mariage et de décès de plus de 3.600 personnes.» Des données précieuses, dans un pays où le recensement était tenu par les communautés religieuses jusqu'en 1895, et dont la population juive, jadis une des plus importantes d'Europe, passa de 800.000 à 200.000 membres entre mai et juillet 1944." La suite sur slate.fr

La ville de Tiszaújváros roule toujours sur l’or noir

"Baptisée Lénine-ville, puis surnommée Koweït City, cette cité de l’Est de la Hongrie a été construite ex-nihilo au début des années 50. À rebours d’autres villes industrielles socialistes, et grâce à la pétrochimie, Tiszaújváros continue de prospérer . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)