"Alors que la Pride de Budapest a rassemblé plus de 200 000 personnes fin juin malgré son interdiction, Viktor Orban avait mis en garde les organisateurs et les participants contre des poursuites juridiques.
Le maire de Budapest, Gergely Karacsony, s’est présenté vendredi 1er août devant les enquêteurs pour être interrogé sur l’organisation en juin de la 30e marche des fiertés dans la capitale de la Hongrie, en dépit d’une interdiction officielle émise par le gouvernement Orban.
Interrogé comme suspect, l’élu écologiste de 50 ans, vêtu d’un tee-shirt noir avec un logo aux couleurs de l’arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBTQIA +, a déclaré, à sa sortie, avoir défendu devant la police son initiative. « Je suis accusé d’avoir encouragé » la population à « participer à une manifestation non autorisée », a-t-il détaillé. S’il est inculpé, l’édile risque jusqu’à un an de prison.
Quelques centaines de sympathisants s’étaient rassemblés devant le bâtiment pour exprimer leur solidarité. « J’ai fait une déclaration », mais « je n’ai pas répondu aux questions » des enquêteurs, a ajouté M. Karacsony, qui s’estime « poursuivi pour des raisons politiques ». « Je serai fier quand mes petits-enfants liront cette déposition », a-t-il dit aux agents qui semblaient, selon lui, « embarrassés ». Il conteste l’accusation avec une subtilité juridique : quand le défilé a été interdit, il l’a transformé en un « événement municipal », selon lui non soumis à la loi sur les rassemblements." La suite sur lemonde.fr
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