ENTRETIEN - Coauteur d’une note pour la Fondation Jean-Jaurès sur le tournant «post-sociétal» de la gauche européenne, l’ancien commissaire européen László Andor analyse les raisons du succès des populistes et les difficultés de la gauche en Europe centrale.
László Andor est ex-commissaire européen et secrétaire général de la Fondation européenne d’études progressistes. Il a participé à l’étude «La “troisième gauche”. Enquête sur le tournant post-sociétal de la gauche européenne» pour la Fondation Jean-Jaurès.
LE FIGARO. - Viktor Orbán rencontre des difficultés politiques en Hongrie, d’après les sondages. Comment expliquez-vous cette situation, et la gauche hongroise parvient-elle à tirer profit de ses déboires ?
LASZLO ANDOR. - La popularité du parti Fidesz de Viktor Orbán s’érode sensiblement, en raison d’une frustration généralisée dans l’opinion publique. Cependant, l’opposition principale ne vient pas de la gauche, mais d’un parti populiste centriste, membre du Parti populaire européen au Parlement européen. Ce parti, dirigé par une figure charismatique, fédère un large éventail d’opposants, réunissant ceux qui sont désillusionnés par le leadership d’Orbán. Malgré l’absence d’un programme clair, d’une structure de direction ou d’une…" La suite sur lefigaro.fr (article payant)
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